Bienheureux Marc d'Aviano
Le Bienheureux Marc d'Aviano
1631-1699
Fête le 13 août
Carlo Domenico (Charles dominique) Cristofori naît en 1631 à Aviano (Vénétie, Italie). Il entre chez les Capucins en 1648. L'année suivante, il fait ses vœux et prend le nom de Frère Marco d'Aviano. Ordonné prêtre en 1655, il devient un prédicateur célèbre en Italie et hors frontières. « Ce contemplatif itinérant sur les routes d'Europe – dit Jean-Paul II – fut au centre d'un vaste renouvellement spirituel, grâce à une courageuse prédication accompagnée de nombreux prodiges ». Une puissante armée turque assiégeant Vienne, capitale de l'empire autrichien, il s'y rend en tant que légat pontifical et c'est à ses prières qu'on attribue la délivrance de la ville (12 septembre 1683). Il est ami personnel de l'empereur Léopold Ier et son précieux conseiller. Il parcourt l'Europe menacée par l'invasion ottomane prêchant la conversion et invitant à l'unité. Mais, lorsque Belgrade est libérée de l'emprise turque en 1688, il sauve des prisonniers musulmans en déclarant : « Eux aussi sont des fils de Dieu ». Assisté par l'empereur et sa femme, il expire doucement à Vienne en 1699, entouré de la vénération de tout le peuple. Il a été béatifié par le Pape Jean paul II, le 27 avril 2003, à Rome.
Acte de contrition recommandé par le Bienheureux Marc d'Aviano pendant ses prédications
Jésus, Marie, créature indélébile prosternée à Vos pieds, je confesse avec grande douleur et l'âme remplie de confusion, les innombrables négligences, les péchés et les cimes que j'ai commus depuis les premières années de ma vie. Je Vous ai offensé,ô mon Dieu, je voudrais souffrir tous les maux imaginables, même la mort, s'ils pouvaient effacer mes offenses contre Vous, mon Souverain Bien. J'ai péché, mon Dieu! Pour annihiler la mémoire de mon méfait, je n'hésiterais pas un instant à me soumettre aux tourments les plus cruels. Si le sang de mes veines était inépuisable comme l'eau de l'Océan, je serais prêt à le verser jusqu'à la dernière goutte, par amour pour Vous, non pas une fois, mais, deux, mais trois, et puis encore, sans jamais cesser. J'ai péché, Seigneur, j'ai péché! Je m'en repens du fond de mon coeur et je fais le ferme propos de mourir plutôt que de commettre un péché mortel. Si Votre suprême Sagesse prévoyait qu'un jour ou l'autre, par inconstance ou par félonie je doive Vous offenser gravement, c'est mon humble prière et mon désir ardent de mourir aujourd'hui encore muni de Votre Grâce. Plutôt qu'au Ciel que ma contrition égalât la somme de toutes les douleurs et rendit immuable mon propos de ne plus pêcher. Car je Vous dois, Dieu infiniment bon, une servitude pleine et entière et non pas tant par crainte de l'Enfer dont mes péchés m'ont mérité mille fois les peines, ou par espoir de la Béatitude Eternelle dont je me suis rendu autant de fois indigne, que par regret de Vous avoir offensé, Vous, Souverain Bien, Majesté Divine, que nous devons louer, bénir et remercier sans cesse. Ainsi soit-il.
Imprimatur: Fr. Albertus, O.P.S.P. Ap. Mag
Franciscus Faberi Vic. Urbis Adsessor
Gallerie de photos du Bienheureux Marc d'Aviano,
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http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/01/11/7526512.html
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