Le Voile de Véronique de Manopello
Le Voile de Véronique du sanctuaire de Manoppello
Dans le centre de l'Italie, à Manoppello, un petit tissus de soie laisse apparaître le visage d'un homme. Ce n'est ni une peinture ni un tissage. Patrizia Cattaneo nous raconte ici l'histoire du voile dit de «Véronique».
Le voile de Véronique à Manoppello
«II n'a ni apparence, ni beauté, pour attirer nos regards.» Ce verset d' Isaïe (53,2) s'applique bien a l'effigie mystérieuse du visage du Seigneur, vénérée a Manoppello, près de Chieti, qui célèbre cette année le cinquième centenaire de son arrivée. Cette toile aurait été donnée au docteur Antonio Leonelli en 1506 par un mystérieux personnage angélique, parvenu dans cette localité des Abruzzes. Un siècle plus tard, un certain Antonio de Fabritiis l'acquit de ses parents, pour le donner par un acte notarial aux Pères capucins en 1646. La précieuse relique exposée depuis cinq siècles entre deux plaques de cristal dans l'église des frères, a été longtemps considérée comme le fameux mandilion. C'est la toile avec laquelle, selon la tradition, Véronique essuya le visage ensanglanté du Seigneur sur le chemin menant au Calvaire. Il y laissa l'empreinte de son effigie. En réalité, Véronique signifie «vraie icône». De récentes recherches conduisent au contraire à penser que le linge de Manoppello serait plutôt le suaire du Christ, demeuré imprimé de manière surnaturelle au moment de sa résurrection.
Le voile du mystère
Sur un tissu très fin, et brillant comme un bas de soie, de 17 x 24 centimètres, campe un visage d'homme dont on ne perçoit la beauté qu'après l'avoir observé avec patience. Sur cette toile semi-transparente, l'image est imprimée comme sur une diapositive et, cas unique au monde, elle est parfaitement visible des deux côtés! Les photos digitales de hautes définitions, du professeur Donato Vittore de l'Université de Bari, ont mis en évidence de minuscules taches, probablement de sang, au centre duquel se trouve un petit trou, peut être dû à la couronne d'épines. De plus, les observations menées avec les ultraviolets révèlent que sur la totalité du tissu aucun pigment n' apparaît. Il ne s'agit donc pas d'une peinture ni d'un tissage. Il n'y a que les fibres des pupilles qui semblent brûlées, comme si une source de chaleur avait lésé le tissu. L'image non faite de mains d'homme, appartient au monde du mystère et jusqu'à maintenant, elle n'a été étudiée qu'avec des techniques photographiques. On ne peut observer le visage que sous un angle particulier ou en plaçant un écran opaque derrière lui. A contre-jour, il est transparent; à l'ombre, il est de couleur ocre foncé. Un éclat de cristal est cloué en bas à droite. Pour sa consistance immatérielle, on pense que la toile est constituée de byssos marin, un filament opalescent plus fin que les cheveux d'un ange. Il est fabriqué par le Pinna Nobilis, un mollusque bivalve de la Méditerranée. Le mode de tissage de ce très précieux fil, utilisé dans l'antiquité surtout par des rois et des prêtres, pour la finesse et la splendeur de la trame, remonterait a la fille du roi Hérode. De toute façon le byssos marin ne peut être peint: ultime précision qui avalise l'origine surnaturelle du Visage de Manoppello, qui n'a pas été égratigné par les siècles. L'homme du mystère a une coloration intense, il est tracé avec précision dans les traits des cheveux et dans les détails, il est contusionné, il a le nez cassé, la barbe partiellement arrachée et une joue enflée. Les yeux regardent intensément de côté et vers le haut, laissant entrevoir le blanc sous l'iris. Sur le front, il a une mèche ébouriffée. Son regard exprime une calme innocence, presque étonnée. C'est difficile d'en recueillir immédiatement toute la beauté, mais «celui qui croit en Dieu, en ce Dieu qui justement dans la ressemblance altérée du crucifié s'est manifeste avec amour "jus-qu'au bout", [celui-là] sait que la beauté est vérité et que la vérité est beauté. Mais dans le Christ souffrant, il apprend aussi que la beauté de la vérité inclut offense, douleur, et finalement obscur mystère de la mort. Beauté et vérité ne peuvent se redécouvrir que dans l'acceptation de la douleur et non dans son refus.(...) Il faut apprendre à "voir" le Christ. Il ne suffit pas de le connaître simplement par la parole; il faut se laisser toucher par le dard de sa beauté paradoxale: ainsi on parvient à la vraie connaissance à travers la rencontre personnelle avec la Beauté de la vérité qui sauve.
