Spiritualité Chrétienne

Spiritualité Chrétienne

010 La Présentation de Marie au Temple

 La Présentation de la Très sainte Vierge au temple

Fête le 21 novembre


Les Saintes Ecritures ne parlent pas de l'enfance de Marie. Ce que nous en savons, nous le savons par les données de la Tradition de l'Eglise essentiellement. Ainsi nous apprenons qu'à l'âge de trois ans, Marie fut emmenée au Temple, pour y être consacrée à Dieu. Là, elle vécut pendant près de douze ans au service du Seigneur, en étudiant les Ecritures et en priant sans cesse. Tous les jours, disent les Pères, elle recevait d'innombrables consolations célestes. Chose inouïe pour son temps (et pour son âge), elle avait choisi de se consacrer entièrement au Seigneur, en lui vouant sa virginité : Les parents qui aiment vraiment Dieu Lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l'usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions. Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin. L'Évangile ne nous apprend rien de l'enfance de Marie; Son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans Son Temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu'on célèbre le 21 novembre. Ce sacrifice de Marie enfant renferme toutes les conditions du plus parfait sacrifice : il a été prompt, généreux, joyeux, sans retour, sans réserve. Combien il dut être agréable au Seigneur! Marie n'avait que trois ans, mais dans son âme la Trinité prenait déjà toutes Ses complaisances, et Dieu marquait le jour prochain où Elle ajouterait à tant d'autres gloires l'auréole incomparable de la maternité divine. Où mieux que loin du monde, dans l'enceinte du temple, Marie se fût-Elle préparée à Sa mission? La jeune Vierge Marie demeura douze années au Temple. Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l'Élue de Dieu. Voici, d'après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple :  depuis l'aurore jusqu'à 9 heures du matin, Elle priait; de 9 heures à 3 heures, Elle s'appliquait au travail des mains; ensuite Elle se remettait à la prière, jusqu'au moment où arrivait l'ange qui Lui apportait Sa nourriture. Elle était toujours la première aux veilles, la plus appliquée à l'étude, la plus fervente dans le chant des psaumes, la plus zélée dans les oeuvres de charité, la plus pure parmi les vierges ses compagnes, la plus parfaite dans la pratique de toutes les vertus. Marie, au jour de sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après Elle viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l'ombre des autels; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.


Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950


Textes de référence


Lorsque vint la troisième année de l'enfant, les parents décidèrent d'accomplir leur vœu et d'offrir leur enfant au Temple. Joachim fit alors convoquer un cortège de jeunes filles comme pour accompagner une jeune épouse à son mariage. Mais la jeune Marie, élevée par Dieu dès sa naissance à un degré de vertu et d'amour des choses célestes supérieur à toutes les autres créatures, devançant le cortège des vierges, s'élança en courant vers le Temple. Elle se présenta comme une adulte devant le grand-prêtre Zacharie qui l'attendait sur le parvis en compagnie des Anciens. Zacharie la bénit en disant : « Le Seigneur a glorifié ton nom dans toutes les générations. C'est en toi qu'aux derniers jours il révélera la Rédemption qu'il a préparée pour son peuple ». Et, chose inouïe pour les hommes de l'ancienne Alliance, il fit entrer l'enfant dans le Saint des Saints, où seul le grand prêtre pouvait entrer une fois par an seulement, le jour de la fête de l'Expiation. Il la fit asseoir sur la troisième marche de l'autel, et le Seigneur fit alors descendre sa Grâce sur elle. Elle se leva et se mit à danser pour exprimer sa joie. Tous ceux qui étaient présents furent ravis en contemplant ce spectacle prometteur des grandes merveilles que Dieu allait bientôt accomplir en elle. Nourrie chaque jour par l'ange Gabriel d'une nourriture spirituelle, elle tissait le voile écarlate qu'on allait placer dans le Temple pour cacher le Saint des Saints. À l'âge de douze ans, les prêtres la confièrent au pieux Joseph à qui ils l'avaient promise en mariage. Vivant dans la chasteté et la prière, elle gardait dans son cœur les merveilles que Dieu faisait en elle. Chaque jour elle dirigeait sa prière vers Dieu avec plus d'intensité pour que le Seigneur réalise sa promesse et qu'il sauve le genre humain de la mort, en venant habiter parmi les hommes.


