Spiritualité Chrétienne

Spiritualité Chrétienne

Le Serviteur de Dieu Manuel Lozano Garrido

Le serviteur de Dieu Manuel Lozano Garrido

Un journaliste exemplaire

1920-1971

Fête le 3 novembre



Mais qui est Lolo ?

Lolo est un jeune de l'A.C. Il est né à Linares (Jaén , Espagne) en 1920.  À 22 ans, une paralysie progressive l'a cloué sur une chaise roulante. Son immobilité a été totale. Les neuf dernières années, il était aveugle. Mais Lolo était un jeune laïc, un chrétien qui a pris au sérieux l'Evangile, ou comme disait de lui Martin Descalzo : « Il se consacrait à être chrétien. Il se consacrait à croire ». Il prenait tellement au sérieux l'Evangile, qu'un jour quelqu'un (frère Robert de Taizé) s'approcha de sa maison. Il le vit.  Il l'entendit parler. Il regarda ce petit corps tout raidi. Il prit la plume et écrivit sur l'abat-jour  de la lampe qui éclairait du coin la table où Lolo travaillait.  « Lolo, sacrement de la douleur ». Mais ce jeune de l'A.C., qui a maintenu la joie éternelle sur son sourire permanent, « homme de douleurs » et cependant semeur de joie dans les centaines de jeunes et d'adultes  qui s'approchaient de lui en recherche de conseil, avait un secret : (« Le secret de Lolo », c'est le titre de la biographie d'enfant en bandes dessinées publiée par Blanca Aguilar).

Quel est le secret de Lolo qui le faisait vivre la joie dans la douleur ?

Lolo était un jeune aimant le sport et la nature ; joyeux dans ses plaisanteries d'enfant et plus joyeux encore dans ses jeux de jeunesse quand il commença à s'ouvrir à la vie, à désirer « dévorer » apostoliquement le monde. Il s'était formé comme apôtre dans le centre de jeunes de l'A.C. de Linares durant les années 30.  « Pour lui, l'A.C. c'était tout ».

Dans l'Action Catholique il apprit à aimer à la folie la Vierge Notre Dame.  Il écrira d'elle de très belles pages remplies de tendresse et d'amour filial tout au long de ses 28 ans d'écrivain et de journaliste invalide.Dans l'Action Catholique il roda sa ferveur eucharistique qui le marqua pour toute sa vie.  Il nous reste ses écrits sur la fête du Corpus Christi ou sur le Jeudi Saint ou sur le sacerdoce.  Quand il était déjà paralytique – du balcon de sa maison située justement en face des portes de la Paroisse de Sainte Marie de Linares, là où il fut baptisé et où maintenant repose sa dépouille mortelle – du balcon il faisait un arrêt dans ses travaux d'écrivain paralytique et disait : « Maintenant – face à face avec le Tabernacle – je vais écrire avec Lui un petit paragraphe ».

L'expérience eucharistique de Lolo, qui dans son adolescence le convertit en un autre « Tarsice » emportant clandestinement l'Eucharistie durant la guerre, devient en lui plus profonde quand il passe la nuit entière du Jeudi Saint en prison à adorer le Seigneur dans le Saint-Sacrement qu'on lui avait passé en cachette dans un bouquet de fleurs. L'Eucharistie marqua Lolo jusqu'à la moelle.  Martin Descalzo le décrit magnifiquement : « Messe à la maison de Manolo » !; parce que Lolo, qui avait découvert ce que l'Eucharistie est pour l'Eglise et dans la vie de chaque chrétien, ne pourra plus continuer sans avoir chaque jour « Table ronde avec Dieu » ; c'est le titre d'un de ses livres.  L'Eucharistie est pour Lolo forteresse dans sa faiblesse et joie dans sa douleur, source de son souci apostolique et source pour sa plume.