La piste mystique: le visage du condamné
Selon les apocryphes et certains mystiques dignes de respect, comme Anne Catherine Emmerich — dont les révélations ont finalement con-duit les archéologues a redécouvrir la maison de la Vierge Marie à Ephèse — le visage du Christ reste imprimé sur un tissu que lui tend une pieuse femme d'un haut rang, du nom de Seraphia, sur le chemin du Calvaire. A cette époque, selon les visions de la bienheureuse allemande, on portait des pièces de toile, dites «suaires», aux malades et aux affligés, pour essuyer le visage en signe de compassion. Ensuite, le mot "suaire" est passé a l'usage funèbre, il désignait une simple pièce de tissu pour absorber la sueur. Jésus fut reconnaissant au geste de Seraphia et, après s' être passé la toile sur le visage, il la rendit à la femme et poursuit le chemin de croix. C'est seulement de retour chez elle, qu'elle remarqua que s'y était gravé le visage du Seigneur. Catherine Emmerich note qu'après la mort de Seraphia, le voile sacre fut donné à la Vierge, donc aux apôtres. La relique ensuite fut transférée en divers lieux, et à partir de Constantinople, elle fut donnée à l'Eglise. La mystique révèle en outre que le Seigneur, durant la sépulture, laissa subitement la trace de son corps martyrisé sur le Suaire, sous les yeux étonnés de Marie, de Jean, et de ceux qui étaient présents, mais elle ne fait allusion a aucun suaire avec l'impression du visage du Christ, ni dans les scènes de la résurrection.
La piste scientifique: le visage du ressuscité
L'hypothèse est accompagnée d'une solide documentation du professeur Heinrich Pfeiffer sj. de l'Université pontificale Grégorienne de Rome et Sœur Blandine Paschalis Schlömer, une trappistine allemande, experte en iconographique. Pour eux, la toile de Manoppello ne serait pas le voile de la pieuse femme, mais bien le suaire qui recouvrait la tête du Christ dans le sépulcre. C'est son parcours contemplatif qui a conduit Sœur Blandine à la découverte déconcertante que le visage de Manoppello concorde en tous points avec celui du Sindone, soit dans ses mesures, soit dans les signes des blessures. De plus, les poils de la barbe des deux images coïncideraient parfaitement. Cela conduit les deux chercheurs a émettre l'hypothèse qu'il s'agit du suaire qui entourait la tête du Christ dont parle l'Evangile de Saint Jean, posé sur le Sindone. Autrement, la concordance des deux images au centième de millimètre serait impensable. La découverte conduit le jésuite a retenir que l'image surnaturelle sur la toile se serait imprimée au moment où le Christ s'est réveillé de la mort, et non durant le chemin de croix. Avec l'aide du Père P. André Resch, professeur de sciences du paranormal auprès de l'Académie Alphonsienne de l'Université du Latran, Sœur Blandine a aussi démontré que certaines icônes célèbres du Christ — comme celles du Monastère Sainte-Catherine au Sinaï — concordent presque parfaitement avec le Sindone et avec le Visage de Manoppello, avec une correspondance qui se situe entre 95% et 100%. Ce pourcentage exclut scientifiquement le hasard et porte a conclure que les deux toiles ont servi de modèle pour toute l'iconographie classique du Christ entre le IVe et le XIVe siècle.
