Les 7 Allégresses de Marie
Les sept Allégresses de la Très-Sainte Vierge Marie
Aux rapports de Mariano de Florence et de Wadding,, historiographe de l'Ordre , vers l'année 1423, un jeune homme très dévot à la Sainte Vierge pris l'habit de Frères Mineurs. Avant d'entrer dans l'Ordre, il avait l'habitude d'entretenir une couronne de fleurs autour d’une statue de Marie; mais devenu novice, il lui fut impossible d'accomplir cet acte de filiale piété, et si grande fut sa peine, qu'il résolut de rentrer dans le monde. Avant de quitter le couvent, il implora le secours de sa Mère du ciel, prosterné devant sa statue, où il aimait la prier, Marie daigna lui apparaître, le consoler, et lui apprendre à déposer à ses pieds une couronne plus belle et plus précieuse que celle qu'il lui tressait jadis avec des roses éphémères ; " Récitez, lui dit-elle, une fois l 'oraison dominicale et dix fois la Salutation angélique en l'honneur de chacune des allégresses dont tressaillit mon cœur dans la Conception du Verbe éternel, la visite à ma cousine Élisabeth, la naissance de mon divin Fils, l'adoration des Mages, le recouvrement de Jésus au temple, sa résurrection et mon assomption au ciel."
Le jeune novice, raffermi dans sa vocation, fut fidèle à cette pratique et chaque jour il récita la couronne des allégresses de Marie. Tel fut, paraît-il, la gracieuse origine de ce rosaire franciscain. Plusieurs fois durant le cours des siècles, le Reine du ciel daigna faire connaître combien cette pratique de dévotion en son honneur lui était agréable. Une indulgence plénière est accordée à tous les membres des trois familles franciscaines, chaque fois qu'ils récitent cette couronne de prières ; les cordières eux-mêmes ont droit à la même faveur. C'est aujourd'hui que le Missel et le Bréviaire franciscains célèbrent la fête des sept allégresses de Notre-Dame.
Tiré des Fleurs Franciscaines Vol.2
L'historique du Chapelet Franciscain des 7 Allégresses
En 1422 entrait dans l'Ordre Des Frères Mineurs, un jeune homme très dévot à la Vierge Marie; il avait pris l'habitude d'orner tous les jours la statue de Marie. L'austérité du noviciat ne lui permettant plus d'aller cueillir des fleurs, il résolut de rentrer dans le monde, mais non sans aller saluer Marie une dernière fois et lui demander sa protection.
C'est alors que la Reine du Ciel lui apprit la manière d'offrir une couronne composée, non pas de fleurs, mais d'AVE MARIA et plus agréable que toutes les fleurs.
1… L'Annonciation
2… La Visitation
3… La Naissance de Jésus
4… L'Adoration des Mages
5… Le Recouvrement de Jésus au temple.
6… La Résurrection de Jésus
7… Sa Glorieuse Assomption.
" Confions à notre ange gardien de veiller sur nous et de nous remettre à l'ordre s'il le faut, mais, aussi demandons à la Vierge Marie de nous accompagner dans ces 15 minutes d'entretien amoureux avec Dieu Trinitaire.
Notre ange gardien est là pour nous accompagner à dire le chapelet avec nous. Il est accompagné d'une multitude d'anges.
Le chapelet est l'arme efficace pour éviter de tomber dans les bras du malin, ce diable qui prend milles façons différentes pour nous empêcher de le réciter tous les jours.
Tenons cette main ouverte de notre cœur, pour accueillir de tous ceux et celles qui désirent que nous remettions à la Vierge Marie leurs demandes, leurs joies, leurs peines, leurs désirs les plus secrets avec Foi, et l'espérance de recevoir une réponse de Notre Mère du Ciel. " Mme Denise Christiaenssens o.f.s.
Saint Louis, roi de France, o.f.s.patron des Frère du Tiers - Ordre (1215-1270)
Louis IX fut un saint, et comme homme et comme roi, par ses vertus privées et par ses qualités royales.
Parmi les hautes vertus portées jusqu' à l'héroïsme, qui devinrent de jouer en jour davantage les traits distinctifs et caractéristiques de cette nature d'élite, ses grandes et fortes habitudes personnelles de religion, d'équité, de charité, furent les sources pures, les principes féconds de son règne hors pair. C'est la religion de saint Louis , c' est- a- dire, l'intelligence et la pratique de l'Évangile, qui l'attachèrent , en sa qualité si chèrement embrassée de disciple de jésus -Christ à ses devoirs envers Dieu, d’où découlaient pour lui ses devoirs envers son peuple.
