Vénérable John Henry Newmann
Le Vénérable John Henri Newman
Converti de l'anglicanisme
1801-1890
Fête le 11 août
John Henri Newman est né en 1801 à Londres, dans une famille anglicane aisée, où régnait l’indifférence religieuse. A 15 ans, il découvre l’importance du Dogme. Sans dogme, la religion se base sur le sentiment, « c’est concevoir l’amour filial en dehors de l’existence d’un père », écrit-il, dans « Apologia », qui est une sorte d’autobiographie destinée à justifier sa conversion au Catholicisme. A 16 ans, Oxford, dont il sera, cinq ans plus tard, « fellow » - chargé de cours – dans le plus brillant des « Collège », Oriel Collège. A 24 ans, il est ordonné prêtre anglican, il sera trois ans plus tard curé de la paroisse de l’université. Ses sermons sont réputés en ville. Il seront publiés en 8 volumes, tellement ils sont substantiels. A 30 ans, il commence à se pencher sur les Pères de l’Eglise. Newman scrute les théories et les pratiques de l’Eglise Anglicane ; il tient à retourner aux sources du Christianisme, d’abord au Nouveau Testament, dont l’un ou l’autre passage l’interpelle, tel celui où Jésus bâtit Son Église sur Pierre (Mt. 16 : 18). Il étudie à fond les Pères de l’Eglise au point qu’il en sera bientôt l’un des grands spécialistes de son temps. A 32 ans, au cours d’une croisière en Méditerranée, il est terrassé par la fièvre jusqu’à être proche de la mort. Cette seconde expérience le conduit à une « seconde conversion » - la première avait été induite par l’étude des Pères de l’Eglise.
« L’apostasie nationale »
Au même moment naît ce qu’on appellera le Mouvement d’Oxford, à la suite d’un sermon de Keble, prêtre de l’Eglise Anglicane. Dans ce sermon, Keble fustige ce qu’il appelle « l’apostasie nationale » de l’Angleterre. Comment a-t-il pu forger cette expression radicale ? On connaît l’histoire dramatique de la naissance de l’Eglise Anglicane : Henri VIII (1509-1547), pieux mais charnel, de belle prestance, avait épousé Catherine d’Aragon, veuve de son frère aîné. Amateur de belles femmes, il rencontre Anne Boleyn, une brune aux yeux noirs brillants. Il en tombe follement amoureux et cherche à répudier Catherine d’Aragon. Il demande au Pape de prononcer la nullité de son mariage avec Catherine. Rome tardant à se prononcer, le Roi fait bénir son mariage avec Anne Boleyn par le Primat d’Angleterre. En 1534, le Pape Clément VII déclare invalide le mariage avec Anne. Henri VIII rompt avec Rome. C’est là, l’origine du schisme anglican. Le roi organise alors une Église nationale indépendante du Pape et assujettie à sa personne. A partir de là, le Roi, chef de l’Eglise Nationale, nomme les Évêques. Ainsi le pouvoir laïc confisque-t-il à son profit l’autorité spirituelle ! La majorité du clergé se soumet. Quelques-uns refusent de prêter le serment de fidélité aux nouvelles lois d'État. Henri VIII déclenche alors une répression sanglante dont de saintes personnes sont les victimes, tels ces trois Prêtres et martyrs, Sébastien Newdigate, Humphrey Middlemore et Guillaume Exmew, Frères à la Chartreuse de Londres qui furent soumis pendant 17 jours à de cruelles tortures, puis exécutés par pendaison à Tryburn le 19 juin 1535, ou encore John Fischer, Evêque de Rochester, un humaniste raffiné, confesseur de la Reine Catherine d’Aragon. Créé Cardinal, alors qu’il était en prison, John Fischer, octogénaire, fut décapité en récitant le Psaume 25. Quant à Anne Boleyn, accusée d’adultère en 1536, ainsi que Catherine Howard décapitée en 1542, après deux autres épouses, Johanna Seymoner, morte en 1537 et Anne de Clève, dont Henri VIII divorça en 1540. Sa sixième épouse, Catherine Parr lui survécut. Par ailleurs, furent décapités sous Henri VIII : 2 cardinaux, 18 évêques, 13 abbés, 575 Prêtres et quelques 600 laïcs, tous, pour motifs religieux, la plupart après avoir subit des tortures. Tel est le fondement de l’Eglise Anglicane, et c’est cela que le prêtre Anglican appela, en 1833, « la grande apostasie nationale ».
