Le Serviteur de Dieu Guy de Fontgalland
Biographie du petit Serviteur de Dieu Guy de Fontgalland
1913-1925
Cet enfant prédestiné naquit à Paris le premier dimanche de l'Avent, le 30 novembre 1913. Mgr de Gibergues, évêque de Valence, le baptisa en l'église St Augustin, sous les prénoms de Guy, Pierre et Emmanuel, puis le consacra à la Très Sainte Vierge Marie. Avant même de savoir marcher, dès qu'il entendait parler du Bon Dieu, Guy envoyait des baisers vers le ciel ! Plus tard, ayant eu un petit frère, Marc, il lui apprit à faire le signe de Croix et à envoyer des bisous aux images de l'Enfant-Jésus … À ce moment-là, Guy n'avait que 3 ans !
Le petit garçon grandit, étourdi, remuant, gai, ardent et très vif. Droit, franc, loyal, il ne craignait pas d'avouer ses bêtises même lorsqu'il prévoyait qu'il serait grondé ou puni … Il pourra dire peu avant sa mort : « Jamais je n'ai dit un mensonge. ». Très intelligent et très développé, s'intéressant à tout ce qui se passait autour de lui, délicieusement affectueux, il faisait la joie de ses parents. En janvier 1917, Guy fut emmené à Lisieux et tandis qu'il priait sur la tombe de la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus, il respira de suaves parfums d'origine célestes. L'année suivante, pour la première fois, il prit part avec son petit frère, à une procession du Très Saint Sacrement en jetant des pétales de fleurs « au bon Jésus ». Le soir après sa prière, le petit Guy dit à sa maman : « C'est bien gentil d'escorter le bon Jésus, mais j'aimerai encore mieux Le recevoir ! ». Premier désir spontané de recevoir Jésus-Hostie chez cet enfant d'à peine 5 ans !
Rentré à Paris, qu'il avait quitté pour le Dauphiné à cause des bombardements, Guy commença à écouter le catéchisme. Il le suivit avec beaucoup de plaisir et d'attention. Peu après, il apprenait, en 2 mois, à lire et à écrire ! Il avait déjà de l'attrait pour les cérémonies liturgiques. Il suivait attentivement la Messe, le dimanche, dans son paroissien, cherchant lui-même les oraisons, l'épître, l'évangile et regrettant « de ne pas avoir appris le latin, afin de dire les mêmes mots que le prêtre.» Il aimait assister au Salut du Saint-Sacrement : la Sainte Hostie rayonnant dans l'ostensoir, les fleurs, les cierges, les chants lui plaisaient. Il trouvait toujours qu'on ne faisait jamais assez beau pour « le bon Jésus ». Pour se préparer à sa première communion qu'il fit à 7 ans, il offrit « au bon Jésus » 118 sacrifices durant le mois qui précéda et s'imposa de réels efforts pour atténuer ses vivacités de caractère. Déjà apôtre, il disait à ses camarades : « Demandez donc à votre maman de communier, comme moi, à 7 ans… Insistez… Dites que vous avez envie du Petit Jésus ; puis enfin, puisque le Pape l'a dit : il faut, il faut ! … »
C'est le 22 mai 1921, dimanche de la Trinité, que Guy communia pour la première fois. Dans cette suave rencontre, Jésus regarda Guy … Il l'aima … et Il voulut pour Lui Seul l'exquise petite fleur. « Ô mon cher petit Jésus, Lui dit l'enfant, que je Vous aime ! Je Vous aime plus que tout ! … Tenez, pour vous le prouver : je quitterai tout pour Vous… Je serai Votre prêtre ! ». Jésus lui répondit : « Et Moi aussi Je t'aime, Mon petit lis si pur ; aussi tu ne seras pas Mon prêtre mais Mon Ange…Je te prendrai bientôt avec Moi au Ciel…». Toute la journée, Guy fut rayonnant de joie à la pensée de l'étreinte Divine et du prochain rendez-vous au Ciel, mais il ne livra pas son secret : il eût craint d'attrister le cœur de sa mère. Il ne le dévoilera que 3 ans plus tard , avant de mourir. Héroïque enfant dans sa filiale délicatesse ! … Désormais, sachant « qu'il mourrait jeune, » Guy modifia rapidement son caractère. Lui si gai, si exubérant, si plein d'entrain, se recueille, détache graduellement son cœur de tout ce qui passe et s'habitue à la pensée de la mort. À quoi bon s'attacher à ce qui ne lui sera d'aucune utilité ? Cela explique son peu de goût et de succès à l'école. La grâce travaille son âme et déjà son cœur ne vit qu'au Ciel ou avec « son Jésus » qu'il reçoit très fréquemment et avec un amour croissant. Jésus et le petit Guy se comprennent si bien !... - « Que faites-vous pendant l'action de grâces ? » lui demanda-t-on un jour, - « Alors Jésus me parle, Moi je L'écoute et je Le savoure ! », répondit-il.