Apôtre

Ce Lolo, jeune engagé apostoliquement dans une époque d'hostilité et même de persécution religieuse, parcourt des villages comme propagandiste de l'A.C. ; il n'hésite pas à évangéliser par la radio ; il tombe amoureux du Christ et lui dit : « Un prêt : laisse-moi ton cœur … non pas pour l'égoïsme de tout réaliser facilement et sans effort, mais pour rendre bon ce devoir qu'est t'aimer à ta mesure », comme il le dit dans « Les hirondelles ne savent jamais l'heure », un autre de ses livres.  Ce Lolo, inquiet et bon marcheur, reçoit la visite de la douleur : « Apparemment la douleur a changé mon destin d'une manière radicale.  J'ai abandonné les salles de cours, j'ai déposé mon diplôme, j'ai été réduit à la solitude et au silence.  Le journaliste que je voulais être n'est pas entré dans l'Ecole ; le petit apôtre qui rêvait d'arriver à être ne va plus dans les quartiers ; mais mon idéal et ma vocation je les ai maintenant devant moi, avec une plénitude à laquelle jamais je n'aurais pu rêver ».  Il écrit ainsi dans « Lettres avec le signe de la Croix ».

Invalide

Cet apôtre de l'A.C. reçoit de Dieu « la vocation de malade » : « Ma profession : invalide ».  Et son invalidité est telle que jour après jour il perd tous ses mouvements.  Son corps se convertit en un ramassis tordu d'os endoloris ; mais il ne se plaint jamais et ne parle pas de lui-même.  Cependant … quand il perd le mouvement de la main droite, il apprend à écrire avec la gauche.  Quand la gauche se paralyse elle aussi, il dicte à un magnétophone et se convertit ainsi en écrivain et journaliste infatigable depuis sa chaise roulante.

Ecrivain et journaliste

Il y a deux anecdotes que je ne veux pas omettre.  Quand il pouvait encore bouger un peu les doigts on lui offrit une machine à écrire.  Quelle est la première chose qu'il écrivit avec elle ?: « Seigneur, merci. Le premier mot, ton nom ; que ce soit toujours la force et l'âme de cette machine …  Que ta lumière et ta transparence soient toujours dans l'esprit et dans le cœur de tous ceux qui travaillent avec elle, pour que ce qui se fasse soit noble, pur et plein d'espérance ».

Et quand il reçoit la permission pour que sur sa « table ronde » on puisse célébrer la Messe, il eut cette impulsion : « - Apporte la machine à écrire. – Pour quoi maintenant ?  Tu es fou ! – Mais oui ; dépêche-toi ; tu l'apportes et tu la mets sous la table, pour que comme ça le tronc de la Croix se cloue sur le clavier et enfonce là ses racines ». Les racines ! Et comme elles se sont enracinées dans sa vie et combien de fruit elles ont donné !

« Sinaï »

De son coin immobile, de sa chaise roulante, Lolo devint journaliste et écrivain.  Bien plus encore, il fonde une œuvre pieuse : « Sinaï, groupes de prière pour la presse » ; des groupes de 12 malades avec un monastère contemplatif prennent sur eux le « soin spirituel » d'un moyen de communication social concret et ainsi, jusqu'à 300 malades incurables, que Lolo unit, soutient, à travers la revue mensuelle qu'il écrit pour eux.  De cette manière – comme Moïse pendant qu'il priait avec les bras élevés dans le Sinaï pour aider Israël – tous ces malades qui « ne peuvent lever leurs bras ni marcher avec leurs pieds » se convertissent cependant en appui chrétien et apostolique pour les journalistes. C'est pour cela qu'il a pu écrire le « Décalogue du journaliste » et « La prière pour les journalistes », parce que Lolo fut un journaliste chrétien sous un double angle : parce qu'il a parlé de thèmes religieux, mais « aussi et beaucoup plus » parce qu'il a su parler de tout et de n'importe quelle chose en partant de la doctrine de l'Eglise,  de l'optique de la foi : industrie minière et urbanisme ; scolarisation, monoculture et agriculture ; chroniques de la ville ou évolution de l'univers …

Un malade qui travaille chaque jour

Lolo « se fait » journaliste et écrivain.  « Je gagne mon pain à la sueur de mon front », dit-il quand il reçoit un de ses multiples prix littéraires.  Il écrit 9 livres de spiritualité, des journaux, des essais, un roman autobiographique, et des centaines d'articles dans la presse nationale et provinciale …  Lolo est un travailleur endolori ou un malade qui travaille du matin au soir.  Dans sa vie se mêlent année après année, en une unique tresse, le travail ardu et la maladie aiguë.  Mais dans sa vie, comme son grand secret, il y a la piété mariale et eucharistique, de laquelle jaillit un amour passionné pour l'Eglise et un apostolat infatigable « sans bouger de sa chaise roulante ».

