Notre Dame de Guadalupe
Notre Dame de Guadalupe
Sainte Patronne des Amériques
En 1531, une "Dame du Ciel" apparut à un pauvre Indien à Tepeyac, une colline au Nord-Ouest de la Cité de Mexico; Elle se présenta comme la mère du Vrai Dieu, lui donna des instructions pour que l'évêque fit construire une église sur le lieu et laissa une image d'elle même imprimée miraculeusement sur son tilma. Le tilma est un vêtement de pauvre qualité fait à base de cactus qui aurait dû se déteriorer en 20 ans. Aujourd'hui, après 474 ans, il ne montre aucun signe de détérioration et défie toutes les explications scientifiques de son origine. Apparemment, l'image reflète même dans ses yeux ce qui était en face d'elle en 1531. Chaque année, une foule, estimée à dix millions de personnes, la visite, faisant de l'église de la Cité de Mexico, le sanctuaire catholique le plus populaire dans le monde après le Vatican.
Sa Sainteté le Pape Jean Paul II visita par deux fois le sanctuaire, se prosterna devant l'image, implora son assistance maternelle et l'invoqua comme la Mère des Amèriques.
I Les Apparitions et le Miracle
Tout récit sur les apparitions de Notre Dame de Guadalupe est inspiré du Nican Mopohua, ou Huei Tlamahuitzoltica, écrit en Hahuatl, la langue Aztèque, par l'écrivain Indien Antonio Valeriano autour de la moitié du XVIe siècle.
Malheureusement l'origine de son ouvrage n'a jamais été connu. Une première copie fut publiée en Nahuatl par Luis Lasso de la Vega en 1649. Voici la traduction française du récit:
Dix ans après la prise de Mexico, la guerre prit fin et la paix régna parmi le peuple; de cette façon la foi commença à éclore, le discernement du vrai Dieu pour qui nous vivons. En ce temps là, en l'année quinze cent trente et un, dans les premiers jours du mois de décembre, vivait un pauvre Indien appelé Juan Diego, connu comme étant un natif de Cuautitlan. A certains égards, , il appartenait spirituellement à Tlatilolco.
Un samedi, tout juste avant l'aube, il était en route pour le culte divin et pour ses propres affaires. Lorsqu'il arriva au pied de la colline connu sous le nom de Tepeyacac, le jour parut et il entendit chanter sur la colline, comme un chant de différents beaux oiseaux.
Occasionellement la voix des chanteurs s'arrêtait et il semblait que l'écho répondit. Le chant, très doux et délicieux, était plus beau que celui du coyoltotol, du tzintizcan et d'autres beaux oiseaux. Juan Diego s'arrêta pour voir et se dit à lui-même "Par chance, suis-je digne de ce que j'entends? Peut-être suis-je en train de rêver? Suis-je réveillé? Où suis-je? Peux-être suis-je dans ce paradis terrestre dont nous parlaient nos ancêtres? Peut-être suis-je maintenant au ciel?"
Il regardait vers l'est, vers le haut de la colline d'où venait ce précieux chant céleste; puis, subitement le chant s'arrêta et le silence régna. Il entendit alors une voix venant de la colline qui lui disait "Juanito, Juan Dieguito"
Il s'aventura alors vers l'endroit où on l'appelait. Il n'était pas le moindrement effrayé; au contraire, il jubilait. Il grimpa alors la colline pour voir d'où on l'appelait. Quand il atteignit le sommet il vit une Dame qui s'y tenait debout et qui lui dit de s'avancer.
S'approchant d'elle, il s'émerveilla de sa grandeur surhumaine; ses vêtements brillaient comme le soleil; la falaise sur laquelle reposaient ses pieds étincelait de lumière comme entourée d'un bracelet de pierres précieuses, et la terre resplendissait comme un arc en ciel.
Les mezquites, nopales et autres mauvaises herbes qui poussent à cet endroit, paraissaient comme des émeraudes, leurs feuillages comme des turquoises, leurs branches et leurs épines brillaient comme de l'or. Il s'inclina devant elle et entendit sa parole, douce et courtoise, comme quelqu'un qui vous charme et vous enchante profondément.
Elle lui dit : "Juanito, le plus humble de mes fils, où vas-tu?" Il lui répondit "Madame et enfant, Je dois atteindre ton "église à Mexico, Tlatilolco, afin de poursuivre les choses divines qui nous sont enseignées et données par nos prêtres et nos délégués et Notre Seigneur.
Elle lui parla alors ainsi: "Sache et comprends bien, le plus humble de mes fils, que je suis la toujours vierge Sainte Marie, Mère du Vrai Dieu pour qui nous existons, du Créateur de toutes choses, Seigneur du ciel et de la terre. J'aimerais qu'une église soit érigée ici, rapidement, afin que je puisse vous montrer et vous donner mon amour, ma compassion, mon aide et ma protection, parce que je suis votre mère miséricordieuse, à vous, à tous les habitants de cette terre et à tous ceux qui m'aiment, m'invoquent et ont confiance en moi. J'écoute leurs lamentations et je remédie à leurs misères, leurs détresses et leurs peines. Afin d'accomplir ce qu'exige ma clémence , va au palais de l'évêque de Mexico et tu lui diras que je manifeste un grand désir qu'ici, sur cette plaine, une église soit construite en mon honneur; tu lui raconteras dans les moindres détails tout ce que tu as vu et admiré et ce que tu as entendu. Sois assuré que je te serai extrêmement reconnaissante et que je te récompenserai, parce que je te rendrai heureux et digne de récompense pour les efforts et la fatigue que tu vas endurer pour cette mission. Voilà, tu as entendu mes instructions, mon humble fils, va et fais tous tes efforts."
