Saint Raphaël Guizar
Saint Rafael Guizar de Valence
L'Evêque des Pauvres
1878-1938
Fête le 6 juin
En 1913, dans Mexico en pleine guerre civile, un camelot circule sous les pluies de balles, parmi les soldats de l'armée révolutionnaire. En réalité, alors que les Chrétiens sont persécutés, le Prêtre de 35 ans donne l'absolution aux blessés, et aux agonisants, le Viatique qu'il porte secrètement.
Le Père Rafel a d'autres déguisements et tours dans son sac. Daux médecin, il visite les malades ou encore l'excellent acordéoniste joue pour attirer les foules, à qui il finit pas annoncer le Christ.
Son insolence vait à ce prêtre du Diocèse de Zamora (Mexique) d'être persécuté; il vit des années sans domicile fixe, supportant privation et exil. Il est même déjà devant le peloton d'exécution lorsqu'il y échappe miraculeusement.
Issu d'une famille nombreuse de riches propriétaires terriens du Michoacan, le dynamique Rafael se livre avec zèle aux Missions populaires depuis douze ans qu'il est Prêtre.
En 1919, à 41 ans, il est nommé 5e Evêque de Veracruz (Mexique). Après avoir porté secours aux victimes du violent tremblement de terre qui anéantit cette région, son premier soin est de rouvrir, en 1921, le séminaire diocésain de Xalapa, fermé sept ans plus tôt par le Gouvernement. Il en restaure les bâtiments délabrés car, dit-il, "à un Evêque peut manquer la mitre et la crosse et même la cathédrale, mais il ne peut jamais manquer de séminaire, dont dépend l'avenir de son diocèse." Mais le séminaire est à nouveau confisqué. L'Evêque le transfère alors à Mexico, où il fonctionne clandestinement pendant quinze ans, comptant jusqu'à plus de trois cent séminaristes.
Quand l'Evêqye, menacé de mort par les révolutionnaires, n'est pas en exil aux Etats Unis, à Cuba, au Guatemala ou en Colombie (durant neuf de ses dix-huit années d'épiscopat), il parcourt son immense diocèse, à dos d'âne. Benoît XVI à dit, en le canonisant: "Sa charité vécue àà un degré héroïque lui vaut d'être appelé "l'Evêque des pauvres". Paulvre lui-même, Monseigneur Guizar poursuit sa mission jusqu'à sa mort en 1938, en exil, loin de son diocèse, dans une petite maison de Mexico.
Texte extrait de Famille Chrétienne N° 1553, du 2 juin 2007
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