Il vit et il crut
Selon les usages funéraires du temps, pour la sépulture du Christ, on utilisa un grand drap (le Sindone), les bandages (othonia) et au moins deux suaires: un, interne, pour tenir la bouche fermée comme une mentonnière, et un autre, externe, qui lui couvrait la tête . Le corps fut d'abord enveloppé dans le drap, puis bandé jusqu'au cou avec de grandes bandes imprégnées de parfum. Sur la tête déjà couverte du drap on a superposé le suaire, un tissu qui tenait autour de la tête et servait à ralentir l'évaporation des arômes funèbres dont était couverte la tête du Seigneur. Jean assistait probablement avec Marie a la sépulture du Christ et il fut donc témoin de la préparation du cadavre.
La matinée du "troisième jour", entrant derrière Pierre dans la tombe vide, l'apôtre bien-aimé «vit et il crut». C'est justement la position du bandage et du suaire, dit le quatrième Evangile, qui l'aurait convaincu que le corps du Seigneur n'avait pas été dérobé mais qu'il s'était réveillé des morts. Jean, selon la traduction de la Conférence épiscopale italienne, «vit les bandages a terre et le suaire qui, lui, avait été mis sur la tête , non par terre, avec les bandages, mais plié dans un endroit a part... et il vit et il crut» (Jn 20, 6-8). Mais pourquoi crut-il a la résurrection à la vue des bandes vides et du suaire? Les hypothèses sont variées. Don Antoine Persili avance une suggestion bien argumentée. Sa traduction reprise directement du grec ne laisserait pas de doutes: pour cet érudit Jean «vit les bandages détendus (c'est-à-dire affaissés, mais non défaits) et le suaire, qui était sur sa tête , pas avec les bandages détendus, mais au contraire enroulé (c'est-à-dire non pas détendu avec les bandages, mais comme amidonne et relevé) dans une position unique (c-à-d. pas naturelle)». En substance, Jean entra dans le sépulcre, il vit que les grandes bandes ne contenaient plus le corps du Seigneur, mais qu'elles étaient affaissées autour du linceul funèbre et qu'elles n'avaient pas été manipulées. Comme si le corps s'était volatilisé. Pour le Père Persili, c'est là la raison de croire instantanée de Jean. Au cas où il aurait été dérobé, le corps aurait dû être dégagé des bandages. En outre, le suaire, selon son interprétation, était figé dans une position particulière, comme "amidonné" et relevé comme s'il contenait encore le corps du Seigneur, qui en réalité n'y était plus. Néanmoins, nous osons ajouter, s'il est vrai que ce suaire est la toile de Manoppello, comme le soutient Pfeiffer, il devait déjà porter la gravure du visage du ressuscité. La version de Don Persili est scientifiquement soutenable: en fait, la radiation atomique provenant du corps du Christ — qui a produit le négatif sur la toile du Sindone et a enrichi la cellulose du lin, au point de falsifier la datation au carbone 14 — pourrait avoir imprimé aussi son visage en positif sur le suaire et l'avoir rigidifié, par la légèreté du voile et le dessèchement improvisé des arômes dont il était imprégné. Le corps glorifié du ressuscité appartient à une autre dimension, comme le narrent les Evangiles. Il se laisse toucher mais passe à travers la matière et se présente aux disciples réunis au Cénacle "toutes portes closes". Donc non seulement Jésus ne sort pas par l'entrée du sépulcre (la pierre roulée ne fut qu'un signe), mais il ne sortit pas non plus des toiles funèbres, parce qu'il les traversa par la propriété du corps glorifié. La résurrection ne fut pas un changement d'un lieu à un autre, mais le passage avec le corps d'une dimension temporelle à une dimension éternelle.
L'itinéraire du voile
Mais comment la toile du mystère est-elle arrivée dans les Abruzzes? Selon le Père Pfeiffer, la sainte face gardée a Manoppello serait la fameuse "véronique", la plus insigne relique de l'antiquité vénérée à Saint-Pierre de Rome et d'où elle est mystérieusement disparue — volée ou mise en sécurité — durant la reconstruction de la Basilique en 1500. La physionomie du visage, la date d'arrivée dans la localité des Abruzzes et l'éclat de verre sur la toile, qui pourrait appartenir à l'antique reliquaire du Vatican, sont des indices crédibles.