A cet instant, il s'inclina devant elle et dit " Madame, Je vais obéir à tes instructions; maintenant je dois te quitter, moi, ton humble serviteur: Il descendit alors afin de s'acquitter de sa tâche et prit l'allée qui mène tout droit à Mexico.
Ayant pénétré dans la ville,il se rendit directement et sans délais, au palais épiscopal ou venait d'être nommé un nouveau prélat, le Père Juan de Zumarraga, un Religieux Franciscain. A son arrivée, il essaya de le voir; il plaida auprès des serviteurs afin qu'ils annoncent sa visite, et après une longue attente il fut informé que l'évêque avait ordonné de le faire entrer.
En entrant, il s'inclina et s'agenouillant devant l'évêque il lui transmit le message de la Dame du ciel. Il lui raconta aussi tout ce qu'il avait admiré, vu et entendu. Après avoir écouté son bavardage et son message l'évêque trouva cela incroyable; il lui dit alors:" Tu repartiras, mon fils et je t'écouterai à mon gré.
Je reprendrai tout depuis le début et refléchirai sur les voeux et les désirs pour lesquels tu es venu." Il s'en alla et paraissait triste car le message n'avait pas été accompli sous toutes ses formes.
Il rentra le même jour. Il revint directement au haut de la colline et rencontra la Dame du ciel qui l'attendait à la même place où il l'avait vue la première fois. La voyant, il se prosterna devant elle et lui dit "Madame, la plus petite de mes filles, mon Enfant, j'a été là où tu m'as envoyé afin de me conformer à tes instructions. Avec beaucoup de difficultés j'ai pénétré dans le bureau du prélat. Je l'ai vu et lui a fait part de ton message, comme tu me l'avais commandé. Il m'a reçu bienveillamment et m'a écouté attentivement mais sa réponse laissait entendre qu'il ne me croyait pas. Il m'a dit "Tu reviendras et je t'entendrai à mon gré. Je reprendrai tout depuis le début et réfléchirai sur le voeu et le désir qui t'ont amené."
J'ai parfaitement compris de par la façon dont il m'a répondu qu'il pensait que ton désir d'avoir une église qui te soit consacrée est une invention de ma part, et que ce n'est pas ton ordre, aussi je te supplie fortement, Madame, de confier l'accomplissement de ton message à quelqu'un d'important , de connu qui inspire le respect et l'estime, afin qu'on le croie; parce que je ne suis rien, je suis une petite ficelle, une minuscule échelle, une queue, une feuille et toi, mon Enfant la plus petite de mes enfants, ma Dame, tu m'as envoyé à une place que je ne fréquente jamais ni ne m'y repose. Je t'en prie , pardonne moi ce grand desagrément et ne sois pas irritée, Madame.
La Vierge Marie répondit:" Ecoute, ô le moindre de mes fils, tu dois comprendre que j'ai de nombreux serviteurs et messagers à qui je peux confier l'accomplissement de mon message et l'excécution de mon désir, mais c'est toi précisémenet que je sollicite et demande de m'aider afin que par ta médiation mon voeu soit accompli. Je t'implore ardemment, toi le moindre de mes fils, et avec fermeté je t'ordonne d'aller demain voir l'évêque. Tu y vas en mon nom et tu lui fais connaitre mon voeu intégral selon lequel je lui demande de commencer la construction d'une église. Et dis-lui aussi que c'est Moi, en personne, la toujours-vierge, Sainte Marie, Mère de Dieu qui t'ai envoyé"
Juan Diego répondit: "Madame, mon Enfant, je ne veux pas te faire de la peine. Joyeusement et de plein gré j'obéirai à tes instructions. Sous aucune condition je ne manquerai de le faire; j'irai accomplir ton désir car non seulemnt le chemin est pénible mais peut-être que je ne serai pas écouté avec plaisir, ou si on m'écoute on ne me croira peut-être pas. Demain après-midi, au coucher du soleil, je reviendrai te porter la réponse de ton message au prélat. Je prends maintenant congé de toi, le plus petite de mes enfants, mon Enfant et Madame. Repose-toi entre-temps" Il s'en alla se reposer chez lui.
Le jour suivant, il quitta la maison avant l'aube, et prit le chemin de Tlatilolco, afin d'être instruit des choses divines et d'être présent à l'appel, après quoi il irait voir le prélat.
Vers dix heures, rapidement, après avoir assisté à la Messe et avoir inscrit sa présence, il s'en alla quand la foule se fut dispersée. Sur l'heure JuanDiego se rendit au palais de l'évêque.
A peine fut-il arrivé qu'il essaya ardemment de voir l'évêque. Après encore beaucoup de difficultés il parvint à le voir. Il s'agenouilla à ses pieds. Il s'attrista et pleura pendant qu'il exposait les instructions de la Dame du ciel demandant à Dieu de lui accorder qu'on croie à son message et au voeu de l'Immaculée pour qu'un temple soit construit là où Elle le voulait. L'évêque, afin de se rassurer, lui posa beaucoup de questions, lui demandant où il l'avait vue et comment elle était. Il décrivit le tout à la perfection à l'évêque.
