Frère Laurent de la Résurrection
Frère Laurent de la Résurrection
Le cuisinier mystique
1614-1691
Fête le 12 février
Nicolas Herman naquit en 1614, à Hériménil en Lorraine, dans une famille profondément chrétienne. A 18 ans, Dieu lui avait fait une grâce singulière. Un jour d’hiver, voyant un arbre dépouillé de ses feuilles et songeant que celles-ci allaient réapparaître, ainsi que des fleurs et des fruits , il comprit que ce n’était pas le fait de l’arbre seul ; la création lui révélait le Créateur et à partir de ce jour, Dieu fut pour lui une Réalité vivante. « Il reçut une haute vue de la providence et de la puissance de Dieu, qui ne s’est jamais effacée de son âme. »
Cette même année, la Lorraine était occupée par la France, et le duc Charles IV, expulsé de son pays, fit enrôler des troupes pour reconquérir ses Etats. Nicolas s’engagea dans l’armée du duc de Lorraine. Dans cette guerre de Trente Ans, tristement célèbre pour ses cruautés inhumaines, les armées ne reculaient pas devant les pillages et tous les genres de violence. Plus tard, il regrettera son passé, déplorant ses péchés devant Dieu. Si nous ignorons en quoi ils ont consisté au juste, ce qui est sûre c’est que la précédente grâce s’était estompée de sa vie présente. Deux fois il se trouva face à la mort ; finalement une blessure l’obligea à quitter le métier des armes à 21 ans.
Le temps de la guérison pour son corps le fut aussi pour son âme ; et l’expérience vécu à 18 ans revint à la surface. Il résolut alors de se donner à Dieu et de changer sa conduite passée. Il s’adonna quelques temps à la vie d’ermite en compagnie d’un gentilhomme. Mais, déconcerté de se voir passer de la joie à la tristesse, de la paix au trouble, de la ferveur à l’absence de dévotion, il ne persista pas. Il vint alors sur Paris où il s’engagea comme laquais chez Mr de Fieubet, où il dit avoir été ‘un gros lourdaud qui cassait tout’.
C’est là que le Couvent des Carmes de la rue Vaugirard (l’actuel Institut Catholique) commença à l’attirer ; de plus, l’un de ses oncles était aussi carme . Nicolas se décida à 26 ans à demander son entrée à son tour en qualité de frère convers (non prêtre) , et il prit alors le nom de Frère Laurent de la Résurrection. Laurent est le patron de sa paroisse natale ; la Résurrection lui rappelait peut-être la renaissance de l’arbre dépouillé de ses 18 ans.
Il fut d’abord cuisinier pendant 15 ans, puis cordonnier de son couvent ; après dix années de cheminement difficile dans le sentiment douloureux de ses péchés, un acte d’abandon déterminant va le libérer, et il va petit à petit trouver son propre chemin spirituel : vivre travail comme temps de prières, peines comme joies dans la « présence de Dieu » ; transformer toutes ses occupations en « une manière de petits entretiens avec Dieu, sans étude, comme ils viennent… Il n’y faut point de finesse, il n’y a qu’à y aller bonnement et simplement ». La seule ‘méthode’ de vie spirituelle de Frère Laurent fut en quelque sorte l’exercice de la présence de Dieu qui consiste à « se plaire et s’accoutumer en sa divine compagnie, s’entretenant amoureusement avec lui en tout temps ». Ainsi l’âme est conduite « insensiblement à ce simple regard, à cette vue amoureuse de Dieu partout qui est la plus sainte et la plus efficace manière d’oraison ». Et notre Frère d’ajouter : « dans la voie de Dieu, les pensées sont comptées pour peu, l’amour fait tout ». Son rayonnement attira de nombreuses personnes à lui demander conseils : c’est ainsi que lettres ou transcriptions de conseils donnés oralement nous sont parvenus.
Au début de 1691, Frère Laurent tomba malade. Comme son mal augmentait à vue d’œil, on lui apporta le sacrement des malades. A un religieux qui lui demandait ce qu’il faisait et à quoi son esprit était occupé, il répondit : « je fais ce que je ferai dans toute l’éternité : je bénis Dieu, je loue Dieu, je l’adore et je l’aime de tout mon cœur ; c’est là tout notre métier, mes frères, d’adorer Dieu et de l’aimer, sans se soucier du reste ». Puis, avec la paix et la tranquillité de quelqu’un qui dort », Frère Laurent mourut le 12 février 1691, à 77 ans.