La conversion de John-Henri Newman
Newman abandonne alors la théorie d’une Église Anglicane « via media », entre le Protestantisme et le Catholicisme. Il se rapproche de plus en plus de l’Eglise Catholique. En 1845, il publie « Essai sur le développement de la doctrine chrétienne », montrant que c’est l’Eglise Catholique qui a conservé intact le dépôt apostolique et il annonce sa conversion. Il est alors obligé de quitter Oxford. Il se rend à Rome, étudie la théologie Catholique, entre au noviciat oratorien et est ordonné Prêtre Catholique en 1847. Violemment attaqué, pour défendre son honneur, il rédige en deux mois son plus grand chef d’œuvre : « Apologia pro vita-sua », qui connaît un succès foudroyant. Créé Cardinal par le Pape Léon XIII, en 1879, Newman meurt le 11 août 1890, reconnu comme l’une des plus éminentes personnalités du 19e siècle. Jean Paul II l’a déclaré Vénérable en 1993. Sa cause de Béatification est en cours d’instruction à Rome.
Innovations doctrinales de Newman
La rare connaissance des Pères de l’Eglise, une érudition prodigieuse, un don prophétique indéniable ont permis à Newman d’ouvrir, dans plusieurs domaines, des perspectives nouvelles, telles que la place de laïcat, l’accession à la Foi. Il a la fois un sens aigu de la tradition et une sens novateur du développement du dogme. Ces qualités très rares font que Newman continue à jouir d’un prestige et d’une influence exceptionnels de nos jours, non seulement dans les pays anglo-saxons, mais encore dans l’ensemble du monde catholique. A point de départ de l’ « Essai sur le Développement de la Doctrine Chrétienne », publié en 1846, il y a une pensée toute simple : l’existence des êtres et des institutions s’inscrit dans l’histoire et elle se constitue dans une alternance de continuité et de changement. Il y ace qui vit et ce qui meurt, ce qui semble devoir subsister et ce qui semble voué à disparaître. Cependant entre le passé et le présent, et même l’avenir, il y a des relais qui assurent cependant la continuité. Comment découvrir ces relais et comment identifier l’ancien dans l’emergeance du nouveau ? Au long des siècles l’Eglise a connu des phrases de repli et de rayonnement et de décadence. A travers ces aléas, la question fondamentale ne cesse de se poser : l’enseignement de l’Eglise reste-t-il fidèle au Credo initial reçu des Apôtres ? Cela pose la question de la tradition : celle-ci est-elle perpétuellement répétitive au fil du temps, ou bien la conscience ecclésiale ouvre-t-elle le dépôt de la Foi à une connaissance sans cesse élargie et renouvelée du mystère révélé ? C’est dans le but de défendre et de légitimer la Foi anglicane que Newman, avant sa conversion, se pose ces questions. La légitimer face au libéralisme hérité des « lumières », période de lutte contre la Foi religieuse. Mais aussi légitimer la Foi Anglicane en l’immunisant contre les « déviations et les corruptions de Rome ». Or en plus, Newman, avance dans cette réflexion, plus son assurance est ébranlée. L'Église Anglicane se raidit devant le vaste mouvement de réforme qu’il a commencé à Oxford. Tous ses efforts visant à établir les titres d’apostolicité de l’Eglise Anglicane sont voués à l’échec. En 1841, il publie un écrit sous forme de tract ; où il montre que les 39 articles de la Foi Anglicane ne sont pas conciliables avec les décrets du Concile de Trente. Il est suspecté de déviations par les éléments