Malgré les explications précises de son apparence et de tout ce qu'il avait vu et admiré, qui en soi indiquait qu'elle était la toujours-vierge Sainte Mère du Sauveur, Notre Seigneur Jésus-Christ, il ne lui accorda néanmoins aucun crédit lui disant que pour sa requête il lui fallait faire ce qui lui était demandé mais de plus qu'un signe était nécessaire afin qu'il puisse croire qu'il était vraiment envoyé par une Dame du ciel. Juan Diego dit alors à l'évêque "Monseigneur,écoutez! Quel doit être le signe que vous demandez? Car j'irai le demander à la Dame du ciel qui m'a envoyé vers vous." L'évêque voyant qu'il acceptait sans aucun doute et ne se rétractait pas, le renvoya.
Il ordonna immédiatement à quelques personnes de son entourage, en qui il pouvait avoir confiance, de le suivre et de surveiller où il allait, qui il voyait et avec qui il parlait. Ceux qui le suivirent le perdirent de vue alors qu'ils traversaient la ravine près du pont de Tepeyac. Ils cherchèrent partout mais ne purent le retrouver. Ils revinrent donc non seulement parce qu'ils étaient fatigués mais aussi parce que leurs desseins avaient été déjoués, et cela les avait mis en colère. Et c'est ce qu'ils racontèrent à l'évêque. Pour l'influençer afin qu'il ne crut pas en Juan Diego, ils dirent à l'évêque que Juan Diego le trompait et inventait ce qu'il racontait ou qu'il avait seulement rêvé ce qu'il racontait et demandait.
Finalement ils s'arrangèrent pour que, si jamais il retournait, il fût retenu et durement puni afin qu' il cessât de mentir et de tromper.
Entre temps, Juan Diego était avec la Bienheureuse Vierge lui rapportant la réponse de Monseigneur l'évêque. La Dame, après l'avoir écouté, lui dit:"Très bien, mon petit, tu repartiras la-bas demain, afin de porter à l'évêque le signe qu'il a demandé. Avec cela il te croira et dans son regard il n'y aura ni doute ni soupçon. Et sache, mon petit, que je te récompenserai pour ta sollicitude, tes efforts et ta fatigue à mon égard. Je t'attendrai ici demain."
C'est le jour suivant, un lundi, que Juan Diego devait porter un signe pour qu'on le croie, mais il n'y revint pas parce que, en rentrant chez lui, son oncle, Juan Bernardo, était tombé malade et son état était grave.
Il appela d'abord un docteur qui l'aida mais c'était trop tard, son état s'empirait. A la tombée de la nuit son oncle lui demanda d'aller à l'aube à Tlatilolco et de ramener un prêtre pour le préparer et entendre sa confession car il était certain qu'il allait mourir et qu'il ne se lèverait plus ni ne guérirait.
Le mardi, avant l'aube, Juan Diego partit de sa maison pour Tlatilolco pour ramener un prêtre et comme il s'approchait de la route qui rejoint la pente qui mène au sommet de la colline de Tepeyac, vers l'ouest, et où il avait l'habitude de traverser la route, il se dit " Si je continue ce chemin, la Dame va sûrement me voir, et je pourrais être retenu afin que je puisse porter le signe au prélat comme convenu; mais notre premier souci est d'aller rapidement appeler un prêtre car mon oncle l'attend certainement" il fit donc le tour de la colline afin qu'il ne puisse être vu par elle qui voit bien partout.
Il la vit descendre du haut de la colline et regarder vers là où ils s'étaient . rencontrés précédemment. Elle s'approcha de lui au bas de la colline et lui dit" "Qu'y a-t-il, le moindre de mes fils? Où vas-tu?"
Etait-il affligé ou honteux ou effrayé? Il s'inclina devant elle. Il la salua, disant:" Mon Enfant, la plus tendre de mes filles, Madame, que Dieu veuille que tu sois satisfaite. Comment vas-tu ce matin? Est-ce que ta santé est bonne, Madame et mon Enfant? Je vais te faire de la peine. Sache, mon enfant, qu'un des tes serviteurs , mon oncle, est très malade, Il a attrapé la peste et est sur le point de mourir. Je dois me hâter vers ta maison à Mexico afin d'appeler un de tes prêtres, aimé de Dieu, pour qu'il entende sa confession et lui donne l'absolution car, depuis notre naissance, nous sommes venus au monde pour nous préserver des oeuvres de la mort. Mais si je pars, je reviendrai ici rapidement afin d'aller porter ton message. Madame, mon Enfant, pardonne moi, sois patiente avec moi pour le moment. Je ne te decevrai pas, la plus petite des mes filles. Demain je viendrai en toute hâte.