Sa dévotion à la Très Sainte Vierge était aussi très grande. Il aimait et vénérait ses représentations. Il avait toujours un chapelet dans la poche de son costume, pour le jour, et un autre suspendu à son lit, pour la nuit. Il ne s'endormait qu'avec son chapelet aux doigts et récitant des Ave Maria. Chaque année durant le mois de Marie, il installait dans sa chambre une statue de la Très Sainte Vierge, avec quelques fleurs, de mignonnes bougies bleues et blanches, et, tous les soirs avant de se coucher, il récitait une dizaine de son chapelet avec son petit frère. « La Sainte Vierge, disait-il, est « plus bonne » que toutes les mamans réunies ! ». Et à sa mère : « Oh ! Maman, tu es la première dans mon cœur, après Jésus et Sa Maman … ».
À l'amour de l'Eucharistie et de la Très Sainte Vierge, Guy ajoutait l'amour du Pape, traditionnel dans sa famille. Il aimait surtout le saint Pape PIE X qui a permis aux petits enfants de communier et il rêvait d'aller à Rome voir Sa Sainteté Pie XI afin de lui témoigner son attachement.
À 8 ans, Guy fut inscrit à l'école St Louis de Gonzague, rue Franklin. Il y choisit pour camarades les enfants les plus sages, les plus purs, les plus droits. Il se fit aimer par sa douceur et sa modestie, sa simplicité et sa charité. Il ne disait jamais de mal de ses camarades et ne boudait jamais, ni ne gardait de rancune. Enclin à la paresse, il fit de réels efforts pour se corriger afin de plaire au « bon Jésus » qui lui demandait ce sacrifice.
À la mort du comte Anatole de Fontgalland, son grand-père paternel, Guy âgé de 10 ans dit : « Je le rejoindrai bientôt …», et il eut aussi cette phrase prémonitoire : « Les journaux font bien des articles sur lui …Moi aussi, après ma mort, on imprimera des choses sur moi ! ». Toutes ces choses se sont réalisées. En juillet, 6 mois avant sa mort, ses parents emmenèrent leurs 2 garçons à Lourdes où le petit Guy souhaitait tant aller ! Guy pria longuement à la Grotte, but avec délectation l'eau miraculeuse dont il ramena une pleine gourde pour en boire à Paris, il monta à genoux l'escalier du chemin de Croix, et c'est toujours à la Grotte qu'il revient, seul, à genoux, les bras croisés sur sa petite poitrine, imaginant les yeux clos, la scène de l'Apparition de la Vierge à Sainte Bernadette, et c'est à un de ces moments qu'il entend une voix céleste, celle de la Sainte Vierge Marie, suave comme le chant de la brise vibrant entre les rochers de la Grotte, qu'il pense être « belle comme la musique des Anges », lui dire : « Mon cher petit Guy, Je viendrai bientôt te prendre. Je viendrai te chercher un samedi, entre les bras de ta maman, pour t'emmener au Ciel tout droit. ». Et l'enfant conserva encore pour lui ce nouveau secret qui n'était que la confirmation et l'annonce de la réalisation du premier .
À son retour de Lourdes, Guy devint tout d'un coup encore plus pieux, plus dévoué à la Sainte Vierge. Le 30 novembre 1924, on fêta joyeusement ses 11 ans. Puis dans la nuit du dimanche au lundi 8 décembre, Guy fût atteint du mal qui devait l'emporter … Tout fut mobilisé pour obtenir sa guérison : on remua Ciel et terre ! Sentant sa fin venir, alors Guy révéla à sa mère son double secret. Pendant 1 mois et demi, la maladie poursuit son cours avec quelques alternances de mieux et de plus mal. Par sa piété et son courage, Guy étonne ceux qui l'entourent, on les entend dire : « C'est trop beau pour la terre : l'Ange s'en va … ». Le samedi 24 janvier 1925, il reçoit l'Extrême-Onction, puis dans les bras de sa mère il ouvre les yeux, fixe souriant une vision en face de lui, au-dessus de son lit, et dit tout bas : « Jésus ! … Je T'aime … ». Puis plus doucement : « Maman … ». Car Jésus n'est pas venu seul … Il était midi 50. Et on était bien un samedi.