Son amour pour l'Eglise

Parce qu'en Lolo, pour conclure, il faut dire que s'est développé jour après jour son amour pour l'Eglise au rythme du cheminement des jours où l'Eglise « était en Concile ».  Avec quelle avidité « lisait-il », déjà aveugle, écoutant les chroniques et les réflexions des pères et des théologiens du Vatican II et avec quelle profondeur pénétra-t-il dans l'esprit conciliaire !

Joie contagieuse

La valeur de la douleur pénétra petit à petit dans sa vie comme une acceptation dans la paix  et dans la joie des projets de Dieu.  Alors sa vie de tous les jours, son contact avec les gens, se convertit en joie contagieuse.  Aux pieds de la grotte de Lourdes, Lolo pèlerin-malade, dit à la Dame : « Je t'offre la joie, la joie bénite ».  Et la Dame sema et multiplia en lui la semence de la joie, de la bonne humeur, que lui transmettait à celui qui s'approchait de sa chaise roulante.

L'extraordinaire vécu avec normalité

En Lolo grandit une dimension de sa vie qui fut celle de faire de ce qui est extraordinaire (ce qu'étaient ces très grandes douleurs de sa maladie ; son médecin lui disait « tu es le gravement malade qui jouit de la meilleure santé »), faire que l'extraordinaire semble « ordinaire » à cause de la normalité routinière avec laquelle il vivait ses circonstances terribles.  L'extraordinaire de Lolo est que cette situation si dure lui la convertit en normalité « apparente ».  Comme s'il était un homme sain et fort !  Il était comme un Job du 20ème siècle.

Le 3 novembre 1971

Sa vie s'est éteinte le 3 novembre 1971.  C'était le jour de la fête de saint Martin de Porres, « Frère Balai, le saint qui avait grandi en sainteté dans un petit coin du couvent, comme Lolo qui avait vécu toute sa vie sur un mètre carré qu'occupait son fauteuil d'invalide.  Pendant qu'à ses côtés moi, prêtre qui eu la joie d'être 9 ans proche de lui, je priais avec lui le Notre Père et je disais avec lui à Sainte Marie : « Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort ».  Et à ce moment-là son cœur, « qui ne tenait plus dans sa poitrine » comme disait le médecin chaque fois qu'il l'auscultait, s'est arrêté.  Douze ans auparavant, le même jour du 3 novembre, Lolo avait écrit : « Aujourd'hui le jour a le goût du chemin de fer, quand le train arrive et l'ami que l'on ne voyait plus depuis longtemps en descend.  Toi tu es déjà là, assis près de mon fauteuil, et moi je te porte avec effusion le bras sur les épaules … » (C'est ainsi qu'il écrivit dans son livre « Dieu parle tous les jours »).  Le moment était arrivé de l'étreinte effusive avec Dieu qu'il avait aimé et à qui, crucifié par sa croix d'une maladie prolongée et dure, il s'était offert comme ami. Ceux qui l'ont connu vivant – aujourd'hui cela fait 31 ans qu'il est mort- ont recueilli son héritage.  Ils ont réédité toutes ses œuvres écrites ; ils ont constitué une association canonique qui promeut sa canonisation.  Ayant connu sa simplicité franciscaine peut-être que lui, maintenant du ciel, regarde et sourit avec humour.  L'Evêque de Jaén, Monseigneur Santiago Garcia Aracil, a ouvert et conclu en 1994-1995 le procès diocésain de canonisation.  Ensuite, la POSITIO sur sa vie et les vertus héroïques du Serviteur de Dieu « Lolo » a été publiée par la Congrégation pour les Causes des Saints.  Il semble que même Dieu penche en sa faveur car dans cette Congrégation du Vatican, on a déjà la documentation imprimée (an 2000) sur un miracle possible attribué à Lolo. Lolo, laïc, jeune de l'A.C., journaliste et écrivain chrétien, totalement invalide et aveugle, d'un profond esprit eucharistique et marial, fils aimant de l'Eglise, joyeux dans la douleur, apôtre et conseiller …  Voici sa carte de visite !  Pourra-t-il monter sur une rampe en chaise roulante à « la gloire de Bernini » ?

Messe à la maison de Manolo

(José Luis Martin Descalzo)

Transcription de l'enregistrement original du prêtre et journaliste J.L.M. Descalzo.