Après avoir écouté les paroles de Juan Diego, la Très Sainte Vierge répondit: "Ecoute moi et comprends bien, le moindre de mes fils, rien ne doit t'effrayer ou te peiner. Que ton coeur ne soit pas troublé. N'aies pas peur de cette maladie, ni d'aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N'es-tu pas sous ma protection? Ne suis-je pas ta santé? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein? Que desires-tu de plus? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit. Ne sois affligé pas la maladie de ton oncle, il n'en mourra pas. Sois assuré qu'il est maintenant guéri". (Et à ce moment son oncle fut guéri comme il devait l'apprendre par la suite)
Quand Juan Diego entendit ces mots de la Dame du ciel, il était grandement consolé. Il était heureux. Il la supplia de l'excuser afin qu'il aille voir l'évêque et lui porter le signe ou la preuve afin qu'on le croie. La Dame du ciel lui ordonna de grimper au haut de la colline où ils s'étaient précédemment rencontrés.
Elle lui dit: "Grimpe, ô le moindre de mes fils , jusqu'au haut de la colline; là où tu m'as vue et où je t'ai donné des instructions, tu verras différentes fleurs. Coupe les, cueille les, rassembles les et puis viens les porter devant moi."
Juan Diego grimpa sur la colline immédiatement, et comme il atteignait le sommet il fut stupéfait; de voir qu'une telle variété de merveilleux rosiers de Castille étaient en floraison bien avant la saison où les roses devraient bourgeonner car hors de saison elles gèleraient. Elles étaient parfumées et recouvertes des gouttes de rosée de la nuit qui ressemblaient à des perles précieuses.
Il commença immédiatement à les cueillir. Il les assembla et les plaça dans son tilma. Le haut de la colline n'était pas une place où pourrait fleurir n'importe quelle fleur car il y avait beaucoup de rochers, de ronces, d'épines, de nopales et de mezquites. Occasionellement de l'herbe poussait mais c'était au mois de décembre quand la végétation n'était pas gelée.
Il descendit la colline immédiatement et porta les différentes roses qu'il avait cueillies à la Dame du ciel qui, en les voyant les prit entre ses mains et les plaça à nouveau dans son tilma, lui disant : "ô toi, le moindre de mes fils , cette variété de roses est une preuve et un signe que tu porteras à l'évêque. Tu lui diras en mon nom qu'il y verra là mon voeu et qu'il doit s'y conformer. Tu es mon ambassadeur, le plus digne de ma confiance. Je te l'ordonne rigoureusement de ne déplier ton manteau qu'en présence de l'évêque et de lui montrer ce que tu portes. Tu lui raconteras bien tout; tu lui diras que je t'ai ordonné de grimper au haut de la colline et de cueillir les fleurs; et aussi tout ce que tu as vu et admiré afin que tu puisses persuader le prélat d'accorder son soutien à ma demande qu'une église soit construite."
Après les conseils de la Dame du ciel, il prit le chemin qui mène directement à Mexico, heureux et sûr du succès, portant avec beaucoup de précaution le contenu de son tilma afin que rien ne s'échappe de ses mains et s'enivrant du parfum de cette variété de belles fleurs.
Quand il arriva au palais épiscopal, le majordome vint à sa rencontre ainsi que d'autres serviteurs du prélat..Il les supplia de dire à l'évêque qu'il voulait le voir, mais personne ne voulait le faire, ils faisaient semblant de ne pas l'entendre, probablemenet parce qu'il était trop tôt ou parce qu'ils le connaisaient comme étant un importun et qu'il les harcelait; de plus, leurs collègues leur avaient raconté qu'ils l'avaient perdu de vue quand ils l'avaient suivi.
Il attendit longtemps. Quand ils virent qu'il avait attendu longtemps debout, abattu, ne faisant rien, attendant d'ête appelé et paraissant avoir quelquechose dans son tilma, ils s'approchèrent de lui afin de savoir ce qu'il portait. Juan Diego voyant qu'il ne pouvait cacher ce qu'il portait et sachant qu'il serait molesté, bousculé, lacéré, ouvrit un peu son tilma là où se trouvaient les fleurs. En voyant cette variété de roses de Castille hors saison, ils furent complètement stupéfaits parce qu'elles étaient si fraiches, en pleine floraison, si parfumées et si belles. Ils essayèrent de s'en emparer et de tirer quelques unes mais ne réussirent à aucune des trois fois qu'ils osèrent le faire. Ils ne réussirent pas parce qu'à chaque fois qu'ils essayaient de les prendre, ils ne purent voir les fleurs réelles. A la place elles paraissaient peintes, imprimées ou cousues sur la toile. Ils allèrent alors dire à l'évêque ce qu'ils avaient vu l'informant que l'Indien qui était venu à plusieurs reprises voulait le voir et qu'il avait sûrement une raison pour l'avoir attendu avec anxiété si lontemps et être si désireux de le voir.