Peu de temps après, l’abbé Joseph de Beaufort, vicaire général du Cardinal de Noailles et ami du savetier carme pendant un quart de siècle, fit connaître son message par 2 ouvrages biographiques qui, en 1991, furent publiés dans une édition critique. Marquée au sceau de la simplicité et de la vérité, ce message n’a pas vieilli en trois siècles.
La pratique de la présence de Dieu, comme manière d’oraison préconisée par Frère Laurent, lui a valu un rayonnement interconfessionnel. Sa mystique du devoir d’état fait que tous les états de vie s’y retrouvent…Si son insistance sur les vertus théologales (foi, espérance, charité) rappellent l’enseignement de St Jean de la Croix, l’expression de Laurent, quant à elle, trahit une familiarité avec Thérèse de Jésus ,rappelant en particulier ‘l’oraison de recueillement’. Enfin, le quiétisme n’a eu aucune influence sur lui : son abandon confiant s’inscrit dans la collaboration de l’âme à l’œuvre divine et l’ascèse comme moyen de disposer le corps et l’esprit à la rencontre du Dieu vivant.
Le cuisinier mystique
Frère Laurent, né en 1614 en Lorraine, entre comme « frère laïc » au couvent des Carmes de la rue de Vaugirard à Paris à l’âge de 26 ans. Sa vie y est faite d’oraison (deux heures de prière silencieuse par jour) et de travail manuel. Les frères laïcs prennent en effet sur eux les tâches matérielles les plus lourdes du couvent. D’abord chef cuisinier pendant 15 ans, ce qui n’est pas une mince affaire dans une maison de plus de cent religieux. Lorsque sa santé ne lui permet plus d’accomplit ces tâches, il devient savetier. Il meurt à l’âge de 77 ans.
On peut donc dire que toute sa vie, frère Laurent de la Résurrection a été un homme au travail, ce qui fait de lui le frère de tous les gens ordinaires, le vrai »frère » laïc. Pourtant, de son vivant déjà, il avait la réputation d’être un grand priant, un mystique. Quel est son secret ?
Tout faire pour Dieu
Les dix premières années de sa vie religieuse sont un temps de dures épreuves pour Laurent. Il se rappelle les péchés de sa jeunesse. Il se demande même s’il n’est pas damné. Mais à l’apogée de sa souffrance, il pose un acte qui le lance définitivement sur la voie de l’amour. Il décide de se donner, de s’abandonner inconditionnellement à Dieu. Le résultat ne se fait pas attendre : « Je me trouvai tout d’un coup changé. Et mon âme, qui jusqu’alors était toujours en trouble, se sentit dans une profonde paix intérieure, comme si elle était en son centre et en un lieu de repos. »
A travers cette expérience très profonde, notre frère cuisinier découvre le secret de la contemplation. Il ne s’agit pas de quitter son travail, son devoir d’état, pour rejoindre Dieu. Non, explique-t-il, « notre sanctification dépend, non du changement de nos œuvres, mais de faire pour Dieu ce que nous faisons ordinairement pour nous-mêmes. » Et il continue : « je retourne ma petite omelette pour l’amour de Dieu… »
Dans l’épaisseur de notre travail, une véritable voie mystique s’ouvre à nous, avec la possibilité de créer une grande unité de vie et de vivre pleinement l’union à Dieu. Cela se fait simplement. D’abord par un exercice continuel d’amour, en faisant tout pour l’amour de Dieu. « Il ne faut point se lasser de faire de petites choses pour l’amour de Dieu, qui regarde non la grandeur de l’œuvre mais l’amour. » Ensuite, en apprenant à vivre chaque instant en présence de Dieu.