Sa Sainteté le Pape Pie XI reçut un million trois cent douze mille signatures d'enfants et d'adultes lui demandant de hâter la béatification du petit Guy de Fontgalland. À la date du 1er mars 1934, de nombreuses faveurs étaient attribuées au petit Serviteur de Dieu : conversions (244), guérisons miraculeuses attestées par des médecins (742), vocations connues (698), grâces relatées (environ 85.000) … Des images de lui furent tirées par centaines de mille en 48 langues différentes ! 726.000 parcelles de ses vêtements furent demandées comme reliques à sa mère, Mme de Fontgalland ! Puisse-t-il devenir de plus en plus l'Ange recruteur de vocations sacerdotales et d'éducateurs Catholiques, afin qu'élevée dans la connaissance et l'amour de Jésus-Christ, la jeunesse produise de nombreux et dignes émules de Guy, réalisant la parole prophétique de Saint Pie X : « Il y aura des Saints parmi les enfants. »
Le procès informatif à ce sujet a été ouvert le 27 mars 1932.
Imprimatur : J.PAILHOL, prélat de S.S. Vicaire gén.
Prière pour obtenir la béatification du petit Guy de Fontgalland
Seigneur, qui êtes Vous-Même, la gloire et la récompense de Vos serviteurs, faites-nous la grâce de tout espérer de Votre bonté et de l'intercession efficace de celui dont Vous avez fait un de Vos Anges au Ciel, le petit Guy de Fontgalland. Accordez-nous la (grâce ou la guérison) que nous le supplions de demander pour nous, afin que nous puissions, comblés de Vos dons, Vous louer de tout notre cœur, et Vous bénir le reste de nos jours. Glorifiez-Vous, Ô Père infiniment bon, en glorifiant cet enfant afin que la Sainte Eglise puisse un jour nous donner comme modèle ce tout petit communiant de 7 ans. Nous Vous en prions par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Neuvaine pour obtenir une grâce par l’intercession du petit Guy de Fontgalland
Ô cher petit Guy de Fontgalland qui avez été si sensible à la misère,et que nul miséreux jamais ne rebuta : soyez mon intercesseur avec votre « Maman du Ciel » auprès de votre « Petit Jésus » adoré, et un de mes puissants protecteurs durant ma vie terrestre. Daignez, je vous prie, écouter favorablement cette prière que je confie à votre puissante intercession : Insufflez-moi votre amour simple et ardent pour la Sainte Eucharistie et pour l’Eglise,donnez-moi d’être capable de dire, comme vous un « oui. » inconditionnel à Dieu, et de refuser de faire le moindre mensonge. Priez pour que j’ai toujours la grâce de suivre les inspirations de mon Ange gardien, et d’ainsi marcher de jour en jour sur le chemin de la perfection. Instillez en moi la force de faire, à votre exemple, des petits sacrifices quotidiens à offrir comme preuves d’amour pour Jésus. Obtenez-moi aussi, Ô cher petit Guy de Fontgalland, cette grâce temporelle que je désire tant (énoncez ce que vous souhaitez). Si il Vous plaît, Seigneur Jésus, de m’exaucer grâce à l’intercession de Votre petit serviteur, Guy de Fontgalland, à qui Vous avez révélé : « Je ferai de toi Mon Ange. », je fais la promesse de lui rendre les hommages qui lui sont dus en témoignant autour de moi des miracles obtenus par sa puissante intercession et en faisant célébrer une Messe d’action de grâces à son nom, dans les délais les plus brefs. Amen.
Adresser le récit des faveurs obtenues après invocation dans la prière du petit Guy de Fontgalland à:
Association « Les Amis de Guy de Fontgalland »
3 passage de la fontaine
94800 Villejuif (France)
ou à l'adresse e.mail : pere-guy@neuf.fr ; neuvaine et prière pour demander la béatification de Guy disponibles gratuitement sur demandes à cette même adresse e.mail.
Remerciement au Père Guy pour les documents qu'il m'a envoyé...
Voir aussi: http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/07/15/9927043.html
Dernière mise à jour de la page: le 28 juillet 2008
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