Via Matris
Via Matris
La Via Matris est, comme le Chemin de Croix, ou la Via Lucis, une prière, en parrallèle au Chapelet des 7 douleurs de Marie, qui, lui, fut propagé par l'Ordre des Servites de Marie, mise à part que les »mystères de ce Chapelet, ici, sont mis en « stations », sur laquelle l'on médite les 7 douleurs de Marie, d'ou l'origine du nom « Via Matris », soit, « Chemin de la Mère ». Méditions bien sur ces stations et les tableaux qu'elles comportent, afin de nous plonger dans la compréhension du mystère de la co-rédemption de Marie et de l'union des Saints Coeurs de la Marie et de Son Divin Fils Jésus, notre Seigneur.
Prière d'ouverture
Que Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, soit béni pour les siècles et les siècles;
Car nous avons été régénérés pas Sa Miséricorde, et Jésus, par Sa résurrection, nous a ouverts les portes du Salut.
Frères et Soeurs, Dieu notre Père n'a pas épargné à son Fils unique les douleurs de la Passion et la mort pour arriver à la Résurection, Dieu le Père, dans Son Amour infini pour les hommes, n'a pas non plus oublié la Mère de Son Divin Fils, qui l'a aimé jusqu'à l'abîme des Douleurs et dans le tourment de l'épreuve. L
Bref instant de silence
Prions
Première station: La prophétie de Siméon
Ô ma Mère, Mère si affligée, les paroles de Siméon ont changé toute la joie de votre cœur en une amère désolation. Après avoir reçu votre divin Enfant entre ses bras et rendu grâce à Dieu de voir la Lumière et le Salut du monde, il vous prédit que votre Fils serait en butte à toutes les contradictions et persécutions des hommes et traité comme un scélérat. Pendant trente trois ans vous endurez cette peine, gardant la pensée continuelle de la Passion de votre Fils. Et pourtant vous ne perdez pas la paix de l’âme. Quand nous sommes sous le coup d’une grande épreuve, imaginons Jésus nous encourager, comme vous, à souffrir en aimant.
Ô Marie, obtenez-moi la patience dans les maux de cette vie.
Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.
Deuxième station: La fuite en Egypte
Ô ma Mère, Mère si affligée, pour échapper à la persécution d’Hérode vous devez partir en Egypte. Il doit donc fuir les hommes Celui qui est venu pour sauver les hommes ! Vous comprenez que déjà commence à se réaliser la prophétie de Siméon dans ce dur exil qui vous est imposé, où, avec Joseph et l’Enfant Jésus, vous allez vous trouver étrangers, sans argent ni parents ni amis.
Mais vous portez avec amour le divin Enfant, et ainsi vous trouvez légères toutes les peines. Apprenons de vous à vivre ici-bas comme des voyageurs, sans nous attacher aux biens que le monde nous offre.
Ô Marie, puissè-je vous consoler en offrant à votre Fils un asile dans mon cœur.
Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père.
Troisième station: La perte de Jésus dans le Temple
Ô ma Mère, Mère si affligée, qu’ils furent longs ces trois jours de douleur et d’angoisse lorsque vous avez perdu votre Fils à Jérusalem ! Comme vous ignorez la cause de son éloignement, vous êtes dans l’incertitude d’avoir mérité cet abandon. Vous pouvez croire que vous avez mal pris soin d’un si précieux trésor et que vous êtes indigne de vivre plus longtemps dans l’intimité de Jésus. Vous qui ne laissez jamais échapper aucune plainte, vous vous plaignez à votre cher Jésus quand vous le retrouvez dans le Temple. Ce n’est pas un reproche mais une plainte d’amour ! Quand nous avons perdu Jésus par nos offenses, apprenons à le chercher avec amour.
Ô Marie, obtenez-moi un vrai repentir de mes péchés et un vrai changement de vie.
Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père.
Quatrième station: La rencontre de Jésus allant à la mort
Ô ma Mère, Mère si affligée, lorsque vous rencontrez votre Fils bien-aimé se rendant, en portant la croix, au lieu de son supplice, l’incendie d’amour qui habitait votre cœur se change en un océan de douleur. Que voyez-vous ? Vous pouvez à peine le reconnaître tant son visage est défiguré. Mais vos regards se rencontrent. Le Fils regarde la Mère et la Mère regarde son Fils. Si cruelle que doive être votre douleur de voir Jésus expirer sur la croix, votre amour l’emporte, vous ne voulez plus le quitter. Tâchons de suivre le Fils et la Mère en portant nous aussi, la croix que le Seigneur place sur nos épaules.
Ô Marie, obtenez-moi la grâce de voir que la croix unit mon âme à Dieu.
Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père.
Cinquième station: La mort de Jésus
Ô ma Mère, Mère si affligée, vous n’abandonnez pas Jésus. Vous ne pensez pas à votre propre peine, vous ne pensez qu’aux souffrances et à la mort de votre Fils si cher. Ce qui augmente votre douleur c’est d’entendre Jésus se plaindre que son Père bien-aimé l’a abandonné. Vous supportez une telle douleur en silence et sans proférer une plainte. Mais votre cœur parle. Vous continuez d’offrir à Dieu la vie de votre Fils pour notre salut. Puissions-nous trouver consolation, quand l’amertume submerge notre cœur, dans la pensée que Jésus, par sa mort, nous a ouvert le paradis.