Cette lettre n'est pas comme les autres. Elle n'est pas arrivée par courrier et elle n'a pas eu besoin d'affranchissement. C'est une lettre tellement spéciale que je vais même vous donner le prénom et le nom de famille de qui la signe. Parce que c'est quelqu'un qui nous a laissés il y a quelques mois et je peux même dire que sa lettre m'arrive de l' « autre monde ». C'est un simple carton. Sur l'une de ses faces, il est dit que Manuel Lozano Garrido, après des années et des années de maladie, repose définitivement. Sur l'autre face, il y a une très brève lettre : seulement six lignes qui contiennent le dernier message de Manolo à tous ses amis : « Mes amis : Durant un certain temps nous ne nous verrons plus ; Je m'avance à la rencontre du Père ; Je vous remercie d'avoir été proches de ma mort, comme vous l'avez été de ma chaise roulante. Je continue d'être vôtre et je vous renouvelle mon rendez-vous dans la Joie ; Prenez soin de Lucy. Et rappelez-vous que tout est grâce ». Ces mots ont résonné en mon âme comme un coup de fouet ; comme un coup de fouet de lumière. Et j'ai senti le vertige. Parce qu'il n'y a rien de plus profond qu'une âme qui a pris la foi au sérieux. C'est seulement avec beaucoup de foi qu'on peut parler de la mort avec cette étonnante sérénité : sans aucune rhétorique, dépouillé de toute littérature, comme seulement on peut écrire au bord de la vie. Parce que Manolo était déjà en train de mourir depuis de nombreuses années. Là, dans les années quarante, un rhumatisme articulaire a progressivement mis de côté des fragments de sa vie, jusqu'à une paralysie et une cécité totales. Mais de sa chaise roulante il a écrit et publié neuf livres, des centaines d'articles et de contes ; et il a même dirigé une revue pour les malades. Moi je l'ai connu quand il était déjà complètement paralytique. Je mens. Il lui restait encore un mouvement. Un mouvement minuscule : avec le pousse il pouvait actionner la commande d'un magnétophone sur lequel il dictait ses livres et ses pensées, que Lucy, sa sœur, sa secrétaire, sa seconde âme, transposait ensuite sur le papier pour la publication. Je me souviens qu'en entrant dans sa chambre et en disant : « Salut, Manolo ! », il m'a répondu : « Cette voix, moi je la connais ».  Effectivement, il avait entendu à la radio un de mes sermons trois ans auparavant. Mais Manolo était une archive vivante de tout : de voix, d'idées, de pensées …  Sa mémoire prodigieuse classait tout.  Il me récita des fragments d'un de mes articles publié huit ans avant et duquel moi je ne me souvenais même plus de l'existence.  Et, aveugle comme il était, il portait en lui photographié tout ce qu'il avait vu durant les années de lumière. « Cherche, disait-il à sa sœur, dans la chemise bleue numéro quatre et vers la moitié il y a un article du « YA » en trois colonnes dans lequel on parle de la mort de Jean XXIII ».Il était admirable !  Mais il l'était surtout par sa joie frissonnante. Dieu n'était pas pour lui un conte, certainement pas.  Croire et être chrétien n'était pas pour lui un adjectif secondaire.  C'était comme une profession : il se consacrait à être chrétien.  Il se consacrait à croire.  Et logiquement il était joyeux. La paralysie n'avait pas emprisonné son âme.  Tout au contraire.  Comme le monde l'intéressait !  Avec quelle passion il suivait la marche et la vie de l'Eglise !  Comme il comprenait ses crises et s'angoissait si peu pour elles !  Il était un professionnel de l'espérance ! Ce dimanche matin-là j'avais été à son village, Linares, pour donner une conférence.  J'ai célébré la messe dans sa maison.  Dans la minuscule chambre dans laquelle il passait son existence.  La table de l'autel entrait à peine entre son lit et le fauteuil roulant. Lui il était devant moi converti déjà en un squelette ; (mettre la main sur son épaule c'était toucher ses os). Et il répondait à mes paroles liturgiques avec l'allégresse d'un jeune séminariste.  Et j'ai presque ressenti de la honte d'être moi celui qui célébrait quand Manolo semblait beaucoup plus prêtre que moi, beaucoup plus victime surtout. J'ai pensé que dans cette messe il y avait deux autels et deux victimes.  Le Christ était dans le pain que je venais de consacrer.  Il était aussi dans ce corps détruit par trente ans de souffrance heureuse. Et maintenant, j'ai reçu cette carte qui me parle de sa mort. « Durant un certain temps nous ne nous verrons plus, Je m'avance à la rencontre du Père...  je vous renouvelle mon rendez-vous dans la Joie … rappelez-vous que tout est grâce. » Oui, Manolo.  Pour toi mourir n'était pas autre chose que de t'avancer à la rencontre du Père.  T'éloigner un peu, comme d'un jet de pierre, de tes amis que tu reverras au  moment de la mort.  Ton rendez-vous dans la JOIE (toi tu écrivais « Joie » avec majuscule), ce n'est pas un rendez-vous dans la diversion. Pour toi la Joie était une PERSONNE, c'était le CHRIST.  Tu avais tellement assimilé jusqu'au fond la certitude sereine de ce que « tout est grâce », que pour toi c'était comme un cadeau le fait de vivre sans corps et de voir sans yeux. Ta mort joyeuse a été très importante pour moi : parce qu'elle est arrivée dans un moment où ceux qui croyons nous sommes en train de construire l'Eglise, nous vivons plein de polémiques et de tensions. Pendant que nous, nous discutions, toi tu approfondissais. Pendant que nous nous aigrissions, toi tu continuais de nous donner rendez-vous dans la JOIE. Pendant que beaucoup vacillent et ont même peur pour l'avenir de la foi et de l'Eglise, toi tu savais et répétais que « tout est grâce ». Effectivement, Manolo, « TOUT EST GRACE ». Ta vie a été pour moi une grâce le jour où j'ai célébré la messe chez toi.  Ta mort a été pour moi une autre grâce lumineuse dans ces années où nous nous obstinons à voir obscur ce que le Christ nous donne chaque jour tellement clair.

