Spiritualité Chrétienne

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La servante de Dieu Victoire Brielle

La Servante de Dieu Victoire Brielle

« la Sainte de Méral »

1815-1847

Fête le 27 avril


Connaissez-vous Victoire Brielle ? A 90 ou 95%, vous allez répondre non. Mais, pour les Mayennais, nés à quelques kilomètres de chez elle, son nom est bien familier. Alors, voici la vie de cette « sainte » aux nombreux miracles et qui ne demande qu'à intercéder pour obtenir à tous des grâces de guérisons, de conversion, de conversion, de travail et tout ce que l'on peut avoir à lui demander. Face à la persistance de la fréquentation des pèlerins à la chapelle ou elle est inhumée, Mgr Billé, évêque de Laval a décidé de mettre en place une Commission d'enquête afin d'ouvrir un procès de Béatification. Le 14 décembre 1996, Mgr Maillard, son successeur à l'évêché de Laval, a reçu une notification, émanant de la Congrégation pour la Cause des Saints à Rome, lui assurant que pour le Saint-Siège, rien ne fait obstacle à ce que la cause de cette Servante de Dieu soit poursuivie. Mais, qui était donc Victoire pour que plus de 150 ans après sa mort on s'intéresse encore a elle ?


L'enfance de Victoire


Victoire Brielle est née le 31 janvier 1815 aux confins du Maine, de l'Anjou et de la Bretagne dans le sud ouest de la Mayenne. Son père, Jean Brielle, et Marie Jégu, sa mère, étaient de fervents chrétiens, et d'excellents parents. Ils eurent huit enfants : Marie, Jean, Victoire, Agathe, Isidore, Victor et deux autres, morts en as âge. Victoire se distingua de bonne heure entre ses frères et sœurs. Dès l'âge de 5 ou 6 ans, elle paraissait raisonnable, et ses paroles pleines de sagesses étaient déjà remarquées. Elle s'adonnait à la prière avec une ardeur admirable. Son esprit semblait tellement fixé en Dieu qu'elle ne jouait que très rarement. Elle conservait un air de gravité et de réserve qui était remarqué et admiré de toutes les petites filles. Malgré cette apparence un peu sévère, tous les enfants l'aimaient et, déjà, la vénéraient. Douée d'une esprit vif et d'une très bonne mémoire, elle retenait toutes les instructions qu'elle entendait et faisait de rapides progrès. Ses parents étaient touchés et heureux de tout ce qu'ils voyaient dans leur fille. Elle était comme une lumière qui se reflétait sur toute la maison, disait son père ; tout le monde était éclairé par sa dévotion et comme dominé par son incomparable douceur.


Victoire catéchiste


Aussi sa mère lui confia bientôt l'instruction religieuse de ses jeunes frères, et, comme Victoire savait allier à la gravité les délicatesses de la charité, une gaieté douce et vive, une conversation extrêmement attrayante, elle exerça bientôt dans la famille un véritable apostolat. Elle prépara ses frères à leur première communion. Et 50 ans après, ils se rappelaient encore comment, en les conduisant à l'église pour se confesser, elle faisait leur examen de conscience, les exhortait, avec une onction admirable, à bien recevoir sa confession. L'un deux, Isidore, dans ses dernières années, n'avait pas oublié les leçons de sa sœur. Il aimait à les redire à sa femme, lorsque celle-ci se disposait à la confession.


Simplicité et travail


Du reste, toujours très humble et très simple, Victoire donnait l'exemple du respect et de l'obéissance à l'égard de ses parents ; elle se faisait la servante de tous, et pour faire plaisir à ses frères elle se privait de bien des choses. Tout en s'occupant de ses jeunes frères, Victoire, dès la fin de ses études se mit au travail avec ardeur. La famille Brielle cultivait ses terres elle-même sans domestiques. Une partie de l'année, Victoire était occupée dans les champs à ce rude travail, et trouvait son repos dans la prière.


