Spiritualité Chrétienne

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Bienheureux Richard Gwynn

Bienheureux Richard Gwynn

Martyr du Pays de Galles

Fête le 17 octobre

 

Même si la reine Elizabeth I dans ses débuts officiels en Grande-Bretagne a confirmé le rejet de l'autorité papale, le Pays de Galles était assez éloigné de Londres, et tant de Gallois ont pratiqué et confessé leur et Foi en l'Eglise catholique.  Richard Gwynn fut le premier de ces nombreux Gallois qui allèrent tomber sous la persécution anglicane.

Richard était né dans le Protestantisme. Diplômé de l'université de Cambridge, il a ouvert une petite école à Overton, dans le Pays de Galles. Son épouse lui donna six enfants, dont trois survécurent à la petite enfance. Peu de temps après avoir commencé à enseigner, il embrasse la Foi Catholique. L'évêque anglican de Chester, notant que Gwynn n'assistait plus au culte Anglican, le menace alors de le faire arrêter s'il ne revenait pas aux célébrations. Un moment, Richard y consenti, sans doute par peur des représailles.

Mais il tient à ne jamais plus remontrer de de pareilles. En fait, il a déménagé son école d'Overton à Erbistock. En 1579, lors d'une visite à Wrexham, il a est reconnu par le vicaire anglican (qui mourut après avoir embrassé la Foi Catholique), arrêté, et fut emprisonné en tant que catholique "recusant", c'est à dire celui qui a refusé de se présenter lors du culte anglican. Le lendemain de son arrestation, Richard réussi de peu à s'échapper. Toutefois, en juin 1580, le Conseil de la Reine a ordonné que tous les enseignants catholiques devaient être emprisonnés. On pensait alors, que ces enseignants étaient des ennemis particulièrement dangereux pour l'Eglise Anglicane. Gwynn a donc été de nouveau arrêté en juillet 1580. On lui a alors laissé le choix entre la prison ou la libération à condition qu'il renonce à l'Eglise catholique. Il a refusé. En mai 1581, il a été emmené enchaîné, de force, au culte anglican du dimanche, mais il fit tant de bruit avec ses chînes que cela vint à gêner le prédicateur pendant son sermon. En châtiment, il fut mis dans les halles publiques. Une foule de membres de Prêtres Anglican vinrent le narguer et le persuader d'embrasser la Foi Anglicane.

Un de ces ministres, qui avait un nez très rouge, déclara qu'il qu'autant que pareillement à Saint Pierre, il avait le «pouvoir des clefs», ce à quoi Richard Gwynn riposta, «la différence qu'il y a entre Saint-Pierre et vous, c'est que lui, il a reçu les clés du royaume des cieux, il semblerait plutôt que vous ayez plutôt reçues celles de la cave à bière." Au mois de septembre suivant, il a été conduit au tribunal et de nouveau il fut condamné à une double amende pour ne pas avoir assisté culte protestant depuis son emprisonnement depuis près de sept ans ! ( ces amendes de non assistance au culte furent certainement des plus douloureuses, certes moins sanglante par rapport aux types de pressions exercées contre les catholiques en ces temps-là.) Le juge a maintenant demandé au prisonnier s'il avait l'intention de payer les amendes dues - qui s'élèvaient alors à des miliers d'euros. «J'en paierais un peu», répondit-il. "Combien?" "Sixpence" répondit Richard en scintillant des yeux. En tout, Gwyn eût sept chefs d'accusations et il fut torturé pour avoir refusé de révéler les noms des autres Catholiques.

Enfin, dans le huitième chef d'accusation, il a été accusé de trahison parce qu'il avait défendu la suprématie du Pape sur l'Eglise et pour avoir tenté de convertir des Protestants au Catholicisme. Les jury, en charge de son jugement assis, n'étaient pas disposés à le reconnaître coupable de quoi que ce soit, jusqu'à ce que le juge de la cour ne les poussent à le faire. Richard rabaissé sa par sa condamnation, demanda: « Qu'est-ce que donc que tout cela? » "Qu'est-ce que tout cela?" « Il n'y a pas de mort. » Sa femme, qui souffrait depuis longtemps, était furieuese et éjouta: «Si l'on manque de sang, vous pouvez prendre ma vie ainsi que mon mari." vexé de cette franchise, le tribunal emprisonna aussi Mme Gwynn.Ils firent une nouvelle proposition de libréation à Richard Gwynn, sous condition d'embrasser l'Anglicanisme. Il resta ferme et refusa net.

Richard Gwynn a été conduit à l'échafaud le 17 octobre 1584. Devant un un public sympathique, il déclara: « Je vais payer le loyer avant le grand jour ". La peine pour trahison a été exécutée, avec rigueur. Il a été battu avant de mourir et son coeur a été découpé. «Dieu saint», dit-il en gallois, et en pleurant, «Qu'est-ce que c'est?", "Il s'agit d'une exécution pour sa Majesté la Reine», répondirent ses bourreaux. "Jésus, aie pitié de moi!" dit-il, puis, sa tête tomba a terre.

En 1929, le Pape Pie XI a béatifié Richard Gwynn, le maître d'école, le reconnaissant comme martyr. En 1970, le Pape Paul VI le déclara saint. Il avait refusé d'abandonner sa foi en l'Eglise catholique. Pour lui, comme pour nous, la croyance n'est pas une mince affaire. Il n'est pas étonnant que le peuple Gallois porte Richard Gwynn en haute vénération, ce héros qui avait beaucoup de présence d'esprit et qui fut un grand érudit.

 

D'après un Texte du Père Robert McNamara, extrait du site www.saintthomasirondequoit.com

 

Gallerie de photos de Saint Richard Gwynn,

cliquer sur le lien suivant:

http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2007/12/23/7330492.html

 



22/12/2007
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