En entendant cela l'évêque comprit qu'il avait apporté la preuve pour confimer ses dires afin qu'il se conformât à la requête de l'Indien. Il ordonna de le faire entrer immédiatement. Dès son entrée Juan Diego s'agenouilla devant lui comme à l'accoutumée et raconta à nouveau ce qu'il avait vu et admiré ainsi que le message. Il lui dit" Monseigneur, j'ai fait ce que tu as commandé, je suis allé dire à mon Ama, ma Dame du ciel, Sainte Marie, précieuse mère de Dieu que tu as demandé un signe et une preuve afin que tu puisses croire qu'il faut construire une église là où elle l'a demandé; je lui ai aussi dit que je t'avais donné ma parole que je rapporterais un signe et une preuve de son désir comme tu l'as demandé. Elle se montra condescendante et agréa à ta requête . Tôt ce matin elle m'a envoyé te voir à nouveau; je lui demandais une fois encore le signe afin que tu puisses me croire et elle me dit qu'elle me le donnerait et elle s'y conforma. Elle m'envoya au haut de la colline, là où j'avais l'habitude de la voir, pour cueillir une variété de roses de Castille. Après les avoir cueillies je les lui ai portées, elle les a prises de sa main et les a placées dans mon vêtement afin que je te les porte et te les donne en personne. Même si je savais que le haut de la colline n'était pas un endroit où pousseraient des fleurs car il y a beaucoup de rochers, de ronces, d'épines, de nopales et de mezquites, j'avais encore des doutes. Quand je me suis approché du haut de la colline, je vis que j'étais au paradis où il y avait une variété d'exquises roses de Castille, couvertes de brillante rosée et je les ai cueillies immédiatement. Elle m'a dit que je devais te les porter et je me suis exécuté afin que tu puisses voir en elles le signe que tu m'a demandé et te conformer à son voeu; aussi et mon message soient crédibles. Voilà. Reçois les." Il déplia son vêtement blanc où il avait mis les fleurs et quand toutes les différentes variétés de roses de Castille tombèrent à terre apparut soudain le dessin de la précieuse Image de la toujours vierge Sainte Marie, Mère de Dieu, comme on la voit aujourd'hui dans l'église de Tepeyac, nommé Guadalupe.
Quand l'évêque vit l'image, lui et tous ceux présents tombèrent à genoux. On l'admira beaucoup. Ils se levèrent pour la voir, ils tremblèrent et, avec tristesse, ils démontrèrent qu'ils la contemplaient avec leur coeur et leur esprit. L'évêque, avec des larmes de tristesse, pria et implora son pardon pour n'avoir pas accompli son voeu et sa requête. Quand il se releva, il détacha du cou de Juan Diego le vêtement sur lequel apparaissait l'Image de la Dame du ciel. Il le prit et le plaça dans sa chapelle. Juan Diego demeura un jour supplémentaire à l'évêché à la requête de l'évêque.
Le jour suivant l'évêque lui dit: Montre nous où la Dame du ciel désire qu'une église soit construite" Et il invita immédiatement tous ceux présents à s'y rendre.
Après que Juan Diego eut montré l'endroit où la dame du ciel voulait que son église soit construite, il demanda la permission de prendre congé. Il voulait rentrer chez lui pour voir son oncle Juan Bernardino qui était gravement malade quand il l'avait quitté pour aller à Tlatilolco appeler un prêtre afin d'entendre sa confession et lui donner l'absolution. La Dame du ciel lui avait dit que son oncle était guéri. Mais ils ne le laissèrent pas partir seul et l'accompagnèrent jusqu'à chez lui.
Comme ils arrivèrent, ils virent que son oncle était heureux et en bonne santé. Il était très stupéfait de voir son neveu ainsi accompagné et honoré, et demandait la raison d'un tel honneur. Son neveu répondit que lorsqu'il partit chercher le prêtre pour entendre sa confession et lui donner l'absolution, la Dame du ciel lui apparut à Tepeyac lui disant de ne pas être triste, que son oncle allait bien, ce qui l'a consolé . Elle l'a envoyé à Mexico voir l'évêque afin que ce dernier lui construise une maison à Tepeyac. L'oncle témoigna de ce que c'était vrai qu'à cette occasion il fut guéri et qu'il l'avait vue de la même manière que son neveu, apprenant d'Elle qu'elle l'avait envoyé à Mexico pour voir l'évêque. La Dame lui dit aussi que, lorsqu'il irait voir l'évêque, il devrait lui révéler ce qu'il avait vu et lui expliquer de quelle façon Elle l'avait guéri miraculeusement et qu'Elle voulait être appelée La toujours vierge Sainte Marie de Guadalupe et que son image bénie soit aussi ainsi connue
Juan Bernardino fut conduit en la présence de l'évêque afin qu'il l'en informe et lui donne un témoignage; son neveu et lui furent les invités de l'évêque chez lui jusqu'à ce que l'église consacrée à la Reine de Tepeyac soit construite là où Juan Diego l'avait vue.
L'évêque transféra l'image sacrée de la belle dame du ciel de sa chapelle privée à l'église principale afin que tout le peuple puisse voir l'image bénie et l'admirer .
La cité tout entière était sous le coup d'une grande émotion. Tous vinrent la voir , admirer l'image pieuse et prier. Ils s'émerveillèrent de son apparition dans ce divin miracle car aucune personne humaine de ce monde n'avait peint cette image précieuse.
IV Pourquoi le nom "Guadalupe"?
"Puis l'oncle témoigna de ce que c'était vrai qu'à cette occasion il fut guéri et qu'il l'avait vue de la même manière que son neveu, apprenant d'Elle qu'elle l'avait envoyé à Mexico pour voir l'évêque. La Dame lui dit aussi que, lorsqu'il irait voir l'évêque, il devrait lui révéler ce qu'il avait vu et lui expliquer de quelle façon Elle l'avait guéri miraculeusement et qu'Elle voulait être appelée La toujours vierge Sainte Marie de Guadalupe et que son image bénie soit aussi ainsi connue."(Nican Mopohua)
Pourquoi la Vierge Marie apparaissant à un Indien au Mexique récemment conquis et lui parlant en Nahuatl se nommerait-elle "de Guadalupe", un nom Espagnol?