S’exercer à la divine présence
Nous sommes là au cœur de la découverte de Laurent. « Je m’appliquais soigneusement le reste du jour, et même pendant mon travail, à la présence de Dieu, que le considérais toujours auprès de moi, souvent même dans le fond de mon cœur. » Au début cela n’allait pas de soi, confesse Laurent. Quelquefois il oubliait même Dieu pendant longtemps. Laurent n’a pas appris sans peine à vivre dans la Présence de Dieu, mais avec « beaucoup de lâchetés et d’imperfections ».A ceux qui veulent suivre son chemin, il conseille de ne pas s’étonner si au début on a l’impression de temps perdu et même de la répugnance. Mais à force de vouloir vivre sous le regard de Dieu, à travers un véritable exercice, une attention répétée et entretenue du cœur, la conscience de la présence de Dieu est devenue chez lui comme naturelle.
Laurent nous apprend que des actes séparés, épisodiques peuvent par leur multiplication devenir une « habitude ». Ce mot entraîne une image : celle de l’habitude qui nous sied comme un habit, où nous habitons comme dans une habitation…Quelle joie quand on habite vraiment en Dieu et Dieu en nous ! Laurent le confirme à maintes reprisses : « L’habitude ne se forme qu’avec peine ; mais lorsqu’elle sera formée, tout se fera avec plaisir… » Ou encore : « Cette présence de Dieu, un peu pénible dans les commencements, pratiquée avec fidélité, opère secrètement des effets merveilleux en notre âme ». Alors les choses sont comme inversées. Si notre esprit s’éloigne de la divine présence, c’est elle qui se présente immédiatement à lui : « Si quelquefois je suis un peu trop absent de cette divine présence, Dieu se fait sentir aussitôt dans mon âme…par des mouvements intérieurs si charmants et si délicieux que je suis confus d’en parler » .
Frère Laurent atteste qu’en pratiquant la présence à Dieu « comme il faut, on devient spirituel en peu de temps. » « Je possède Dieu, affirme-t-il, aussi tranquillement dans le tracas de ma cuisine, où quelquefois plusieurs personnes me demandent en même temps des choses différentes, que si j’étais à genoux devant le Saint Sacrement. » Lorsque Laurent, arrivé au sommet de la vie mystique, parle ainsi, ce n’est pas pour diminuer l’importance de l’adoration eucharistique. Au contraire. Laurent décrit ses temps de prière « plus longs », ses heures d’oraison, tout simplement comme l’intensification et la continuation de ses efforts pour vivre en Présence de Dieu au cours de la journée. Inversement, ses temps de prière plus longs avaient tendance à ne plus s’arrêter et à s’étendre sur les heures suivantes dans toute leur diversité. Il demeurait dans la Présence rencontrée : « Je ne m’y occupais pas moins pendant la journée que pendant mes oraisons ».
Le chemin qu’a découvert frère Laurent de la Résurrection est un chemin accessible à tous. Dans sa correspondance , on trouve de nombreux conseils pour nous mettre à sa suite.
Une voie accessible à tous
A celui qui veut vivre au soleil de la Présence divine, Laurent conseille d’abord de prendre « dès à présent une ferme et sainte résolution ». Pour avancer sur le chemin de la contemplation, il faudra une volonté bien trempée, prête à affronter les difficultés de la route . Cela ne se pourra sans une grande foi et confiance dans Celui qui nous appelle et veut se donner à nous.
Une fois supposées la décision et la confiance, frère Laurent nous invite avant tout à la répétition des actes de présence, des prises de conscience. Le naturel et l’habitude ne viendront qu’ « à force de réitérer ses actes », affirme-t-il. C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Et cela se fait le plus facilement du monde.
Il suffit d’un instant d’attention, d’un « petit regard intérieur » qui nous conduit au devant de Dieu dans notre cœur. La plupart du temps, nous pouvons y joindre une parole, une prière : « Père, ton Nom, ton Règne, ta Volonté ! », ou « Envoie ton Esprit », ou « Gloire à toi, Seigneur », ou tout simplement le nom de « Jésus ». « Il n’est rien de plus facile que de réitérer souvent pendant la journée ces actes d’adoration intérieure », estime Laurent, « sans que personne n’en voie rien ! »
Pour entrer dans ce cœur à cœur, dans cette relation vivante et continuelle avec Celui qui nous aime, Laurent conseille de souvent « pense à » Dieu. « Pensez-y souvent et pensez-y bien ». Nous savons tous ce que cela signifie « penser », et penser à un autre. Nous le faisons beaucoup. Même si, très souvent, celui ou celle à qui nous pensons n’est pas corporellement et visiblement présent(e). Mais notre esprit possède, au-dedans, cet autre, unique peut-être pour notre cœur. Alors notre pensée s’envole vers lui et véhicule notre affection, créant un lien invisible. « Pense à quelqu’un » devient souvent synonyme de l’aimer. Comme le mot « attention » peut signifier la concentration de notre esprit et la bienveillance de notre cœur.