La vie religieuse


C'est ainsi que Victoire arriva à l'âge de 20 ans. Depuis longtemps déjà, elle avait un vif désir de se donner tout à fait au service de Dieu dans la solitude d'un monastère. Elle fit connaître ses projets à son père. Celui-ci redoutait depuis longtemps une pareille communication. Il aimait tendrement sa chère fille ert appréciait le bien qu'elle faisait dans sa famille ; il voulait l'avoir auprès de lui jusqu'à la mort pour qu'elle l'assistât et l'éclairât par ses exhortations. Il déclara d'abord qu'il ne consentirait jamais ! Mais Victoire insista si doucement que le bon père finit par céder. Madame Brielle, quand a elle avait fait la même opposition, s'associa plus généreusement au sacrifice douloureux. Libre alors de partir, Victoire se rendit au monastère des Bénédictines du Saint Sacrement de Craon, situé a une quinzaine de kilomètres de Méral. Hélas ! Ce monastère, qui fut pour la postulante, comme un vrai paradis terrestre, après 6 mois d'essai, il fallut que quitter… Car pour être Bénédictine du Saint Sacrement, il lui manquait une chose, croyait-on, sur les conseils du médecin : la résistance physique. Le régime est dur et il exige d'avoir une santé plus que vigoureuse. On craignait, en réalité, que Victoire ne tienne pas le coup et devoir la prendre en charge par la suite. Les religieuses ne la virent pas s'éloigner sans de vifs regrets : jamais elles n'oublièrent cette postulante qui paraissait déjà au milieu d'elles, comme une religieuse accomplie. En partant de Craon, Victoire s'en alla à la Communauté d'Evron mais là encore, elle fut jugée trop faible, il se peut qu'il y ait eu une correspondance entre les deux Supérieures des deux communautés à ce sujet. Le Seigneur, qui avait Ses vues sur elle, permettait cela, Il voulait sans doute qu'elle fit l'apprentissage de la vie religieuse afin de donner ensuite au monde l'édification de sa pénitence extraordinaire et des vertus les plus héroïques. Ses parents furent heureux de la voir revenir à la maison paternelle. Victoire ramena vraiment l'allégresse du foyer de la Grihaine. Elle reprit tout de suite sa place et ses fonctions dans la famille. Cependant, le père décida que le Dimanche serait pour elle libre et exempt de travail toute la journée. Très active, elle ne perdait pas de temps, et se livrait, autant que sa santé le lui permettait, à un travail sérieux et bien souvent très fatigant. A la maison, dans les soins multiples du ménage et des animaux de la ferme, elle faisait en sorte de prendre la part la plus pénible afin de décharger, en particulier, sa mère et aussi ses sœurs. Malgré sa faible santé, Victoire travaillait toujours comme tout le monde. A cette époque, on filait beaucoup le lin à la maison et aussi la laine. C'était une occupation des femmes. Victoire aimait ce travail silencieux, son recueillement n'était troublé par aucune distraction, et sa pensée et son cœur allaient tout naturellement vers Dieu. Victoire passait ainsi à son rouet des journées très heureuses et très denses en prière. Elle jeûnait beaucoup et faisait dans le plus grand secret des pénitences d'une très grande austérité, notamment, elle portait constamment un rude cilice et une chaîne qui devaient très certainement lui causer de vives et affreuses douleurs. Autant Victoire pouvait être dure pour elle-même, autant elle était douce et très charitable envers son prochain. Elle assistait les pauvres et les plus démunis, tous les soirs à la veillée elle travaillait pour eux une heure ou deux sur son temps de repos en faisant des vêtements qu'elle allait leur porter elle-même. Quand on la cherchait, on savait ou la trouver : auprès des malades les plus pauvres en train de les soigner et de les veiller. De ce fait, quelque fut les travaux que pouvait exécuter Victoire, ils étaient réalisés dans la prière et ce continuellement. Quand les autres se reposaient, elle, elle se retirait à l'écart pour prier. Au dîner, elle mangeait très peu et très vite pour aller soit dans sa petite chambre ou dans un endroit tranquille du jardin et se mettait en oraison jusqu'au moment de reprendre son travail. Le soir, lors de la prière en famille, c'est Victoire qui l'animait, et bien souvent, elle ajoutait le Chapelet et une lecture qu'elle commentait pour la faire comprendre à son entourage, plus spécialement durant les temps de Carême et de l'Avent et lors de la veille des grandes fêtes liturgiques. De temps en temps, ses parents la surprenaient après minuit en prière et l'engageaient à se reposer, ce à quoi elle rétorquait : « Non pas encore, je n'ai pas envie de me dormir et j'ai beaucoup de prières à faire. » Si la spiritualité de Victoire pouvaient rester entièrement cachée dans la famille, elle ne pouvait absolument pas se dérober le dimanche, quand elle se rendait à la messe. Elle était connue de tout le monde.


