La Sainte Face de Jésus éclairée d'un sourire
La sainte Face de Jésus éclairée d'un sourire
Le texte suivant est extrait des révélations que Jésus fit à Mme Sevray, née en 1872 et retournée à la Maison du Père en 1966, cette femme qui fut une mère de famille et une grand-mère attentive vécut intensément sa foi au quotidien. Elle reçut maintes révélations, dont entre autre une demande du Seigneur, de réaliser un portrait de son Visage éclairé d'un sourire.
« Je veux absolument fixer les lumières dont Je t'ai comblée avant hier. Tu Me suppliais de te baigner dans Ma lumière et Ma joie infinies ; tu t'adressais à Ma Sainte Face ! Tu disais et redisais ardemment cette supplication ; puisque cette pensée (bien pauvre) te traversa l'esprit : comment cette Face… meurtrie, douloureuse, me communiquerait-elle la joie ? Evidemment, elle ne le peut, et cela te semblait en désaccord. Alors ! Je te fis sentir que Je voulais que tu t'adresses à Ma Sainte Face, non voilée de larmes et de Sang, mais éclairée d'un sourire… Que ce culte-là, personne n'y avait songé et que Je voulais que tu l'aies et le fasse connaître. Tu étais plongée dans des suavités délicieuses, et Je te faisais comprendre que J'étais tout aussi adorable dans Mes joies que dans Mes souffrances. Que Je voulais que tu Me glorifies dans et par la joie de ton âme… Et ce que Je te réservais de faire connaître au monde cette dévotion nouvelle, Ma Sainte Face non plus voilée de larmes, mais divinement éclairée d'un sourire. Il faudra Me glorifier par la joie en exaltant Mes Joies à Moi ! J'en dirais plus long… »
1er décembre 1930
« Tu te souviens de ce que J'avais ébauché de Mes désirs au sujet de Ma Sainte Face. Je t'avais esquissé la pensée de Mes désirs de voir par toi Ma Sainte Face vénérée, adorée, Ma Sainte Face non pas dans les souffrances de Ma Passion (Ce culte existe, il M'est très précieux), mais de Ma Sainte face éclairée d'un sourire ; de Ma Sainte Face dans la joie… On songe à M'adorer dans Mes Souffrances, mais on passe à côté de Mes Joies sans les saluer du culte qu'elles méritent et cependant, elles aussi sont saintes, puisqu'elles ont été vécues par Moi. Donne-Moi ce culte, rends-le Moi et, peu à peu, fais-le connaître. En ce temps de l'Avent, commençons à détailler, à étudier, à préciser ce culte que Je te demande pour Ma Sainte Face souriante : ce sourire, commence à le cueillir sur Mon Visage d'Enfant, de Tout-Petit Enfant, alors que Ma Mère, tout abîmée dans Son Adoration et Son Amour, M'adorait dans l'extase… Qu'Elle le trouvait beau ! Ma Mère, Mon Visage d'Enfant. Tous Mes sourires étaient profonds, puisqu'ils étaient le reflet de Mon Ame. Rien en Moi de factice, de forcé, de bruyant, mais une expression exquise d'une joie que Je veux voir remarquer, admirer. Je veux être adoré dans Mes Joies ! Nul n'y songe. A part la mention que l'on en fait dans les Litanies, jamais et nulle part on ne la remarque, on ne la mentionne, on ne M'en fait gloire… »
4 décembre 1930
« Continuons à nous entretenir de Ma Sainte Face souriante. Viens régulièrement sous Ma dictée, Je veux continuer à te parler de Mes désirs à ce sujet. Oui, adore-La bien Ma Sainte Face, Mon Visage d'Enfant gracieux et suave. Mon Visage d'Enfant… Lorsque Je regardais Ma Mère… Lorsque nos yeux se rencontraient… Hélas ! pour Elle, à partir de la prédilection de Siméon, Elle ne pouvait Me regarder sans penser à cet avenir, où Son Amour, Son Jésus, Son Petit serait crucifié… Que de profondes angoisses, dans le Cœur de Ma Mère, venaient se joindre à Ses Joies. On n'y pense pas assez non plus. Je te demanderai à toi de dire toi-même (d'écrire toi-même) ces souffrances de Ma Mère, apercevant la Passion au travers de Mes premières années… ou bien, Je dicterai. J'ai beaucoup à te demander : Je veux faire passer beaucoup par toi, pour le faire rayonner dans les âmes. En ce moment, occupons-nous de cueillir les beautés de Ma Sainte Face, exprimant la Joie : dans la Crèche, sur les genoux de Ma Mère, oh ! comme dès ce temps-là, elles se mêlaient bien nos âmes : miroir absolument pur, miroir que rien ne venait embuer.
