Bienheureux Niels Stensen
Bienheureux Niels Stensen
La sagesse d'un scientifique
1638-1686
Fête le 5 décembre
Amsterdam, 1660. L'anatomiste danois Nils Stensen, 22 ans, décopuvre le conduit qui relie la glande de l'oreille à la bouche, et lui donne son propore nom : canal de Stenon. Débuts fulgurants d'une carrière de chercheur d'envergure européenne, de Copenhage à Florence, durant laquelle il va mettre en lumière les principaux traits de la psychologie glandulaire, et, le premier, affirmer que la description mathématique est nécessaire à la biologie.
Le plus retentissant de ses exploits : démontrer que le cœur est un muscle , ni plus ni moins. Mais encore, Stensen pose de solides bases à la paléontologie, la géologie et la cristallographie.
Sa naissance dans une famille luthérienne profondément religieuse l'a disposé à admirer les beauté étonnantes de la création et à remonter de celles-ci à son créateur : « Le véritable but de l'anatomie est de permettre aux observateurs, à travers le chef-d'œuvre qu'est le corps, d'atteindre à la dignité de l'âme, et grâce à leurs merveilles à tous les deux, d'accèder à la connaissance et à l'Amour de leur auteur », écrit-il dans l'introduction à la somme de ses recherches. Voilà le fondement de sa spiritualité.
Ainsi, tout en scrutant l'infiniment petit et les données mesurables, l'anatomiste ne perd pas de vue ce qui transcende la connaissance scientifique et toute mesure ; il s'aventure dans le somaine illimité de la vérité accessible seulement par la connaissance de la Foi.
En le béatifiant, le Serviteur de Dieu Jean Paul II dira que Niels Stensen recherche avec la « science du cœur » la cause ultime de toute chose : Dieu ; et il le donne pour modèle aux Catholiques.
Converti au Catholicisme à l'âge de 29 ans, Stensen est ordonné Prêtre à 36, et ordonné Evêqie à moins de 40. Nommé Vicaire apostolique à Hambourg puis suffrangant de Münster, il voyage beaucoup dans le nord de l'Europe. En pays protestants où les Catholiques sont dispersés, il œuvre à la compréhension réciproque des chrétiens. Et vit dans la plus extrême pauvreté jusqu'à sa mort en 1685 à Schwerin, dans le nord de l'Allemagne, à l'âge de 47 ans.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 752 autres membres