Les dimanches dans l'église paroissiale


Le sacristain Feuchaud, qui sonnait tous les matins l'Angélus, affirmait, comme beaucoup d'autre personnes, que Victoire arrivait chaque dimanche avant 5 heures devant la porte de l'église. Pour cela, elle devait partit de chez elle aux environs de 3 heures et demie du matin au plus tard. Elle venait en effet, été comme hiver, par des chemins très étroits, creusés à travers les champs ayant à passer près de 72 échaliers. On raconte qu'une nuit, des pluies torrentielles avaient tellement inondées la région que personne ne put sortir de la journée, mais Victoire, néanmoins, partit de chez elle et on la vit à l'heure ordinaire dans l'église de Méral, sans que personne ne sut expliquer comment elle était arrivée et ne paraissant pas avoir souffert de la pluie. Elle passait toute la matinée dans l'église assistant à la premier Messe et à la Messe solennelle de 11 heures. Ensuite, elle allait dans une maison manger son rempas, et passait l'après-midi, de nouveau, dans l'église. Tout recueillie en Dieu, Victoire ne pensait pas qu'elle était remarquée et admirée par tous les assistants. Son attitude joyeuse et attentive était une éloquente prédication, et l'Abbé Bousselet, mort en 1881, qui la voyait dans l'église ne pouvait encore, après plus d'un demi siècle, en parler sans ressentir une grande émotion.


Une vie extraordinaire


Ainsi vécut Victoire Brielle. Ce qui est vraiment admirable, c'est qu'elle n'a rien fait d'extraordinaire dans le sens que l'on donne à ce mot, mais elle a extraordinairement bien fait les choses les plus ordinaires. L'effort continuel qu'elle faisait nécessairement ne troublait aucunement la sérénité de son âme. Une si parfaite égalité de caractère, une douceur, une amitié envers tout le monde aussi constante, aussi aimable semblait naturelle et couler de source. En avril 1847, Victoire Brielle venait d'avoir 32 ans, depuis le 31 janvier. Elle venait de célébrer les fêtes de Pâques. Elle annonça à un ouvrier: « Je vous apporte à boire aujourd'hui mais dans huit jours ce sera fini, je serai morte! »


Elle s'endort dans le Seigneur


Victoire ne paraît pas avoir rien changé dans sa vie quotidienne, elle était si attentive à faire à tout instant la Volonté de Dieu, que peu lui importait l'heure du jour ou de la nuit où la mort allait lui ouvrir les portes de l'Eternité. Dans l'après-midi, voyant sa mère, avec sa soeur Agathe se disposer à porter au lavoir un paquet de linge, elle lui proposa d'aller à sa place mais la mère ne le voulut pas, et lui dit de rester à son rouet. Vers 4 heures du soir, ce mardi 27 avril 1847, alors que tout le monde était absent de la maison, survint le moment suprême: victoire, une main à la quenouille, l'autre au rouet, sans effort, à en juger par son attitude, s'est endormie dans un transport d'amour dans le Seigneur. Lorsque sa mère rentra, apercevant Victoire qui paraissait dormir, elle s'approcha pour la réveiller et fut bien obligée, malgré ses efforts, de constater que la vie l'avait quittée. La famille se trouve bientôt réunie, on accourt du voisinage pour voir « la mort d'une sainte ». Le corps restait dans la même attitude, et nulle trace de la mort n'apparaissait sur son visage.


La sépulture d'une Sainte


Le vendredi suivant, les homme sont arrivés à la maison pour emporter le corps à l'église; il n'y avait pas de corbillard à l'époque, il fallait donc des garssolides. Et, comme Victoire était grande, les porteurs pliaient, pour les 5 premiers kilomètres, sous le poids du cercueil. Ils étaient obligés de se relayer souvent...Jusqu'au moment ou le clergé vint faire la levée du corps, l'aspergeant d'eau bénite, ces hommes remarquèrent aussitôt que le corps ne pesait plus...! L'église était bien trop petite pour que la foule puisse assister à l'intérieur à la Messe pour l'au-revoir à « la Sainte ». Il y avait une grande émotion et beaucoup de larmes. C'est dire combien le témoignage de Victoire dans sa discrétion, sa simplicité, et son humilité, avait touché les âmes et les coeurs. Victoire continua, anonymement et sans aucune inscription comme c'était l'habitude, son sommeil et sa prière au Ciel.