Prix et distinctions à Manuel Lozano Garrido « Lolo »

1962 – Prix Jeux Floraux de la ville de Cazorla (Jaén).

1963 – Prix « Feijoo » , Association Espagnole pour le progrès de la Science.

1964/1968 – Bourse de Littérature de la Fondation Juan March.

1967 – Sélectionné Prix Nadal (Les étoiles se voient de nuit).

1967 – Finaliste Prix Gabriel Miro, conte « Les fourmis ».

1967 – Prix Ville de Villajoyosa, conte « Le piège ».

1968 – Accessit Monte Carmelo, « Reportage du sommet ».

1969 – Olivo de Oro, prix littéraire « Poètes de Jaén ».

1969 – Ville de Salamanque.  Conte sélectionné « La médaille ».

1969 – 3ème Prix Ateneo Valladolid « L'arbre nu ».

1969 – Nommé Fils chéri de Linares, ville de naissance.

1970 – Dédicace d'une rue à son nom à Linares (Jaén).

1970 – Conseiller d'honneur de l'Institut d'Etudes de Jaén.

1970 – Prix Ville de Quesada (Jaén).

1971 – Premier Prix Bravo Nacional de journalisme (Conf. Ep.).

1973 – Ville de La Felguera, conte « La coupe » (Posthume).

1978 – Hôtel de ville de Linares.  Plaque sur la maison où il est mort.

1996 – Hôtel de ville de Linares.  Plaque sur la maison où il est né.

1996 – Prix « Olavidia » à la Concordia (Posthume).

Renseignements biographiques de Manuel Lozano Garrido « Lolo »

1920 – Le 9 août il naît à Linares.

1931 – Il entre dans l'Action Catholique.

1940 – Il écrit son premier article.

1942 – Début de sa maladie.

1944 – Totalement invalide en chaise roulante.

1958 – Il fonde SINAI, revue pour les malades.

1961 – Jusqu'en 1971 il publie 9 livres.

1964 – Il entre dans la ONCE.

1971 – Le 3 novembre il meurt à Linares.

1994 – 5 novembre.  Début du Procès Diocésain de Béatification.

1996 – 27 avril. Ouverture du Procès de Béatification à Rome.

1996 – Le 17 octobre, transfert de sa dépouille mortelle du cimetière à l'Eglise de Sainte      Marie de Linares.

1998 – 2 mars.  Promulgation du Décret de Validité à Rome.

2000 – 21 janvier.  Ouverture Diocésaine du Procès sur un « miracle possible » attribué à l'intercession de « Lolo ».

2000 – 14 avril.  Clôture du procès Diocésain sur le « miracle possible ».

2000 – 3 juin.  Décret de Validité dans la « Congrégation pour les causes des saints à Rome », sur le « miracle possible ».