(extrait du Synaxaire, Vie des saints de l'Église orthodoxe)


Marie présentée au temple, selon Maria Valtorta


Je vois Marie entre son père et sa mère et qui chemine par les rues de Jérusalem. Les passants s'arrêtent pour regarder la belle Enfant toute vêtue d'un blanc de neige et enveloppée dans un très léger tissu., avec ses dessins de feuillage et de fleurs. Le voile est maintenu sur le front par un ruban de couleur d'azur très pâle sur lequel, certainement la maman, a brodé de petits lys d'argent. Hors le cercle d'azur du ruban, tout est blanc. Marie semble vêtue de neige. Le regard de Marie se porte alternativement sur son père et sa mère. Eux essaient de sourire de leur bouche tremblante et augmentent l'étreinte de leur main sur la petite main de Marie. Ils marchent lentement, doucement ; ils semblent vouloir allonger le plus possible la route. Tout leur est prétexte pour un arrêt... Mais le parcours doit finalement finir ! Il est sur le point de se terminer. Voilà à ce dernier bout de chemin montant, le mur d'enceinte du Temple. Anne fait entendre un gémissement et serre plus fort la petite main de Marie. " Anne, aimée, je suis avec toi ! " dit une voix qui sort de l'ombre d'une arcade basse à un croisement de route. Et Elisabeth qui certainement l'attendait, la rejoint et la serre au cœur et, comme Anne pleure, elle lui dit : " Viens, viens un peu dans cette maison amie, puis nous irons ensemble. Zacharie est là. " Ils entrent tous dans une pièce basse et obscure où brille un grand feu. " Ne crois pas que je me sois repentie, ou que je donne à regret mon trésor au Seigneur " explique Anne à travers ses larmes... "mais c'est le cœur... Oh ! mon cœur, quelle souffrance il éprouve, mon vieux cœur qui va retourner à sa solitude de mère sans enfants... Si tu le sentais... " " Je le comprends, mon Anne... mais tu es bonne et Dieu te ré confortera dans ta solitude. Marie priera pour que Dieu donne la paix à sa mère ; n'est-ce pas ? " Marie caresse les mains maternelles et les baise, elle se les passe sur le visage pour en être caressée et Anne serre entre ses deux mains ce petit visage et le baise, le baise. Elle ne lui a pas encore donné assez de baisers. Zacharie entre et salue : " Aux justes, la paix du Seigneur. " "Oui " dit Joachim, " demande pour nous la paix car notre cœur tremble de l'offrir. C'est comme l'offrande d'Abraham quand il gravissait la montagne, et nous ne trouverons pas une autre offrande pour racheter celle-là. Nous ne le voudrions pas parce que nous sommes fidèles à Dieu. Mais, nous souffrons, Zacharie. Prêtre de Dieu, comprends-nous et ne te scandalise pas." " Jamais ! au contraire, votre douleur qui sait ne pas dépasser les bornes de ce qui est permis et vous porter à l'infidélité, m'enseigne à aimer le Très-Haut. Mais ayez confiance. La prophétesse Anne aura grand soin de cette fleur de David et d'Aaron. En ce moment, c'est l'unique lys de sa descendance sainte que David ait au Temple. On en prendra soin comme d'une perle de roi. Et puis... qui sait ? " Zacharie n'ajoute rien d'autre, mais pensif il regarde Marie. Puis il reprend : " Moi aussi je veillerai sur elle. Je suis prêtre et j'ai mes entrées. J'en profiterai pour cet ange. Et Elisabeth viendra souvent la voir..." " Oh ! pour sûr ! J'ai grand besoin de Dieu et je viendrai le dire à cette Enfant pour qu'elle le dise à l'Eternel. " Anne a repris son courage ; Elisabeth, pour la remonter encore plus, lui demande : " N'est-ce pas ton voile d'épouse ? Ou bien as- tu filé du nouveau byssus ? " " C'est mon voile, je le consacre avec elle au Seigneur. Je n'y vois plus clair... et puis les ressources ont bien diminué à cause des impôts et des revers de fortune... Je ne pouvais faire de lourdes dépenses. J'ai seulement préparé un riche trousseau pour son séjour à la Maison de Dieu et pour après... parce que je pense que ce ne sera pas moi qui l'habillerai pour ses noces... et je veux que ce soit toujours la main de sa maman, même froide et inerte, qui la pare pour son mariage et lui file les linges et les vêtements d'épouse." " Oh ! pourquoi ces tristes pensées ? ! " " Je suis vieille, cousine. Jamais, comme sous le poids de cette douleur, je ne l'avais ressenti. Les dernières forces de ma vie, je les ai données à cette fleur, pour la porter et la nourrir, et main tenant... maintenant... la douleur de la perdre souffle sur ces dernières forces et les dissipe. " Il ne faut pas parler comme ça, à côté de Joachim. " " Tu as raison. Je penserai à vivre pour mon