Une main se lève!


Dix-neuf ans et quatre mois s'écoulèrent . Ainsi, lorsque le sacristain qui avait fait creuser la fosse de Victoire allait la rouvrir pour y déposer le corps d'un homme. Il ne se souvenait plus qui avait été enterré là... C'est alors qu'il découvrit un cerceuil qui paraissait entier. Il brisa une planche d'un bon coup de pioche et aperçut alors un linceul très blanc; une main se leva vers lui comme la main d'une personne vivante... A cette vue, effrayé, le sacristain quitta le cimetière à toutes jambes et annonça dans le bourg sa découverte. En peu de temps, les habitants arrivèrent et se pressèrent sur le bord de la fosse. On remarqua l'intégrité du cercueil; on examina la main qui s'était dégagée du linceul, elle était pleine, souple, flexible, et la peau blanche. Quelques instants après, Mr. L'Abbé Maulavé arriva et descendit dans la fosse, entr'ouvra le linceul, enleva le suaire qui couvrait le visage et on vit une figure qui paraissait vivante. Le visage était plein, le teint frais et vermeille, la bouche fermée mais les lèvres laissaient apercevoir des dents très blanches, les yeux étaient légèrement fermés comme ceux d'une personne qui dort, les cheveux blonds châtains étaient rangés en bon ordre sous un simple bonnet. Chacun constatait qu'il ne s'exhalait aucune odeur ni du cercueil ni du corps. On aurait même dit que les planches sortaient des mains de l'ouvrier: les clous n'étaient pas rouillés! La toile était comme du linge neuf. Ceux qui avaient connu Victoire la reconnaissaient. Les souvenirs se réveillaient; on se rappelait de sa sainteté. Monsieur Brielle, prévenu le soir, était extrêmement ému en revoyant ainsi sa fille. Il ne put rester longtemps. On le vit sortir du cimetière en sanglotant accompagné de son fils Isidore, ému lui aussi. Après diverses constatations, le corps fut placé dans le même cercueil; un marbre avec une inscription fut placé sur la tombe, et bientôt, de nombreux ex-votos l'entourèrent.


Les nombreuses guérisons


La première personne guérie sur le tombeau de Victoire Brielle est un homme de Craon. Il souffrait d'un ulcère à la jambe qui paraissait toute pourrie. Aussitôt agenouillé, il cessa de souffrir, une croûte se forma sur la plaie, elle tomba bientôt et la jambe était guérie. En 1867, Félicité Lebreton, de Méral, souffrait toujours des suites de la fièvre typhoïde; elle vint prier sur le tombeau et au bout de quelques jours, elle était complètement guérie. Le 2 février 1868, Mélanie Pointeau qui souffrait depuis 20 ans d'un mal à la joue, devenu depuis six mois une plaie purulente, qui rongeait la moitié du visage et perforait presque la joue, vint sur le tombeau de Victoire. Après trois jours de prière, elle s'en retourna non guérie. Elle revint vers Pâques, sans succès. Elle fit une troisième visite en juin. Arrivée chez elle, elle ressentit les douleurs les plus vives pendant toute la nuit. Le matin, elle s'endormit enfin, et, à son réveil, elle n'avait plus aucune douleur; une croûte couvrait la plaie et quelques jours plus tard, elle tomba découvrant une légère cicatrice, souvenir de l'affreux cancer. Jean Biélu, de Méral, conduisait en 1869, une grosse voiture à Laval; il tomba sous sa roue. La jambe droite, de la cheville à la hanche, fut littéralement broyée. Soigné à l'hôpital, il avait, au bout de 2 mois une jambe raccourcie de 15 à 20 centimètres. A son retour, Jean Biélu en appelait à la « Bonne Sainte »; il alla prier plusieurs jours de suite et fut exaucé. Sa jambe était entièrement guérie, rallongée et forte comme l'autre. Hortense Vettier du Pertre fut aussi guérie. Elle souffrait depuis son enfance de violentes douleurs d'oreilles. A 12 ans elle était tout à fait sourde au point qu'on la retira de l'école. Après avoir fait célébrer une Messe, les parents l'ammenèrent sur la tombe, et pendant qu'elle était agenouillée devant le tombeau l'usage de l'ouïe lui fut entièrement rendu. Marie Pointeau eut un enfant très malade d'une fluxion de poitrine. Despéré, il fut administré. La mère vint confier sa peine à la « Sainte », et quelques jours après, l'enfant était guéri. Il est devenu Frère de Saint Gabriel et plus tard Supérieur dans une maison de la Congrégation. Madame Guillet de Laigné avait une fille de deux ans qui souffrait dans tous ses membres, ses yeux, toujours fermés ne pouvaient supporter la lumière, sa faiblesse était extrême. Elle est venue au tombeau et commença une neuvaine. Au bout de 8 jours, la guérison fut complète.