 

Actualite de Lolo

 

Zénith: le 11 septembre 2002

200 journalistes demandent au Pape la canonisation d'un collègue

Manuel Lozano Garrido, LOLO, jeune de l'Action Catholique (A.C.), écrivain et journaliste, invalide et aveugle, en chaise roulante depuis plus de 28 ans.Quand on présenta à Madrid la biographie de Lolo, le Cardinal Javierre dit : « Connaissant la prédilection que nourrit le Pape pour les jeunes et les malades, on peut imaginer la joie avec laquelle Jean-Paul II souhaitera la bienvenue à Lolo pour son entrée dans la Congrégation des Saints… ». Et il ajouta : « Il n'est pas difficile d'imaginer la joie qui attend Jean-Paul II quand il verra un invalide accéder à la gloire de Bernini. Il faut que la Congrégation des Saints transforme les escaliers en rampes d'accès. Je ne connais pas de précédents d'une montée en chaise roulante. C'est pourquoi je me réjouis à la pensée que la providence ait réservé à Lolo le privilège d'un tel primat. »

 

Zénith: le 22 janvier 2008

 

Un miracle attribué à l’intercession du journaliste Lolo

Paraplégique et non-voyant, il fut un croyant exemplaire

 

ROME, Mardi 22 janvier 2008 - Une commission composée de 5 médecins, mise en place par la Congrégation pour les causes des saints, a fait savoir jeudi 17 janvier qu'elle jugeait « scientifiquement inexplicable » un miracle attribué à l'intercession du journaliste handicapé, Manuel Lozano Garrido, mieux connu sous le nom de Lolo. Cet avis des médecins constitue un pas décisif sur la voie de la béatification. Le cas sera maintenant examiné par une commission de théologiens puis une commission de cardinaux. Benoît XVI a déjà approuvé le 17 décembre dernier la publication du décret reconnaissant les vertus héroïques de ce laïc espagnol. Né en 1920 et mort en 1971, Lolo a passé une grande partie de sa vie en fauteuil roulant et les dernières années, privé de la vue. Ceci ne l'a pas empêché de participer aux activités de l'Action catholique et d'organiser des groupes de prière dans les monastères. Visiblement ému, le postulateur de la cause de béatification, Mgr Rafael Higueras, qui a vu mourir dans ses bras le laïc de Linares (Jaèn) a rappelé à Zenit que « c'est la pratique dans l'Eglise de ne jamais étudier un miracle avant que ne soient reconnues les vertus de la personne ». Après la réunion et l'avis positif du comité médical, a-t-il ajouté, il appartient maintenant à la commission des théologiens de voir si cette guérison, inexplicable sur le plan scientifique, a été obtenue par l'intercession de Lolo, ou pour d'autres raisons. Ensuite les cardinaux réexamineront le cas et enfin, le pape pourra approuver le miracle. La guérison est celle de Rogelio de Haro Sagra, né en 1972 (Lolo est mort en 1971). A l'âge d'un an et demi, Rogelio est opéré d'une péritonite mais des complications surgissent et les médecins doivent lui couper un mètre et demi d'intestin. La situation continue de s'aggraver. Les médecins sont sans espoir. Le crucifix de Lolo est alors posé sur lui et quelques jours plus tard, il est de retour chez lui. Aujourd'hui Rogelio « est un beau jeune homme qui arbitre des matchs de tennis. Il a donné son témoignage », a-t-il précisé. Mgr Rafael a également raconté la rencontre, peu après le Concile Vatican II, entre Lolo et Frère Roger de Taizé qui, « voyant son corps squelettique, immobile, et sa cécité qui ne l'empêchait pourtant pas d'écrire et de mener une activité apostolique » vit en lui « un sacrement de la souffrance ». « Lolo était un passionné de la vie, a déclaré le postulateur, un défenseur de la vie. Il savait qu'il pouvait mourir à tout moment mas il savait aussi qu'il devait toujours faire ce qu'il pouvait pour servir, dans la souffrance, indépendamment du temps qui lui était donné de vivre ». Pour tout renseignement complémentaire cf. http://www.amigosdelolo.com  Miriam Díez Bosch.

 

Renseignements

Association promotrice de la Cause de Lolo

 Boîte postale 208, 23 700

E- Linares (Espagne)

Tél. 34.953.692408

www.amigosdelolo.com

E-mail : amigoslolos@telefonica.net

 

 



24/01/2008
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