homme. " Joachim a fait semblant de ne rien entendre, attentif envers Zacharie, mais il a entendu et pousse un profond soupir, les yeux mouillés de larmes. " Nous sommes exactement entre la troisième et la sixième heure, je crois que ce serait le moment d'aller " dit Zacharie. Ils se lèvent pour remettre les manteaux et partir. Mais, avant de sortir, Marie s'agenouille sur le seuil, bras ouverts: un petit chérubin qui implore : " Père! Mère ! Votre bénédiction ! " Elle ne pleure pas, la courageuse petite, mais ses petites lèvres tremblent et la voix, brisée par un sanglot retenu, a plus que jamais le gémissement tremblant de la tourterelle. Le visage est plus pâle et l'œil a un regard d'angoisse résignée. Plus fort, jusqu'à devenir insoutenable, je le verrai au Calvaire et au Sépulcre. Les parents la bénissent et la baisent, une, deux, dix fois. Ils ne peuvent s'en rassasier... Elisabeth pleure silencieusement et Zacharie bien qu'il ne veuille pas le montrer est profondément remué. Ils sortent, Marie entre son père et sa mère comme auparavant. Par devant, Zacharie et sa femme. Les voilà à l'intérieur des murs du Temple. " Je vais chez le Souverain Prêtre. Vous, montez jusqu'à la grande terrasse. " Ils traversent trois cours et trois porches superposés. Les voilà au pied d'un vaste cube de marbre couronné d'or. Chaque coupole convexe resplendit au soleil qui, maintenant, sur le midi, tombe à pic sur une vaste cour entourant un bâtiment majestueux, et remplit le vaste palier et l'escalier monumental qui conduit au Temple. Seul le portique qui fait face au perron le long de la façade est à l'ombre et la gigantesque porte de bronze et d'or est encore plus sombre et solennelle contrastant avec tant de lumière. Marie paraît encore plus comme neige sous ce grand soleil. La voilà au pied de l'escalier. Entre son père et sa mère. Comme le cœur doit leur battre à tous les trois ! Un son de trombe argentin et la porte tourne sur ses gonds. On dirait le son d'avertissement d'une cithare pendant que la porte tourne sur les sphères de bronze. L'intérieur du Temple apparaît avec ses lampes au fond et un cortège, venant de l'intérieur, s'avance majestueux avec sonnerie de trompettes d'argent, nuages d'encens et lumières. Le voilà au seuil. En avant, celui qui devait être le Souverain Prêtre. Un vieillard solennel, vêtu de lin très fin et par-dessus une tunique plus courte, de lin aussi, et par-dessus encore une sorte de chasuble multicolore : pourpre et or, violet et blanc s'y alternent et brillent comme des gemmes au soleil . Sur la poitrine, une large plaque toute étincelante, l'or éclate sur le front à la partie supérieure d'une coiffure qui me rappelle la mitre arrondie des prêtres orthodoxes. Le solennel personnage avance seul, en avant jusqu'au commencement du perron. Les autres attendent, rangés en cercle en dehors de la porte. A gauche, il y a un groupe de jeunes filles en vêtements blancs avec la prophétesse Anne et d'autres femmes âgées, certainement des maîtresses. Le Souverain Prêtre a regardé la Petite et sourit. Il lève, en priant, les bras au ciel. Tous baissent la tête comme anéantis devant la majesté sacerdotale en communion avec la Majesté Eternelle. Puis, voilà. Un signe à Marie. Et elle se sépare de son père et de sa mère et elle monte .Elle sourit. Elle arrive au haut du perron aux pieds du Souverain Prêtre qui lui pose les mains sur la tête. La victime est agréée. Quelle hostie plus pure avait jamais vu le Temple ? Puis, il se retourne et lui mettant la main sur l'épaule comme pour la conduire à l'autel, elle, l'Agnelle sans tache, il la mène vers la porte du Temple. Avant de la faire entrer, il lui demande : " Marie de David, est-ce ton vœu ? ". Un " oui " argentin lui répond, il s'écrie : " Entre, alors, marche en ma présence et sois parfaite. " Et Marie entre, et l'ombre l'engloutit, puis le groupe des vierges et des maîtresses, suivi de celui des lévites, la dérobe toujours plus, la sépare... Elle n'y est plus... Maintenant, avec un son harmonieux, la porte roule sur ses gonds. Une ouverture laisse voir le cortège qui se dirige vers le Saint. Maintenant, ce n'est plus qu'une fente, puis plus rien, c'est la clôture. Au dernier accord des gonds sonores répond un sanglot des deux vieillards et un cri unique : "Marie ! Fille ! " et puis deux gémissements qui s'entrecroisent : " Anne ! ", " Joachim ! " et ils concluent : " Rendons gloire au Seigneur qui la reçoit dans sa Maison et la conduit sur sa route. " Et tout finit ainsi.