La Chapelle Saint Joseph


L'affluence des pèlerins, leurs allées et venues au cimetière, par tous les temps, et surtout les faits attribués à l'intercession de Victoire Brielle amenèrent Monsieur l'Abbé Livet, Curé de Méral, à proposer la construction d'une chapelle pour y déposer les restes de Victoire. Le dimanche 6 juillet 1884, un délégué de l'Evêque bénit solennellement la Chapelle sous le vocable de Saint Joseph, au milieu d'une immense foule de pèlerins. On vit alors combien Victoire était populaire.


Tu es poussière


Victoire, depuis 25 ans dans son tombeau, suscitait beaucoup de question au sujet de la conservation de son corps... Le fait miraculeux, constaté par de nombreuses personnes n'était plus nécessaire pour attester de la sainteté de Victoire. C'était maintenant le temps de la prière à Jésus et à Marie qu'elle aimait tant pour qu'elle puisse intercéder auprès du Bon Dieu. En effet, les chairs étaient tombées en poussière,mais les os étaient bien conservés, la tête même avait encore ses cheveux. Les mêmes faits se sont reproduits pour Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Après avoir été retrouvée intacte une première fois, on ne trouva plus que la poussière de son corps. C'est ainsi que Victoire Brielle prit possession de sa chapelle et de son nouveau tombeau. Depuis ce temps, l'humble vierge de Méral règne sur la contrée, et, de plus en plus, sur toute la France par le souvenir de ses vertus et par les grâces qu'elle continue d'accorder. La chapelle est ouvert toute la journée pour permettre la prière continuelle et demander guérisons et conversion. On lui recommande avec confiance des petits enfants malades ou plus ou moins infirmes. Des mamans recommandent aussi l'heureuse naissance de leur futur bébé. Sa cause de Béatification a été ouverte par Monseigneur Billé.


D'après un texte paru dans « L'Etoile Notre Dame, les nouvelles du mois », n° 56 de février 1998


Bibliographie


"Victoire Brielle, la Sainte de Méral", aux Editions de l'Etoile Notre Dame (intégralité de ce texte, repris en livret illustré, enrichi de prières) renseignements: www.etoilenotredame.org


"La Vie de la Servante de Dieu, Victoire-François Brielle. Méral 1815-1847" par le Chanoine Constant Tonnelier, Paris, Pierre Tequi, 2001. ( http://www.librairietequi.com )


Prière pour obtenir la glorification de Victoire Brielle


Seigneur notre Dieu, qui êtes aimez Vous glorifier dans les âmes humbles et Douces, à l'image de Votre Divin Coeur. Nous Vous rendons grâce pour votre Servante Victoire Brielle, qui s'est complu à réaliser les choses ordinaires en les faisant extraordinairement bien, par amour pour Vous et pour les autres. Elle avait un profond amour pour Jésus, présent dans le Saint Sacrement, passant des journées entières à L'adorer. Elle avait aussi un attrait très prononcé pour la prière, qui guidait et rythmait ses journées et sa vie tout entière. Nous Vous demandons par son intercession, ce nous accorder un peu de cette Foi, de cette confiance et de cet amour qu'elle avait pour Vous et pour son prochain, pour qu'à sa suite, nous parvenions à la Sainteté, but ultime de notre vie de chrétiens. Nous vous demandons aussi, si telle est Votre Volonté de daigner l'élever dans la Gloire de Votre Eglise en nous accordant les faveurs que vous sollicitons par son intercession(...) Nous Vous le demandons aussi par l'intercession de la Marie, que Victoire à tant aimé sur cette terre. Amen.


Relations de grâces contacter l'Evêché de Laval

27, rue du Cardinal Suhard

B.P. 1225

53012 Laval Cedex

internet http://diocese-laval.cef.fr

 

Dernière mise à jour de la page: le 25 août 2009

 



22/10/2007
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