immobilistes de l’anglicanisme. Il se consacre a un travail de clarification dont le fruit sera son « Essai sur le développement » et sa conversion au Catholicisme. Au cours de ce cheminement vers la vérité, l’anxiété s’empare de lui à mesure qu’il clarifie les positions doctrinales de Rome les plus contestées par les Anglican. Il s’efforce de rétablir un jugement sérieux sur la dévotion mariale contestée en milieu anglican, ou encore sur le culte des saints et la doctrine du Purgatoire. Il se demande si ces « corruptions papistes » comme on disait dans l’Eglise Anglicane, ne font pas partie de l’élargissement de la Foi des Apôtres qui se légitime à partir de son fondement même. Il rappelle la parole de Jésus aux disciples avant l’Ascension : « J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais maintenant vous ne pouvez pas les porter. Quand viendra l’Esprit de Vérité, Il vous fera accéder à la Vérité tout entière. » (Jean 16 : 12 : 13). C’est en ayant cette parole à l’esprit que Newman se penche sur la Foi du Concile de Trente (1545-1547) qui commande aujourd’hui la Profession de Foi Catholique. Les « nouveautés doctrinales dont on l’accuse ne seraient-elles pas l’aboutissement légitime et logique d’une vérité qui n’avait pas encore tout exprimé de ce qu’elle contient et qu’elle garde « disponible » pour compléter la Foi ? En d’autres mots, Trente, est-il 15 siècles après, l’authentique héritier de Nicée (325), comme Nicée l’est des Apôtres ? C’est pour répondre à cette question fondamentale que Newman écrit son « Essai sur le développement de la Doctrine Chrétienne ». Il énonce d’abord une vérité première : celle de la réalité du changement dans l’ordre général des choses et ce que le changement a de plausible dans le domaine sacré de la Foi. Celle-ci affronte les risques du temps, elle doit par conséquent se soumettre à la loi universelle du changement. Mais s’agissant d’elle, on ne peut manquer de se poser la question : quel changement ? En effet, le changement peut mener à la rupture comme il peut exprimer l’aboutissement d’une maturation. Le but de l’ « Essai » est de distinguer les développements authentiques de ceux qui sont factices, entre la vraie et la fausse évolution. Il découvre, au long de son cheminement, que la Foi Romaine, loin d’être un ajout gratuit ou une corruption de la Foi originelle, en est au contraire le prolongement. La Foi originelle porte en effet en elle des germes de fécondation et des germes de vitalité qui n’attendent que la vertu du temps pour se libérer, comme un bouton de rose ne peut éclore qu’au moment qui lui est réservé. Et Newman discerne sept critères d’un vrai développement, tels que l’attitude à assumer un modèle de culture, le pouvoir d’assimilation, la logique des séquences, l’anticipation de l’avenir, la reprise active du passé et la vigueur dans la durée. L’application de ces critères est délicate à manier et elle n’induit une conclusion que par leur convergence et le faisceau qui en résulte. Seule la fonction magistérielle de l’Eglise assistée de l’Esprit Saint peut se prononcer sur l’authenticité d’un développement, garantir la vérité qui en est le fruit et situer le tout au sein de la tradition. Et Newman s’attache surtout à vérifier la crédibilité des Dogmes Catholiques à la lumière des 7 critères. Cette seconde partie de l’ « Essai » est la plus riche. Elle consacre la modernité de Newman.