Voulait-elle être appelée de Guadalupe à cause de la statue de Notre Dame de Guadalupe à Estremadura en Espagne?
Dans toutes la apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie elle s'est identifiée comme la Vierge Marie et comme Mère de Dieu ou d'autres titres, et par la suite elle fut toujours habituellement connue à travers le nom du lieu ou de la région où elle apparaissait (Lourdes, Fatima)
Donc pourquoi Marie, apparaissant à un Indien dans un Mexique récemment envahi et s'adressant dans la langue du pays, veut-elle être appelée du nom Espagnol de Guadalupe?
Voulait-elle parler de la mystérieuse statue de Notre Dame de Guadalupe, qui fut donnée par le Pape Grégoire le Grand à l'évêque de Séville, fut égarée pendant 600 ans et fut retrouvée en 1326 par un bouvier nommé Gil Cordero qui fut guidé par une apparition de Notre Dame? La statue fut appelée de Guadalupe parce que le village près du lieu où elle fut retrouvée s'appelait Guadalupe.
L'origine du nom Guadalupe a toujours été matière à controverse. Il y a néanmoins, une croyance qui veut que ce nom fut retenu en raison de la traduction du Nahuatl à l'espagnol des mots employés par la Vierge pendant l'apparition à Juan Bernardino, l'oncle souffrant de Juan Diego.
La croyance veut que Notre Dame employa le mot Aztèque Nahuatl coatlaxopeuh qui se prononce "quatlasupe" et dont le son ressemble étrangement au mot Espagnol Guadalupe. Coa veut dire serpent, tla étant une syllabe accrochée à coa et voulant dire "le", alors que xopeuh veut dire écraser ou piétiner.Peut-être que Notre Dame a voulu se nommer "celle qui écrase le serpent."
Nous devons nous rappeler que chaque année les Aztèques offraient au moins 20,000 hommes, femmes et enfants en sacrifice humain à leurs dieux féroces et assoiffés de sang. En 1487, durant une longue cérémonie qui dura 4 jours lors de la consécration d'un nouveau temple à Tenochtitlan, quelque 80,000 captifs furent tués en sacrifice humain.
Certainement, dans ce cas, Elle écrasa le serpent et quelques années plus tard des millions d'autochtones se convertirent au Christianisme.
V Le mystère des yeux de Notre Dame
Selon de nombreux scientifiques qui ont scruté l'image, on peut voir dans les deux yeux, et là où normalement se reflète une image dans un oeil humain vivant, plusieurs formes qui, lorsqu'elles sont analysées en profondeur, correspondent à la forme et à la taille des personnes humaines qui se trouvaient en face de l'image.
In 1929, Alfonso Marcue, le photographe officiel de l'ancienne Basilique de Guadalupe à Mexico, découvre ce qui ressemble au reflet de l'image claire d'un homme barbu dans l'oeil droit de la Vierge. Au départ il n'en croit pas ses yeux. Comment cela se peut-il être? Un homme barbu reflété à l'intérieur de l'oeil de la Vierge? Après divers examens de plusieurs de ses photographies en blanc et noir il n'a plus de doute et décide d'en informer les autorités de la Basilique. Il lui est demandé, à cette époque, de garder le silence complet sur sa découverte, et c'est ce qu'il fait.
Plus de 20 ans plus tard, le 29 Mai 1951, Jose Carlos Salinas Chavez, examinant une bonne photographie du visage, redécouvre ce qui paraît clairement être le reflet d'un homme barbu dans l'oeil droit de la Vierge et voit le reflet dans l'oeil gauche également.
Depuis lors, plusieurs personnes, y compris plus de 20 physiciens et d'ophtalmologues, ont l'occasion d'examiner de près les yeux de la Vierge sur le tilma.
Le premier, le 27 Mars, 1956, est le Dr Javier Torroella Bueno, MDS, un prestigieux ophtamologue. Dans un rapport qui est le premier à être publié sur les yeux de l'image par un physicien, il certifie la présence d'un triple reflet (l'effet Samson-Purkinje) qui est caractéristique de tout oeil humain vivant et il déclare que ces images se situent exactement là où ils devraient être selon l'effet précité, et aussi que la distortion des images est en accord avec la courbure de la cornée.
La même année un autre ophtalmologue, le Dr Rafael Torrija Lavoignet, examine les yeux de l'image dans tous ses détails avec un ophtalmoscope. Il observe la forme humaine apparente dans la cornée des deux yeux, située là où elle doit se trouver et avec la distortion d'un oeil humain normal et surtout note quelque chose d'unique concernant les yeux: ils paraissent étrangement "vivants" lorsqu'ils sont examinés.
Beaucoup d'autres examens des yeux de l'image sur le tilma sont effectués par des ophtalmologues . Avec plus ou moins de détails ils sont tous d'accord avec les conclusions des examens mentionnées plus haut.
Mais une nouvelle et fascinante analyse des yeux commence en 1979, quand le Dr Jose Aste Tonsmann, Ph D, licencié de l'Université de Cornell, travaillant à IBM examine minutieusement avec des appareils à haute définition une très bonne photographie du visage sur le tilma prise de l'original. Après avoir filtré et développé les images numérisées des yeux pour éliminer les "parasites" et les agrandir, il fait quelques découvertes étonnantes; Non seulement un "buste humain" est visiblement présent dans les deux yeux mais d'autres formes humaines y sont aussi reflétées.