7 janvier 1931
Aujourd'hui, Je continuerai à parler de Ma Sainte Face, car J'ai hâte d'être glorifié par toi, et par d'autres en extension, par l'adoration de Moi et de Mes Joies, par la contemplation de Ma Sainte Face souriante. La beauté ! que le créateur s'était plu à mettre en Sa créature humaine, au Paradis terrestre, la beauté ! que de fois Elle a été, depuis la faute, occasion de péché, occasion de peines… de souffrances, pour son Créateur qui la voulait occasion de louange pour Lui ! (prendre le mot « souffrance » au sens où c'est dit). La beauté ! Il s'est plu à en revêtir Ma Personne Humaine : or cette beauté n'a pas assez attiré les hommages. On s'attache plutôt à Mes Souffrances qu'à Mes Joie, à Mes Larmes qu'à mes Sourires. L'on Me glorifie beaucoup, mais je veux par Toi, et par ton moyen, être glorifié en Mes Sourires, en Ma Beauté. J'ai parlé déjà, dans une précédente communication, de la beauté de Mon Visage d'Enfant. Ma Mère était en extase devant la Beauté de Ma Face enfantine. Mon père adoptif aussi. J'ai eu là les deux meilleurs évidemment et premiers adorateurs de Ma Beauté, les deux premières âmes se livrant à ce culte que Je te demande d'avoir, et de propager… La Beauté infinie, incréée, immuable, s'incarnant, devait donner la chair dont elle se revêtait une participation, bien atténuée à ce qu'elle était elle-même. Faire transparaître la Beauté Divine au travers d'une chair humaine, voilà ce que a fait Dieu le Père, Créateur toujours. Quel insigne honneur pour la chair de se trouver élevée à ce point : être le Tabernacle de la Divinité… Plus ! être Dieu elle-même en la Personne du Fils de Dieu fait homme. Ce prodige-là, il faut le contempler, il faut l'admirer. Il faut, en cette contemplation, adorer et louer non seulement le Fils qui se fait Homme, mais aussi le Père, le Créateur. Et le culte que Je demande pour Sa Sainte Face souriante n'a pas seulement pour but le Fils, mais aussi le Père, le Créateur ! A cela, qui y pense ? Or il faut que toutes les excellences des Trois Personnes Divines, tous les gestes ou action et émanations de ces Trois Personnes soient l'objet de la louange de l'homme. Pour donner sa louange, il faut que l'homme puisse voir, puisse comprendre, puisse aimer… Trop souvent, au lieu de laisser les âmes livrées au souffle de Ma Grâce, trop souvent on les force à suivre les chemins battus… Or, entendez-Moi bien : Je veux du nouveau ! Oui, Moi, Dieu, Je veux être adoré, glorifié, comme Je ne l'ai jamais été, car Je veux que l'âme humaine parcoure dans ses adorations et ses louanges, tous les cycles de Mes Perfections Divines et de Mes Agissements Divins. Je ne clôturerai le temps que lorsque l'Evangile sera connu par toute la terre. Mais aussi, Je veux qu'avant la Fin des Temps, toutes Mes particularités Divines, tous Mes agissements Divins, et jusqu'aux reflets de ces agissements, retiennent l'attention des âmes, fût-ce d'une seule ! »
21 janvier 1931
« Ecris : Je veux qu'on vienne à l'Adoration de Ma Sainte Face dans la Joie… La joie ! on ne pense pas assez que c'est une émanation de Dieu. Au sein de la Trinité Sainte, c'est la Joie… La Joie indicible… infinie… Ce sont des abîmes insondables de Joie ! La joie le Bonheur font partie de Mon Essence. Moi, Dieu, Je Me complais éternellement en Moi-même, et cette complaisance absolue Me jette, Me plonge en une Joie absolue, en la Joie Absolue ! La Joie est donc une chose sainte ; elle est une chose Divine. Pourquoi donc dans l'habituel programme de la Vie Chrétienne n'en fait-on pas grand cas ? Toujours l'on place la souffrance avant la joie. On la considère comme plus haute et d'un bien plus grand prix. Pourquoi ? Tout cela est une déformation, suite du péché. C'est toujours l'idée de réparation qui domine en tout…
Texte extrait du livre « Divins Appels », aux Ed. du Parvis
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