Saint Félix de Nicosia
Saint Félix de Nicosia
« Pour l'amour de Dieu »
1715-1787
Fête le 31 mai
Jacques Amoroso, en Religion, Félix de Nicosia, naquit le 5 mai 1715 à Nicosia en Sicile. Son père, cordonnier, meurt avant sa naissance. C'est une famille pauvre, mais très pieuse. Il grandit dans la mouvance du Couvent des Capucins, de Nicosia, qu'il fréquente assidûment. Tout comme son père, il exerce le métier de cordonnier. A l'âge de 18 ans, il demande à entrer au Couvent, mais, il essuie d'abord un refus, en raison de son illettrisme et aussi, parce que sa famille à besoin de lui.
A l'âge de vingt ans, il demande à rentrer dans le couvent, en qualité de laïc, mais il se heurtera à nouveau à un refus catégorique. Pendant près de 10 ans, il ne cessera de revenir à la charge, et finalement, en 1734, il réussit à être admis chez les Capucins. On l'envoi faire son noviciat au Couvent de Mistretta.
Au bout d'un an, il fait profession comme Frère lai, c'est-à-dire non prêtre, et revient à Nicosia, où pendant 43 ans d'humbles fonctions, celle notamment de Frère Quêteur. Il arpente les rues, parfaitement recueilli et mortifié, toujours en silence, le Rosaire à la main. Il frappe à la porte des riches pour nourrir ses pauvres, et le Dimanche, il visite les prisons. Il a le charisme de guérison pour les âmes, et pour les corps, d'autres dons. Quand il ne demande pas l'aumône, on peut être sûr de le trouver à l'église du couvent, en adoration devant le Saint Sacrement.
Bien qu'il ne sache pas lire, il est cependant sérieusement formé à la doctrine chrétienne, car il écoute avec ferveur et attention les prêches et garde en mémoire tous les passages des Saintes Ecritures qui étaient lus au Couvent pendant les repas. Très mortifié, il aime particulièrement à méditer sur la Passion du Seigneur. En toutes circonstances, joyeuses ou tristes, il aime à répéter : « Que ce soit pour l'amour de Dieu ». Il se distingue par sa candeur naturelle, sa profonde humilité et sa très grande patience.
Son confesseur et directeur spirituel l'humilie souvent et l'affuble de sobriquets que l'on répète en communauté. Lui-même se nomme « l'âne du couvent ». Il se distingue surtout par son obéissance à ses supérieurs, à tel point que le jour de sa mort, le 31 mai 1787, il demande son Supérieur la permission de mourir. A la troisième demande, le supérieur accepte. Il susurre une dernière fois : « Que ce soit pour l'amour de Dieu », et il s'éteint en souriant. Il a été Béatifié par Léon XIII le 12 février 1888 et canonisé par Benoît XVI à Rome le 23 octobre 2005.
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