Newman « Penseur Chrétien de notre temps » (Jean Paul II)
Newman a eu le mérite d’introduire en théologie la dimension historique, en rappelant que l’idée chrétienne contenue dans la Révélation se soumet, dès l’origine, à un devenir où elle aura à tester sa vérité dans les contingences du temps vécu. Elle apparaît ainsi comme une promesse qui porte en elle la fécondité qu’elle recèle et révèlera au fil du temps. Cependant cette promesse n’est pas à l’abri de l’usure, de la corruption, de l’oubli ou de la rupture que la durée humaine peut produire. D’où au regard de Newman, qui se trouve là au seuil de sa conversion, la nécessité d’une autorité infaillible en matière de régulation doctrinale. En soumettant la Foi à l’historicité, Newman rappelle que le salut chrétien se réalise dans le cadre d’une économie, ce qui revient à dire qu’il a besoin du temps pour porter ses fruits. Pour lui, l’histoire est l’une des clés culturelles, comme c’est le cas pour notre modernité. En même temps elle apporte à la tradition plénitude du sens. En elle il voit l’expression toujours actuelle de la Foi ecclésiale issue de l’Ecriture et éclairée par l’Esprit-Saint. Il distingue le langage scripturaire et le langage magistériel, non pas pour les séparer, mais pour assigner à chacun sa fonction propre. l'Écriture demeure la source ; elle est la référence souveraine au cœur de la Foi de l’Eglise. Elle la nourrit et l’entretient dans la prière et le culte. Newman évite ainsi la dichotomie entre Écriture et tradition. Il n’y a qu’une source, l’Ecriture : la tradition étant l’actualisation de cette source unique dans le flux changeant du temps. Encore une foi, les origines fondent ce qui est et sera toujours la règle de Foi, mais elles n’en dévoilent pas tout le sens qui, lui, a besoin de l’épreuve de la durée. Tout est dit dès le commencement, mais tout n’y est pas compris, ni énoncé. On fit un procès à Newman, celui d’avoir substitué le sentiment à la raison, l’expérience à l’adhésion au mystère, la fluidité des changements à la permanence de vérité. Saint Pie X dédouana Newman par un Bref Apostolique en 1908.
« Comme tu es juste et consolante, Église de Rome ! »
« Juste avant ma conversion, comme membre de l’Eglise Anglicane, j’étais sur un lit d’agonie », écrira Newman. Retiré à Littlemore, une annexe de sa paroisse, il est poursuivi jusque dans cette solitude par ses adversaires qui l’accusaient de préparer la fondation d’un « couvent papiste ». Il s’arracha alors douloureusement à ses convictions. Son dernier sermon à Sainte Marie d’Oxford, où il parla de « séparation des amis », s’acheva dans les larmes. Enfermé dans sa retraite, il lutta pendant de longs mois contre lui-même, contre ses dernières objections : l’Eglise Romaine est-elle vraiment celles des Pères, celle de Saint Augustin, de Saint Ambroise ? La primauté du Pape, les indulgences, la dévotion envers la Vierge Marie, le culte des Saints, tout cela n’avait-il pas été ajouté, inventé de toutes pièces ? Son génie – aidé du Saint Esprit – lui dicta la réponse : l’Eglise n’est pas un bloc immuable, comme fossilisé, de formules auxquelles il serait interdit d’ajouter une virgule. C’est une réalité vivante qui, comme tout ce qui vit, évolue. Dans une Église légitime, qui a reçu du Christ une autorité infaillible, il est légitime que le dogme se précise et se développe. Avec cette clé, Newman s’est démontré à lui-même dans l’ « Essai », la nécessité de s’en remettre de tout à l’unique autorité. Dans son ermitage de Littlemore, entre les mains d’un Passionniste, le Père Dominique, « un homme simple et saint » qu’il a prié de venir sans lui en dévoiler les raisons, Newman prononça la formule solennelle de l’abjuration. C’était le 8 octobre 1845, date capitale pour le Catholicisme anglais. « Jamais, écrit Gladstone, futur Premier Ministre, l’Eglise Romaine, depuis la Réforme, n’a remporté une plus grande victoire. » Tout contribuait à faire de cette conversion un événement capital : le sérieux avec lequel s’est opérée cette conversion, son caractère douloureux, le prestige intellectuel et spirituel de Newman, son influence sur la jeunesse. Il fut initié aussitôt par plusieurs de ses intimes. Et il sera imité au fil des années. Plus de trois cent conversions dès la première année, toutes d’intellectuels, de professeurs, de théologiens, d’hommes connus