On suppose que la toile fut d'abord conservée par la Mère du Seigneur, donc portée par saint Jean à Ephèse et en d'autres localités de l'Asie Mineure. En 574 elle arriva à Constantinople, d'où elle disparut en 705, année de son arrivée à Rome. Avec le déclin de l'empire byzantin, Innocent III en promut le culte et le voile fut appelé "Veronica"— la vraie icône du Christ — et exposé à Saint-Pierre. Les pèlerins affluèrent de toute l'Europe pour vénérer la relique. Les travaux d'agrandissement de la Basilique commencèrent en 1506. A cette époque, la toile disparut mystérieusement de Rome et on en perdit la trace. Nous savons par ailleurs que de nombreuses reproductions malhabiles furent mises en circulation, comme celle qui est actuellement conservée au Vatican, complètement ternie, qui serait un faux. Durant le sac de Rome, quelques années plus tard, la toile était probablement déjà en sécurité à Manoppello. De la vraie Veronica romaine, il reste une corniche avec des vitres fracturées. Comment est-elle arrivée à Manoppello, c'est un autre mystère. La légende attribue son arrivée à un ange, peut- être pour couvrir un acte illicite? L'unique chose certaine est l'acte notarié de 1646 qui la donne aux capucins.
Les inconnus
Les mystiques et les chercheurs concordent sur un seul point: que le portrait du visage du Christ est d'origine surnaturelle. Mais tandis que les apocryphes, la tradition et les mystiques soutiennent qu'il s'est produit durant le chemin de croix, les chercheurs retiennent qu'il s'est formé durant la résurrection. La coïncidence extraordinaire avec le visage du Sindone semble avaliser cette hypothèse qui présente toutefois de nombreuses inconnues. Par exemple: 1) Comment expliquer que le suaire ne soit pas fait de lin comme le linceul, mais de précieux byssos? Si le linge sur la tête devait empêcher la volatilisation rapide des arômes du Sindone, comment un voile impalpable avec une gaze très subtile, pouvait-il remplir la tache? 2) Un suaire (voir celui d'Oviedo) a des mesures bien supérieures au voile de Manoppello, parce qu'il devait entourer la tête du défunt, alors que la superficie de celui de Manoppello correspond à peu de chose près à celle d'un Kleenex. Saint Jean, dans l'Evangile, décrit un suaire "enroulé" et "plié". Sa superficie devait donc être supérieure à un petit mouchoir. Aurait-il été retaillé plusieurs fois? 3) Comment le Seigneur qui se relève avec un corps glorieux donc transformé et parfait, peut-il avoir le visage souffrant? Est-ce crédible que le regard de stupeur soit adressé a la femme qui lui apporte un moment de réconfort sur le Calvaire, ainsi que l'expression de celui qui se relève victorieux de la mort? Ne serait-il pas souhaitable d'essayer d'étudier les pupilles, qui pourraient révéler, comme pour la prodigieuse image de la Madone de Guadalupe, la scène qui se déroule devant l'effigie au moment de son impression sur la toile? 4) Si les minuscules trous rencontrés sur le voile de Manoppello étaient vraiment des traces d'épines, comment peut-il être le suaire? Durant la sépulture, les épines de la tête du Christ ont probablement été retirées. En outre, dans la version de Persili, le suaire n'était pas en contact direct avec la peau, mais apposé sur le Sindone sur lequel les déjà improbables épines auraient dû traverser aussi le drap funèbre. 