L'équité, un peu sévère, qui nous apparaît comme l'une des marques les plus saisissantes de sa personnalité morale est certes une vertu de roi, L'onction de l'Évangile et celle de saint François dont il était le fils par le Tiers- Ordre, jointes à la bonté naturelle de son cœur la tempéra sans l'affaiblir et la rendit plus royale encore. Le tempérament de charité et la fermeté qui apparaissent dans la conduite et les décisions de saint Louis est bien de l'homme qui a la croix gravée dans son cœur mais qui pourtant tient le sceptre et qui sait faire acte de justice aussi bien que de dévouement.Ses vertus ascétiques et transcendantes, loin de nuire à ses devoirs de souverain, entourèrent au contraire, dès sont vivant, son front et son diadème d'une auréole dont profita son pouvoir : "Beaucoup s'étonnaient, dit Guillaume de Chartres, de ce qu'un homme si humble, si paisible, ni robuste de corps, ni dur dans son action, pouvait exercer ainsi une domination pacifique sur un si grand royaume, sur tant et de si grands et de si puissants seigneurs…Il faut attribuer cela non à la puissance terrestre, mais à la vertu divine."
"Tous ses sujets, dit Geoffroi de Beaulieu , grands et petits, l'avaient en respect et en crainte, à cause de sa justice et de sa sainteté." Durant tout son règne, à une attention continuelle aux affaires de l'État, à un amour singulier de la justice, il joignit les austérités du cloître, visita souvent les hôpitaux où il soignait souvent à genoux les malades et les lépreux, et consacra tous les jours plusieurs heures à la prière. Comme on lui en faisait un jour le reproche: " En vérité, dit - il, les hommes sont étranges, on me fait un crime de mon assiduité à la prière, et l'on ne dirait mot, si j'employais les heures que j'y donne au jeu ou à la chasse."
Tous les Ordres religieux lui étaient chers, mais entre tous, ceux de saint François et saint Dominique lui inspiraient une affection spéciale. S'il eût été libre de suivre l'inspiration de son cœur il eût renoncé au sceptre et quitté le monde pur revêtir l'habit franciscain, mais contraint qu'il était de porter le fardeau des honneurs, il voulut du moins s'associer au Tiers - Ordre et dans le secret de son palais suivre la vie rigoureuse des fils des plus fervents de François d'Assise. En 1239, sa piété le poussa à racheter des Vénitiens la sainte couronne d'épines engagée par Beaudoin de Constantinople comme gage d'une somme considérable qu' il ne pu jamais acquitte,, et pour abriter un tel trésor, il construisit la Sainte -Chapelle monument splendide, vaie dentelle de pierres qui, actuellement encore, est une des gloires architecturales de Paris. Deux fois il entreprit une croisade pour délivrer le tombeau du Christ des mains des infidèles, fait prisonnier durant la première, il montrait tant de vertus durant sa captivité, que les Musulmans eux -mêmes l'avaient surnommé " le sultan juste" et lui offrirent d'être leur roi s'Il voulait embrasser la religion de Mahomet. C'est durant sa seconde croisade qu'il mourut de la peste en vue de Tunis, le 25 août 1270.
Dans sa tendre enfance, la pieuse reine Blanche de Castille, sa mère, avait coutume de lui répéter fréquemment : " Mon fils, je vous aime avec toute la tendresse dont une mère est capable; cependant, je préfèrerais vous voir tomber mort à mes pieds plutôt que de vous savoir jamais coupable d'un seul péché mortel." Ces paroles furent comme un bouclier dans l'âme du jeune prince, il leurs eut sans cesse présentes à l'esprit et elles le conservèrent toujours dans la crainte du Seigneur. Il fut ce que tout roi devrait être :" un instrument de la religion dans les mains de Dieu, pour faire régner Jésus -Christ dans son cœur et dans son royaume", et c'est en grande partie par cet ascète humble et pénitent qui servait les lépreux à genoux que furent fixées les destinées de la monarchie française.
Tiré des Fleurs Franciscaines Volume 2
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