Sainte Philomène
Sainte Philomène de Mugnano
La petite Sainte du Curé d'Ars
Fête le 11 août
Le tombeau de cette vierge et martyre, inconnue jusqu’aux premières années du XIXe siècle, fut providentiellement découvert aux Catacombes de Sainte Priscille en 1802. Dieu a rendu célèbre par tant de miracles, la découverte des ossements de Sainte Philomène ; le culte de cette jeune sainte s’est répandu dans tout l’univers avec une rapidité si merveilleuse ; elle a reçu et reçoit de toutes parts des hommages si exceptionnels, qu’elle mérite d’être placée au premier rang parmi les vierges que vénère l’Eglise. Le Saint Curé d’Ars l’appelait sa chère petite Sainte et faisait des merveilles par son invocation. D’après des révélations respectables, Sainte Philomène aurait été la fille d’un prince grec, et son glorieux martyre aurait eu lieu à Rome, sous Dioclétien. D’après les études fort sérieuses des savants, Sainte Philomène aurait été plutôt une enfant du peuple, immolée au 1er siècle pour Jésus Christ, à l’âge de 12 ou 13 ans. L’examen de ses ossements a permis d’apprécier son âge ; la fiole de sang desséché trouvée dans sa tombe indique clairement son martyre ; les instruments de supplice peints sur la plaque de terre cuite qui fermait le tombeau, les flèches, l’ancre, la torche, nous montrent quels genres de tortures elle a souffert ; l’inscription : Pax Tecum Filumena « La Paix soit avec toi Philomène », nous fait connaître son nom vénéré. C’est à bon droit que Sainte Philomène est appelée la Thaumaturge du XIXe siècle ; aucun saint, peut-être, dans ce siècle, n’a opéré tant de prodiges. On l’invoque dans tous les besoins ; mais il semble qu’elle s’est déclérée surtout l’amie et la protectrice des enfants. De tous les miracles qu’elle a pu faire, le plus grand de tous est l’explosion de confiance et d’amour qu’elle a excitée en toute l’Eglise, pareillement à Saint François d’Assise en son temps, et a Sainte Thérèse de Lisieux et a Saint Pio de Pietrelcina à notre époque. Après près de 50 ans d’oubli, pour causes de scientifiques et d’ecclésiastiques qui ont tout fait pour occulter sa dévotion, au seuil du 3e millénaire, comme au XIXe siècle, alors que les temps sont mauvais et l’Eglise en danger, Sainte Philomène réapparaît, recommençant comme il y a un peu plus de 100 ans, a réaliser miracles sur miracles, auprès de tous ceux qui se confient en elle. Est ce la destinée de Sainte Philomène d’apparaître quand l’Eglise est en danger et de redisparaître quand tout va bien ?
Ne manquons pas de nous confier à Sainte Philomène , car elle est puissante et ne tarde jamais à exaucer nos prières, que sa candeur toute enfantine qui plait tant au Seigneur, soit un exemple et un modèle pour nous.
Prière à Sainte Philomène
Glorieuse Vierge et Martyre, tant aimée de Dieu, Ste Philomène, je me réjouis avec vous de la puissance que Dieu vous a donnée pour la gloire de son nom, pour l’édification de son Eglise et pour honorer les mérites de votre vie et de votre mort… J’aime à vous voir si grande, si pure, si généreuse, si fidèle à Jésus Christ et à son Evangile, si magnifiquement récompensée et dans les Cieux et sur la terre… Attiré par vos exemples à la pratique des solides vertus, plein d’espoir, à la vue des récompenses accordées à vos mérites, je me propose de vous suivre dans la fuite de tout mal et dans l’accomplissement entier de ce que Dieu me commande… Aidez-moi, ô grande sainte ! Par votre puissante intercession. Obtenez-moi surtout une pureté à jamais inviolable… Une force d’âme invincible à toutes sortes d’assauts… une générosité qui ne se refuse, pour Dieu à aucun sacrifice… et un amour aussi fort que la mort pour la Foi de Jésus-Christ, pour la Sainte Eglise Romaine et pour le Souverain Pontife, père commun de tous les fidèles, Pasteur des pasteurs et de ses ouailles, vicaire de Jésus-Christ dans tout l’univers. A ces faveurs que je vous demande, ô Sainte Philomène, de toute la ferveur de mon âme, j’ajoute de nouvelles grâces que j’ai aussi l’entière confiance d’obtenir par votre puissante médiation…
(Exposez ces grâces à la Sainte avec simplicité, avec une grande confiance et humilité)
Non ce Dieu si bon, pour lequel vous avez donné votre sang et votre vie ; ce Dieu si bon, qui est si prodigue envers vous et par vous de ses dons et de ses faveurs ; ce Dieu si bon, qui m’a aimé jusqu’à mourir pour moi, jusqu’à vouloir se donner à moi sous les espèces eucharistiques ; non, il ne se refusera point à vos prières, à mes vœux, au besoin qu’il éprouve en quelques sortes lui-même de nous faire du bien. Je l’espère ; je mets toute ma confiance en Lui et en vous. Amen.
(D’après la « Vie des Saints » de l’Abbé. L. Jaud, Editions Mame, 1950)
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