Le Dr Aste Tonsmann compte publier, dans quelques mois, ses récentes études sur les yeux du tilma, avec des détails complets et des photographies de son oeuvre. Un des aspects les plus fascinants de ses études se trouve peut-être dans sa conclusion que Notre Dame de Guadalupe nous a laissé non seulement une image miraculeuse comme preuve de son apparition mais aussi quelques messages importants. Ces messages étaient cachés dans les yeux de l'image jusqu'à nos jours, quand des technologies nouvelles nous ont permis de les découvrir alors qu'ils nous sont le plus nécessaires.
Ce serait le cas de cette image d'une famille au centre de l'oeil de la Vierge, en ces temps où les familles sont sérieusement agressées dans notre monde moderne. L'image de différents visages humains qui semblent constituer une famille, comprenant différents enfants et un bébé qu'une femme porte sur son dos comme cela se faisait au 16e siècle, apparaît au centre de la pupille, comme le montre cette image agrandie de l'oeil droit mettant en relief la famille, image que le Dr Tonsmann a généreusement mise a notre disposition.
VI Patronne de enfants à naître
Nous lisons dans le Livre des Lévites comment le SEIGNEUR raconta à Moïse le grave crime de ceux qui offraient des enfants à Molech, se référant à la coutume de Canaan de sacrifier des enfants au dieu Molech. Les petites victimes étaient d'abord assassinées puis incinérées. (Voir Lévites 20,1-5 et 18,21)
Aux Amériques, il y a cinq siècles de cela, le rituel le plus cruel en sacrifice humain jamais connu dans l'Histoire fut accompli par l'empire Aztèque. Entre 20,000 et 50,000 humains étaient sacrifiés chaque année. Ce rituel comprenait le cannibalisme des membres des victimes. La plupart d'entre eux étaient des captifs ou des esclaves, qui, de plus, incluaient aussi des femmes et des enfants. Le premier historien Mexicain Ixtlilxochitl estimait qu'un enfant sur cinq était sacrifié au Mexique.
L'apogée de ces rituelles assassines survint en 1487 lors de la consécration du nouveau temple de Huitzilopochtli, somptueusement décoré de serpents, à Tenochtitlan ( maintenant Mexico) quand, lors d'une seule cérémonie qui dura quatre jours et quatre nuits , l'empereur Aztèque Tlacaellel, adorateur du démon, présida au sacrifice de plus de 80,000 hommes au son constant de tambours géants faits de peau de serpent. Notre Dame de Guadalupe écrasa ce serpent en 1531.
Aujourd'hui, l'ancien Serpent a certainement accompli un autre chef d'oeuvre de ses rites de sang contre la vie humaine. Des millions d'enfants à naître sont tués chaque année dans le monde, par des procédés qui dans certains pays ne sont pas seulement légaux mais aussi officiellement soutenus et financés par le gouvernement. Dans de nombreux cas le procédé suit les mêmes règles que celles des sacrifices au dieu Molech: l'assasinat et l'incinération des petits enfants. Cette femme vêtue de soleil , figurant dans l'image de Notre Dame de Guadalupe, Protectrice des enfants à naitre, écrasera ce serpent à nouveau.
VII Prières à Notre Dame de Guadalupe
Neuvaine en l'honneur de Notre-Dame de Guadalupe
Premier Jour
O très aimante Dame de Guadalupe, Mère féconde de sainteté, enseigne-moi tes chemins de bonté et de force. Ecoute l'humble prière que je t'offre avec une sincère confiance, te suplliant de m'accorder cette faveur....
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Deuxième Jour
Marie, conçue sans péché, je viens devant ton trône de grâce partager la fervente dévotion des tes fidèles enfants Mexicains qui t'invoquent sous le glorieux titre Aztèque de Guadalupe. Obtiens moi une foi vive afin de toujours faire la volonté de ton Fils: Que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Troisième Jour
Marie, dont le Coeur Immaculé fut transpercé de sept glaives de douleur, aide moi à marcher vaillamment au milieu des épines qui jonchent ma route. Obtiens pour moi la force de te prendre vraiment comme modèle. Je te le demande, mère très aimante.
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Quatrième Jour
Très aimante Mère de Guadalupe, je te supplie de m'accorder une forte volonté de suivre l'exemple de charité de Ton Divin Fils, de toujours chercher le bien de ceux qui sont dans le besoin. Accorde moi cette grâce, je te le demande humblement.
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Cinquième Jour
Très sainte Mère, je te supplie de m'obtenir le pardon de tous mes péchés, ainsi que d'abondantes grâces afin que, dorénavant, je serve Ton Fils avec plus de fidélité, et finalement j'obtienne la grâce de Le louer avec toi pour toujours dans le ciel.
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Sixième Jour
Marie, Mère des vocations, multiplie les vocations sacerdotales et remplis la terre de maisons religieuses qui seront la lumière et la chaleur du monde, la sécurité dans les nuits orageuses. Supplie ton Fils de nous envoyer beaucoup de prêtres et de religieuses. Nous te le demandons, O notre Mère.