L'attente de Marie selon Sainte Elisabeth


Révélation attribuée à sainte Elisabeth de Thuringe et citée dans l'Histoire de sainte Elisabeth de Hongrie, par MONTALEMBERT, appendice V et dans les Gloires de Marie


« Il fut révélé à sainte Elisabeth, religieuse, que la sainte Vierge, dès son entrée au temple, faisait sa grande occupation de prier pour nous, pressant le Seigneur d'envoyer son Fils sauver le monde ».


Méditation sur la fête de la Présentation de Marie
Par le Père Lev Gillet


Quelques jours après le commencement de l'Avent, l'Église célèbre la fête de la Présentation de la Sainte Vierge au Temple (21 Novembre). Il est juste que, au début du temps de préparation à Noël, notre pensée se porte vers la Mère de Dieu, dont l'humble et silencieuse attente doit être le modèle de notre propre attente pendant l'Avent. Plus nous nous rapprocherons de Marie pas notre prière, notre docilité, notre pureté, plus se formera en nous Celui qui va naître.

Que Marie, toute petite enfant, ait été présentée au Temple de Jérusalem pour y vivre, désormais appartient au domaine de la légende, non à celui de l'histoire [9]. Mais cette légende constitue un gracieux symbole dont nous pouvons tirer les plus profonds enseignements spirituels.

