Vénérable Maggiorino Vigolungo
Vénérable Maggiorino Vigolungo
Aspirant à la Société de Saint Paul
1904-1918
Fête le 27 juillet
Né à Benevello, dans la Province d'Alba, en Italie, il fut élève au Collège Saint-Paul, ses parents étaient très pieux. Dès l'âge de 4 ans, il manifesta le désir de devenir un saint. Au catéchisme, il suit avec grand profit les cours et sait en tirer un très grand profit, c'est une jeune attentif et obéissant.
Le 20 mai 1913, il fait sa communion et reçoit sa confirmation. Il est très vite distingué par sa piété hors du commun. « Je veux progresser un peu plus chaque jour », écrit-il. Dans son travail spirituel, il s'était fixé cette résolution de toujours progresser au quotidien. Il y travailla, en la renouvelant chaque matin, en la contrôlant grâce à l'examen de conscience et en confrontant chaque semaine avec la semaine précédente.
« Je puis attester, dit son directeur spirituel, qu'il possédait une délicatesse de conscience telle qu'il est bien difficile de la décrire : les plus petites faute lui faisaient horreur (…) Dans les tentations qu'il eut quelque fois, même très violentes, il gardait confiance dans la prière et le conseil : on peut même dire que la prière était tellement profonde qu'il dépassait les autres. J'atteste de l'avoir écouté de nombreuses fois… mais je ne l'ai jamais trouvé découragé ou pessimiste ou pas sûr de la route qu'il avait prise ; ou encore si les tentations étaient fortes, il se sentait toujours sûr, plein de confiance en Dieu. »
Il avait horreur du péché. « Il nous fit un sermon sur le péché avec une telle ardeur qu'il fit impression à nous tous y compris papa, moins facile à émouvoir, qui pleura ce jour-là. Et je me rappelle encore ses paroles : « Le péché est comme un couteau qui transperce le Cœur de Jésus. »
Il savait supporter les injures et prier pour les insulteurs. « Il allait de chez lui au village, sans doute au presbytère ou à l'église, et il rencontra un groupe de garçons de mauvaise conduite ; en le voyant ceux-ci l'invitèrent à venir avec eux, mais il refusa et continua son chemin en silence et sans se révolter, même si les garçons commencèrent à plaisanter et à se moquer de lui. Et moi, je fus vivement impressionnée du comportement de Maggiorino. Il fit preuve de grande force d'âme et d'un attachement solide à ses idéaux. »
Sœur Marie Delphine Vigolungo confirme ce fait en disant : « Le Serviteur de Dieu ne réagit d'aucune façon. Par la suite je lui en demandais la raison, et il me répondit : « Laisse-les dire, ils n'ont pas été bien éduqué ! Il faut prier pour eux, pour qu'ils deviennent de bons garçons. »
Il puisait toute sa force dans l'Eucharistie. « Le jour de l'Epiphanie, le froid était glacial ; Maggiorino rentra chez lui en faisant 14 kilomètres en partie à pied et il arriva à jeun, pâle, transi et épuisé, vers 9 heures. Je lui offris une tasse de café. « Oui, mais d'abord la communion », répondit-il avec certains yeux bien expressifs. Et il eut tout de suite son bonheur.
Il tomba malade, hospitalisé, il déclara aux Sœurs : « Si ici on ne me donne pas la communion tous les jours, je ne reste pas parce qu'à Saint-Paul j'étais habitué à la faire tous les jours. » Sa Foi se manifesta avec éclat en ses derniers moments. N'oublions pas qu'il n'a que 14 ans… Quelle leçon pour nous !
Cette courte vie était centrée sur le Seigneur, donc sur l'amour du prochain. C'est la raison pour laquelle il désirait tant sauver les âmes. Le Bienheureux Jacques Albérione, Fondateur de la Société de Saint Paul a dit à son sujet : « J'atteste de l'avoir entendu exprimer son bonheur, d'imprimer et de diffuser la bonne Presse parce qu'ainsi il pouvait atteindre beaucoup d'âmes à qui faire du bien. »
Extrait de « 1600 Jeunes saints, Jeunes Témoins »,
de F.M. Algoud, aux Ed. La Cité Vivant
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