D’humbles petits moyens
Tout peut être occasion à saisir pour s’orienter vers Dieu. La beauté de la nature ne devrait-elle pas susciter notre louange et ainsi nous tourner vers Dieu ? Lorsque Laurent apprenait des nouvelles, il priait. Nous pouvons suivre son exemple en lisant le journal ou en écoutant les informations à la radio. « Merci, Seigneur, pour cette bonne nouvelle … » Prends pitié, Seigneur, des personnes victimes de cet attentat… » « Donne la paix à notre monde ! » « Convertis les pécheurs ! »
Chaque rencontre peut devenir l’occasion de trouver Dieu si nous sommes capables de voir en l’homme plus qu’un être humain, mais le tabernacle de la Présence de Dieu. « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40)
Au seuil de sa formation religieuse, Laurent a appris à utiliser des points de repère, d’humbles petits moyens, pris parmi les réalité matérielles qui l’entourent . Ce peut être un Crucifix, une image de Marie, un clocher…Laurent s’arrêtait souvent auprès d’une statue de Jésus flagellé lié à la colonne ; pendant les dix années obscures de la souffrance intérieure, il a beaucoup prié près d’elle, beaucoup regardé, beaucoup compris…Partout le langage virtuel nous environne : pourquoi ne pas donner aussi à nos yeux quelque chose qui renvoie aussi à Dieu ?
Du monde du Bien-Aimé
Notre faiblesse aussi est un moyen de tourner notre regard vers Dieu. Laurent n’expose pas ses faiblesses comme un écran dressé entre lui et Dieu, mais il les dépose à ses pieds comme un miroir qui reflèterait la miséricorde. Après une faute, il se tournait vers le Seigneur : « c’est mon ordinaire, je ne sais faire que cela ! »…avec pleine confiance : « c’est à Vous de m’empêcher de tomber ! »
Enfin, Laurent avait découvert que l’union à Dieu s’obtient par un exercice continuel d’ amour, en faisant tout pour l’amour de Dieu. Il nous explique comment il s’y prenait concrètement : avant d’entamer un travail, il prenait soin de jeter un regard sur Dieu ; au cours de ce travail il renouvelait ce regard « de temps en temps » ; et toujours il terminait par là.
L’exemple de Laurent nous montre que la vie mystique est accessible aux laïcs dans leur vie de tous les jours : vivre, travailler , aimer peut être vécu comme une expansion de la vie de Dieu en nous. Ce qui est apparemment petit et banal peut devenir le matériau d’une fascinante aventure d’amour, où tout est grand et beau et appartient au monde du Bien-Aimé.
Prier avec Frère Laurent de la Résurrection
Laurent insiste beaucoup sur l’importance de la prière dans toutes nos occupations quotidiennes. Les maximes qui suivent sont tirées de ses écrits. Elles se veulent une aide sur notre route en nous invitant à offrir ce que nous faisons et à souvent lever les yeux de notre cœur vers notre Dieu qui ne cesse de nous suivre de son regard aimant.
« Pour Dieu »
Notre sanctification dépend non du changement de nos œuvres, mais de faire pour Dieu ce que nous faisons ordinairement pour nous-mêmes.
Dans toutes nos œuvres Nous servir de toutes les œuvres de notre état pour marquer à Dieu notre amour et entretenir sa présence en nous… je retourne mon omelette dans la poêle pour l’amour de Dieu.
Une petite élévation du cœur
Une petite élévation du cœur suffit un petit souvenir de Dieu, une adoration intérieure… Pour courtes qu’elles soient, ces prières sont très agréables à Dieu.