Ô Marie, crucifiée dans votre âme avec votre Fils crucifié sur la croix, remplissez mon cœur de reconnaissance pour votre sacrifice.
Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père.
Sixième station: Jésus percé d’une lance et descendu de la croix
Ô ma Mère, Mère si affligée, vos peines ne sont point finies avec la mort de votre Fils. Votre Fils est mort, pourquoi le maltraiter davantage et vous infliger ce tourment ? Vous apercevez un soldat qui brandit sa lance et l’enfonce violement dans le côté de Jésus. Il en sort du sang et de l’eau. C’est à Jésus qu’on porte le coup de lance mais c’est vous qui en ressentez la douleur. Auparavant vous aviez votre Fils pour compatir à vos souffrances, maintenant vous ne l’avez plus. Jésus est descendu de la croix, ce Fils que vous avez donné au monde avec tant d’amour, le monde vous le rend défiguré. Quel mal nous a fait Jésus pour que nous le maltraitions de la sorte ? Cessons d’être des ingrats et revenons au Cœur de Jésus.
Stabat Mater
Debout, la Mère des douleurs, près de la croix était en larmes, quand Son Fils pendait au bois. Alors, Son âme gémissante, toute triste et toute dolente, un glaive le transperça. Qu'Elle était triste, anéantie, la Femme entre toutes bénie, la Mère du Fils de Dieu ! Dans le chagrin qui La poignait, Cette Tendre Mère pleurait Son Fils mourant sous ses yeux. Quel homme sans verser de pleurs Verrait la Mère du Seigneur endurer si grand supplice ? Qui pourrait dans l'indifférence contempler en cette souffrance la Mère auprès de son Fils ? Pour toutes les fautes humaines, Elle vit Jésus dans la peine et sous les fouets meurtri. Elle vit l'Enfant bien-aimé Mourir tout seul, abandonné, et soudain rendre l'esprit. Ô Mère, Source de Tendresse, fais-moi sentir grande tristesse pour que je pleure avec Toi. Fais que mon âme soit de feu Dans l'amour du Seigneur mon Dieu : que je Lui plaise avec Toi. Mère Sainte, daigne imprimer les Plaies de Jésus Crucifié en mon cœur très fortement. Pour moi, Ton Fils voulut mourir, Aussi donne-moi de souffrir une part de Ses Tourments. Donne-moi de pleurer en toute vérité, comme Toi près du Crucifié, tant que je vivrai ! Je désire auprès de la Croix me tenir, debout avec Toi, Dans Ta plainte et Ta Souffrance. Vierge des vierges, toute Pure, ne sois pas envers moi trop dure, fais que je pleure avec Toi. Du Christ fais-moi porter la mort, revivre le douloureux sort et les Plaies, au fond de moi. Fais que Ses propres Plaies me blessent, que la Croix me donne l'ivresse du Sang versé par Ton Fils. Je crains les flammes éternelles; ô Vierge, assure ma tutelle à l'heure de la justice. ô Christ, à l'heure de partir, puisse Ta Mère me conduire à la palme des vainqueurs. À l'heure où mon corps va mourir, à mon âme, fais obtenir la gloire du paradis. Amen.
Ô Marie, obtenez-moi la grâce d’aimer mon Dieu, et de faire ce qu’Il me dira.
Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père.
Septième station: La sépulture de Jésus
Ô ma Mère, Mère si affligée, quelle douleur d’être séparée de votre Fils bien-aimé ! Le perdre, c’est tout perdre. Au retour du sépulcre qui renferme le corps de Jésus, on peut supposer, comme saint Bonaventure, que vous passez devant la croix : vous vous arrêtez et vous êtes ainsi la première à l’adorer. Vous pleurez, et tous ceux qui vous entourent pleurent avec vous. Nous ne voulons pas vous laisser pleurer seule. Permettez-nous d’unir nos larmes aux vôtres. Jésus lui-même, à cause de l’immense amour qu’il vous porte, veut nous voir compatir à vos douleurs plus encore qu’à ses souffrances.
Ô Marie, faites-moi la grâce de penser avec une tendre dévotion à la Passion de Jésus et à vos douleurs. Ô Marie, Reine des Martyrs et Reine des douleurs, je Vous recommande mon âme.
Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père
Prières finales
Nous Te louons et nous Te bénissons, o Marie, Vierge Douloureuse
Mère, qui resta fidèle près de Ton Fils Crucifié.
Acclamation: Bénissons, Marie, Mère des Douleurs, unie à Son Fils dans les Douleurs de la Passion: à la Croix. Car Elle est devenue notre Mère. En Toi nous avons confiance, et nous désirons marcher sous Ta conduite.
Prions: Tu as voulu, Seigneur, que laMère de Ton Fils, debout près de la Croix, fû associée à Ses souffrances; accorde à Ton Eglise de s'unir, elle aussi, à la Passion du Christ et d'avoir part à Sa résurrection. Lui qui vit et règne avec Toi dans l'unité du Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.
Envoi: Que la Vierge Marie, nous bénisse et qu'elle nous conduise dans le chemin de la vie. Amen
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