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Septième Jour
Notre Dame de Guadalupe, nous te supplions d'accorder aux parents la grâce de mener une vie sainte et d'éduquer chrétiennement leurs enfants; que les enfants leur obéissent et suivent leurs conseils; que tous les membres de la famille prient et adorent Dieu ensemble. Nous te le demandons, O notre Mère.
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Huitième Jour
Je me prosterne devant toi, O Mère avec un coeur rempli de sincère vénération t'implorant de m'obtenir la grâce d'accomplir mes devoirs d'état avec fidélité et persévérance.
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Neuvième Jour
Seigneur Dieu, il T'a plu de nous combler d'innombrables faveurs en nous plaçant sous la protection spéciale de la Bienheureuse Vierge Marie. Accorde nous, tes humbles serviteurs, qui nous réjouissons de l'honorer sur la terre, la joie de la voir face à face dans le ciel.
Notre Père, Je te salue Marie, Gloire au Père.
Souviens-Toi à Notre Dame de Guadalupe
Souviens- toi ,O très gracieuse Vierge Marie de Guadalupe, que lors de tes apparitions célestes sur la colline deTepeyac, tu a promis de montrer ta compassion et ta pitié envers tous ceux qui, t'aimant et ayant confiance en toi, ont recours à ton aide et t'implorent dans leurs besoins et leur détresse. Tu as promis d'écouter nos supplications, de sécher nos larmes et de nous apporter soulagement et consolation. On n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à ta protection, imploré ton assistance et réclamé ton secours, pour le bien commun ou pour leur propre détresse, aient été abandonnés de toi. Animés d'une pareille confiance, nous venons vers toi, O Marie, toujours Vierge,Mère de Dieu. Gémissant sous le poids de nos péchés, nous nous prosternons en ton auguste présence, certains que tu accompliras tes promesses miséricordieuses . Nous sommes pleins de confiance que, si nous nous mettons sous ton ombre et ta protection, rien ne pourra nous troubler ou nous affliger, et nous ne craindrons aucune maladie, aucun malheur et aucune peine. Tu as décidé de demeurer parmi nous à travers ton image admirable, toi qui es notre mère, notre salut et notre vie. Nous nous plaçons sous ta maternelle protection et ayant recours à toi dans tous nos besoins, nous ne demandons rien d'autre. O Sainte Mère de Dieu, ne rejette pas nos prières mais dans ta miséricorde, daigne nous exaucer. (Mentionnez ici vos demandes)
Cinq Je te salue Marie… en reconnaissance pour les quatre apparitions à Juan Diego et celle à Juan Bernardino
Prière pour les Victimes de l'Avortement
Sainte Mère de Dieu et de l'Eglise, Notre Dame de Guadalupe, Tu fus choisis par le Père pour le Fils par le Saint Esprit. Tu es la Femme vêtue de soleil qui peine pour donner naissance au Christ, alors que Satan, le Dragon Rouge, attend afin de dévorer ton enfant. De même, qu'Hérode chercha à détruire ton Fils, Notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ, et dans le processus massacra beaucoup d'enfants innocents, ainsi de nos jours l'avortement assassine beaucoup d'enfants à naitre et exploitent beaucoup de mères dans son attaque contre la vie humaine, l'Eglise, le Corps du Christ.
Mère des Innocents, nous prions Dieu en Toi pour ses dons de ton Immaculée Conception, ta préservation du péché actuel, ta plénitude de grâce, ta Maternité divine et écclésiale, ta Virginité Perpétuelle et ton Assomption en corps et en âme au ciel. O Toi, le secours des chrétiens, nous te supplions de protéger toutes les mères des enfants à naître et les enfants en leur sein. Nous implorons ton aide pour que cesse cet holocauste de l'avortement. Fais fondre les coeurs afin que la vie soit respectée.
Sainte Mère, nous prions ton coeur Douloureux et Immaculé pour toutes les mères et tous les enfants à naitre afin qu'ils aient la vie sur la terre et par le Précieux Sang répandu par Ton Fils qu'ils entrent avec Lui dans le paradis. Nous prions aussi ton coeur Douloureux et Immaculé pour tous les avorteurs et ceux qui les soutiennent afin qu'ils se convertissent et acceptent ton Fils, Jésus Christ, comme leur Seigneur et Sauveur. Défends tous les enfants dans cette bataille contre Satan et les esprits mauvais dans l'obscurité présente.
Nous désirons que les enfants innocents non encore nés et qui meurent sans baptême soient baptisés et sauvés. Nous te demandons de nous obtenir cette grâce pour eux et le repentir, la réconciliation et le pardon de Dieu pour leurs parents et leurs assassins. Que soit révélée, une fois de plus, dans l'histoire du monde, l'infinie puissance de l'Amour miséricordieux. Qu'il mette fin au mal. Qu'il transforme les consciences. Que ton coeur Douloureux et Immaculé révèle à tous la lumière de l'espoir. Que le Christ Roi règne sur nous, nos familles, nos cités, nos états, nos nations et sur toute l'humanité. O clémente, o aimante, o douce Vierge Marie, entends nos supplications et accepte ce cri de nos coeurs.
Notre Dame de Guadalupe, Protectrice des enfants à naître, Prie pour nous!
Texte intégralement extrait de l'excellent site
Galleries de photos de Notre Dame de Guadalupe,
cliquer sur le lien suivant:
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2007/12/19/7176509.html
et de Saint Juan Diego,
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2007/12/09/7176325.html
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