Les trois lectures de l'Ancien Testament lues aux vêpres, le soir du 20 novembre (donc au début du 21 novembre, puisque la journée liturgique va du soir au soir), ont rapport au Temple. La première leçon (Ex, 40) évoque les ordres donnés par Dieu à Moïse concernant la construction et l'arrangement intérieur du tabernacle. La deuxième leçon (1 R 7, 51 – 8, 11) décrit la dédicace du Temple de Salomon. La troisième leçon (Ez 43, 27 – 44, 4), déjà lue le 8 septembre, en la fête de la Nativité de la Vierge, nous parle de la porte du sanctuaire, fermée à tout homme et par laquelle Dieu seul entre. Ces trois textes ont symboliquement pour objet la Mère de Dieu elle-même, temple vivant et parfait.

Les évangiles lus à matines et à la liturgie sont ceux qui ont été lus lors de la fête du 8 septembre. On trouvera à cette date, au chapitre précédent, un bref commentaire de l'évangile de la liturgie. Quant à l'épître lue aujourd'hui (He 9, 1-7), elle rappelle l'arrangement du sanctuaire et du " saint des saints " : ce texte lui aussi se rapporte symboliquement à Marie.

Le sens spirituel de la fête de la Présentation est développé dans les divers chants de l'office et de la liturgie. Les deux thèmes principaux que nous y trouvons sont les suivants. D'abord la sainteté de Marie. La petite enfant séparée du monde et introduite au Temple pour y demeurer évoque l'idée d'une vie séparée, consacrée, " présentée au Temple ", une vie d'intimité avec Dieu : " Aujourd'hui la Toute Pure et toute sainte entre dans le Saint des Saints ". Il est évident que l'Église fait ici une allusion spéciale à la virginité, mais toute vie humaine, dans des mesures diverses, peut être une vie " présentée au Temple ", une vie sainte et pure avec Dieu. Le deuxième thème est la comparaison entre le Temple de pierre et le Temple vivant : " Le Temple très pur du Sauveur… est conduite aujourd'hui dans la maison du Seigneur, apportant avec elle la grâce de l'Esprit divin ". Marie, qui portera le Dieu-Homme dans son sein, est un temple plus sacré que le sanctuaire de Jérusalem ; il convenait que ces deux temples se rencontrassent, mais ici c'est le temple vivant qui sanctifie le temple bâti. La supériorité du temple vivant sur le temple de pierre est vraie d'une manière spéciale de Marie, parce qu'elle était l'instrument de l'Incarnation. Mais, d'une manière plus générale, cela est vrai de tout homme uni à Dieu : " Ne savez-vous que vous êtes le temple de Dieu ( 1 Co 3,16) ? … Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit ( 1 Co 6,19) ? ".

D'autres pensées, que les textes liturgiques n'expriment pas explicitement, nous sont cependant suggérées par cette fête. Si notre âme est un temple où Dieu veut demeurer, il convient que Marie y soit " présentée " : il faut que nous ouvrions notre âme à Marie, afin qu'elle vive dans ce temple, – notre temple personnel. D'autre part, puisque l'Église entière, puisque toute l'assemblée des fidèles est le corps du Christ et le Temple de Dieu, considérons la fête d'aujourd'hui comme la Présentation de Marie dans ce Temple, – la sainte Église universelle. Ce Temple qu'est l'Église catholique rend aujourd'hui hommage à ce Temple qu'est Marie.

Tropaire


Aujourd'hui c'est le prélude de la bienveillance de Dieu et déjà s'annonce le salut du genre humain. Dans le Temple de Dieu la Vierge est présentée pour annoncer à tous les hommes la venue du Christ. En son honneur, nous aussi à pleine voix chantons-lui  : Réjouis-toi, ô Vierge en qui se réalise le plan du Créateur.


Kondakion


Le très-saint temple du Sauveur, sa chambre nuptiale de grand prix, la Vierge, trésor sacré de la gloire de Dieu, en ce jour est présentée au Temple du Seigneur ; elle y apporte la grâce du Saint Esprit et devant elle les anges de Dieu chantent : Voici le tabernacle des cieux.

 

Gallerie de photos de la Présentation de Marie au Temple,

cliquer sur le lien suivant:

http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2008/09/24/10697883.html

 



24/09/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 752 autres membres