5) Nous savons que chez Jean, "voir" à souvent une connotation spirituelle, équivalente à comprendre avec l'âme, voir avec les yeux de l'esprit. Ce qui provoque la foi de l' apôtre dans le sépulcre vide ne fut pas nécessairement quelque chose d'extraordinaire. Il peut avoir accueilli la vérité de la résurrection grâce à une illumination du Saint Esprit, reçue de Jésus sous la croix. La foi croit, elle n'a pas besoin de voir. 6) Pourquoi Pierre, témoin oculaire avec Jean du sépulcre vide, n'a pas comme lui l'intuition de la résurrection? Si c'était un suaire dans une position étrange, et avec l'impression du visage du Seigneur, Pierre aussi aurait compris qu'il s'agissait d'un événement d'exception. S'il n'en parle pas c'est parce que, ou bien il ne le voit pas (il était caché dans les bandages) ou il n'y était pas. Cela n'aurait pas de sens de penser que Jean ait vu une relique d'un tel calibre et qu'il ait cru par la suite, et qu'il tienne caché ce fait à Pierre qui l'accompagnait et aux autres. 7) Si Jean prend la peine de décrire la position du suaire dans la tombe vide par un verset complet, comment se fait-il, s'il en est ainsi, qu'il ne rapporte pas aussi que le visage du Christ était resté imprimé d'une manière surnaturelle? 8) En outre, la force de la résurrection était-elle vraiment nécessaire pour imprimer la sainte effigie de Jésus sur le byzzos, ou bien ne pouvait-il pas accomplir quelque miracle, même durant le chemin de croix? Est-ce que l' hémoroïsse ne fut pas guérie d' une force qui s'échappait de lui, uniquement en touchant la frange de son manteau? Le mystère de Manoppello, loin d' être résolu, reste ouvert. Lumières et ombres s' alternent, le mystère se laisse entrevoir depuis le seuil. Pour le franchir, il faudra approfondir. Notre provocation a pour but de le stimuler. Pour l'heure, nous devons nous contenter seulement de savoir que le très précieux voile n'est pas oeuvre d'homme et qu'il concorde avec le visage du Sindone, mais les visions, en particulier celles de Catherine Emmerich, et les conclusions des chercheurs semblent s'exclure tour à tour.
La troisième voie
La vérité ne pourrait-elle pas se trouver dans une troisième voie, qui sans forcer les textes sacrés ne contredise pas, mais fasse concorder Evangile, science, tradition et révélation? Par exemple, pourquoi exclure que le voile de Manoppello se soit produit au cours du chemin de croix? Christ fut couronné d'épines et frappe dans le prétoire. Dans les Evangiles, on n'a pas noté qu'ensuite il ait reçu d'autres coups au visage. Donc si le voile s'était imprimé au cours du chemin de croix, la parfaite superposabilité avec le Sindone ne serait pas étrange: le visage du Seigneur était déjà tuméfié et défiguré durant la montée au Calvaire et ce visage était le même que peu d'heures après qu'il ait laissé un signe indélébile aussi sur le drap funèbre. On s'expliquerait ainsi les points de contact avec le drap de Turin (science), on résoudrait les incohérences indiquées ci-dessus, sans forcer les Evangiles, sauvant ainsi la révélation et la tradition. Mais il y a une autre piste qui part d'Emmerich. La mystique décrit la Mère de Dieu tandis qu'elle prépare le corps du Fils pour la sépulture et elle réfère que Marie couvrit le visage de Jésus avec un "lin très fin" (byzzos marin), reçu de la femme de Pilate (qui pouvait se permettre le byzzos) . Le voile subtil fut laissé au contact direct du visage du Seigneur, sous, et non pas sur le Sindone (parfait contact entre les deux toiles funèbres). Cela expliquerait au moins leur parfaite coïncidence et pourquoi les deux témoins oculaires de la tombe vide ne parlent pas, dans les Evangiles, des visages imprimés sur le Suaire. La très précieuse toile décrite par Emmerich était de fait couverte par le Sindone.
Texte extrait du magazine Stella Maris, N°429, d'octobre 2006
Photos du Voile de Véronique de Manopello,
cliquer sur le lien suivant:
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2007/11/19/6942834.html
Site officiel du Sanctuaire de la Sainte Face de Manopello:
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