pour leur démarche. L'Église Anglicane se sentit ébranlée. Un nouveau coup lui fut porté par la conversion de Henry Manning, le 6 avril 1851 : il était d’autant plus douloureux que l’Eglise Anglicane lui avait demandé de réfuter l’ « Essai sur le Développement ». Newman partit à Rome sur les conseils de Wiseman à qui il devait sa conversion. Il y fut ordonné Prêtre Catholique, puis il revint en Angleterre pour y fonder, à Birmingham, un Oratoire semblable à celui de Saint Philippe Néri. Et il repris la tâche où il excellait : penser, écrire, témoigner. Avec son « Essai pour aider à une grammaire de l’assentiment », il ouvre l’apologétique de vraies nouvelles. Avec cet ouvrage il posait le doigt sur le nœud de la question : comment mettre en harmonie l’adhésion inconditionnelle à la Foi et les argumentations rationnelles qui semblent s’opposer à elle ? Le problème n’a pas cessé de le hanter depuis sa conversion. La solution il l’exposa dans son nouveau livre. L’assentiment que le chrétien donne à sa Foi doit certes tenir compte des démarches de la raison et des critiques de la science, mais il se situe bien au-delà de ces concepts abstraits. Avec Newman le Catholicisme cessa d’être en Angleterre une religion de seconde zone d’un troupeau dédaigné, ce corps sans vie qu’il était encore en 1890. « comme tu es juste et consolante, Église de Rome », écrit-il après sa conversion. Le Cardinal Newman consacra le reste de sa vie à l’oratoire qu’il avait fondé à Birmingham en 1847. Considéré comme l’un des plus éclatants esprits du 19e siècle. Il a été déclaré Vénérable par Jean Paul II en 1992 et sa cause de Béatification est en cours d’instruction à Rome.
Texte extrait du « Stella Maris » N° 395 de septembre 2003
Le Cardinal Newman bientôt béatifié,
reconnaissance d’un miracle
Quatre décrets approuvés par Benoît XVI
ROME, Vendredi 3 juillet 2009 (ZENIT.org). - Le cardinal Newman pourrait être bientôt béatifié : Benoît XVI vient d'approuver les décret reconnaissant un miracle dû à son intercession. Le pape reconnaît aussi trois autres miracles dus à l'intercession d'une bienheureuse du Pays Basque espagnol, à un prêtre carme italien et à la fondatrice, palestinienne, des Sœurs du Rosaire. Benoît XVI a reçu ce matin en audience le préfet de la congrégation romaine pour les causes des saints, Mgr Angelo Amato, s.d.b., et a approuvé les décret concernant la reconnaissance de quatre faits retenus miraculeux et dus à une bienheureuse et trois serviteurs et servantes de Dieu. Le deuxième décret concerne une guérison miraculeuse attribuée à l'intercession du serviteur de Dieu le cardinal anglais John Henry Newman (1801-1890), fondateur des Oratoires de Saint-Philippe Neri, en Angleterre. Il avait été déclaré « vénérable » par Jean-Paul II en 1991. La reconnaissance de ce miracle ouvre la porte à sa béatification. John Henry Newman est « l'un des grands penseurs chrétiens et l'un des grands maîtres et guides spirituels des temps modernes », souligne le site Internet de l'Association Française des Amis de Newman. C'est surtout au XXe siècle que sa pensée marquera profondément l'Église, au point que Jean Guitton l'appellera « le penseur invisible de Vatican II », indique la même source.
Anita S, Bourdin
Prière pour demander la canonisation
du Vénérable John Henry Newman
Père Éternel, vous avez conduit le Vénérable John Henry Newman pour suivre la lumière de la vérité, et il a répondu aux appels de votre Divine Volonté et ce quel qu'en soit le prix, en tant qu'écrivain, prédicateur, conseiller et éducateur, comme pasteur, oratorien, et serviteur des pauvres, il a œuvré pour l'avènement de Votre Royaume. Faites que par le biais de votre Vicaire sur la terre nous puissions un jour entendre les mots suivants: «Bravo, bon et fidèle serviteur, entre dans le catalogue des saints de l'Église." Manifestez nous la puissance d'intercession de votre Serviteur en répondant aux prières que Vous adressent Vos enfants fidèles dans le monde entier. Par l'intercession du Vénérable John Henry Newman, nous Vous confions plus particulièrement nos intentions, par Jésus Christ votre Fils et notre seigneur. Amen.
Renseignements
Association Française des Amis de John-Henry Newman
Postulation du Vénérable John-Henry Newman
Dernière mise à jour de la page: le 20 juillet 2009
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