La présence de Dieu
La présence de Dieu, c’est en quoi consiste toute la vie spirituelle. En la pratiquant on devient spirituel en peu de temps.
Feu divin
Ce regard de Dieu, doux et amoureux, allume insensiblement un feu divin en l’âme, qui l’embrase ardemment de l’amour de Dieu.
Le vent du Saint Esprit Ceux qui ont le vent du Saint Esprit voguent même en dormant.
L’oratoire de notre cœur
Il n’est pas nécessaire d’être toujours à l’église pour être avec Dieu. Nous pouvons faire de notre cœur un oratoire dans lequel nous nous retirons de temps en temps pour nous y entretenir avec lui,
doucement, humblement et amoureusement.
La divine compagnie
La pratique la plus sainte et la plus nécessaire en la vie spirituelle est la présence de Dieu. C’ est de se plaire et s’accoutumer en sa divine compagnie, s’entretenant amoureusement avec lui en tout temps.
Un ami si bon et si fidèle Nous ne saurions trop avoir de confiance en un Ami si bon et si fidèle, qui ne nous manquera jamais ni en ce monde, ni en l’autre.
Fidélité
La présence de Dieu, un peu pénible dans les commencements, pratiquée avec fidélité, opère secrètement en l’âme des effets merveilleux.
En toutes choses Pendant vos repas et vos entretiens, élevez quelquefois vers Dieu votre cœur : le moindre mouvement lui sera toujours fort agréable.
Conversation…
Il n’y a pas au monde de manière de vie plus douce et heureuse que la conversation continuelle avec Dieu.
Ecrits et bibliographie
Les écrits
Éloge (EL) : première esquisse biographique.
Maximes spirituelles (MS) : petit opuscule sur la recherche de Dieu dans le quotidien.
Lettre (L) : au nombre de 16, adressées à diverses personnes.
Entretiens (EN) : au nombre de 4, ces entretiens sont rapportés par le biographe.
De ses contemporain : (L’abbé Joseph de Beaufort, vicaire général du diocèse de Châlons-sur-Marne, qui a fréquenté frère Laurent pendant 25 ans , est son biographe éditeur « anonyme ».)
Pratique de l’exercice de la présence de Dieu : un résumé de toute la pensée de frère Laurent.
Mœurs (M) : seconde esquisse biographique, axée sur la piété solide et les vertus de frère Laurent.
Bibliographie
Frère Laurent de la Résurrection. Écrits et entretiens sur la pratique de la présence de Dieu. Cerf 1991, 316 pages. Édition établie et présentée par le père Conrad de Meester, o.c.d. Une édition critique des « œuvres » complètes, introduction générale, contexte historique.
Vie et pensée du frère Laurent de la Résurrection . Cerf, 1992, 120 pages (FV n° 305). Père Conrad de Meester, o.c.d. Biographie et florilège de textes.
Frère Laurent de la Résurrection. L’expérience de la présence de Dieu. Seuil, 1948. Édition établie par S.M. Bouchereaux et présentée par le père François de Sainte Marie, o.c.d. Actuellement l’intérêt de cette édition réside surtout dans la préface du Père François.
Collectif Carmel Horizon 2000 , dir. Par le père Marie-Michel, o.c.d. Le Sarment/Fayard, 1995. Article « Frère Laurent de la Résurrection, témoin de la présence de Dieu » par le père Conrad de Meester, o.c.d. pages 117-124.
Revue Carmel , n° 65 (1992 / 3). Trois centenaires. Deux articles sur Frère Laurent :
« Frère Laurent, chantre de la présence de Dieu » par le père Dominique Poirot, o.c.d.
« Frère Laurent en quête de la sainteté », par le père Conrad de Meester,o.c.d.
Revue Vives Flammes , n° 195 (1992 / 2) . Frère Laurent de la Résurrection : l’expérience de la présence de Dieu. Le cahier comprend 5 articles sur le thème.
Lettre du Père Camilo Maccise (14 novembre 1991) pour le tricentenaire de la mort de frère Laurent. Acta OCD 1991-1992, Pages 451-458.
Texte extrait du site www.carmel.asso.fr
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